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Académie Lafontaine: s’ouvrir sur le monde avec le bénévolat

Photo archives Académie Lafontaine – « Il y a un sentiment de fierté de ce qu’ils accomplissent », souligne Stéphan Faucher, directeur
adjoint, au sujet de la Course de l’espoir.

Académie Lafontaine: s’ouvrir sur le monde avec le bénévolat

Publié le 15/02/2024

Le bénévolat est implanté à l’Académie Lafontaine depuis un bon moment déjà. Cela fait partie des valeurs mêmes de l’école, cherchant à ouvrir ses élèves sur le monde et les diverses réalités qu’ils croiseront tout au long de leur vie.

Pour Stéphan Faucher, directeur adjoint (5e et 6e année du primaire et secondaire 1), cette façon de faire s’intègre facilement dans le programme international de l’école.

« Qu’un jeune s’implique dans sa communauté, sorte de son quotidien, de ses activités et qu’il aille aider, c’est super enrichissant », affirme-t-il.

À partir de la 1re année du secondaire, chaque élève doit faire 10 h de bénévolat dans son année scolaire. C’est depuis une vingtaine d’années que le bénévolat obligatoire a été mis en place dans l’école. « Ça a changé la façon de voir de nos élèves. On a vu un changement dans le comportement de nos jeunes », souligne M. Faucher.

En début d’année scolaire, une foire est organisée afin de faire connaître divers organismes de la région. Des options leur sont proposées, mais rien ne les oblige à choisir parmi celles-ci. « Ils vont trouver un engagement qui répond à leur goût », explique M. Faucher.

Tout se fait en dehors des cours. Les élèves doivent ensuite remplir un cahier de suivis au cours de l’année pour montrer ce qu’ils ont fait.

La Course de l’Espoir

Dans le même ordre d’idée, l’Académie organise une course à laquelle les élèves sont invités à participer en soutien à une fondation. C’est le comité des élèves qui choisit, chaque année, où sera envoyé l’argent.

« La course est symbolique. Les élèves amassent des dons pour la fondation choisie pendant deux semaines. Au départ, en 2003, c’était un professeur d’éducation physique qui a proposé de participer à la course Terry Fox », raconte Stéphan Faucher.

Après deux années à participer, l’engouement des élèves et leurs
demandes pour choisir la cause ont fait évoluer le projet. Dans les dernières années, une tendance vers le local est observée par les professionnels de l’école.

« Les élèves ont l’impression qu’avec une plus petite fondation, l’impact est plus grand », souligne Pascal Lavoie, directeur de la
vie étudiante, des communications et du rayonnement.

Depuis une dizaine d’années, cette tendance a entre autres permis de rénover l’aile pédiatrique et gériatrique de l’hôpital régional de Saint-Jérôme.

C’est donc 1,6 M$ qui ont été remis dans le cadre de cette activité. Mais ce montant n’inclut pas le rayonnement et l’argent amassé par d’autres écoles qui ont suivi le pas. « Avec le temps, ce sont 44 écoles qui ont poursuivi avec nous », conclut le directeur adjoint.