Un accident de voiture a été déclaré au Service de police de Saint-Jérôme vers 5h00 ce matin. L&#8217;incident a été provoqué à la suite d&#8217;une sortie de route sur le boulevard Curé-Labelle, à proximité du Club Piscine et le conducteur était seul dans le véhicule. 



Le décès du conducteur, âgé dans la vingtaine, a été confirmé quelques heures plus tard, à l&#8217;hôpital régional de Saint-Jérôme.

À la suite des orages survenus le 21 mai, la Ville a mis en place plusieurs mesures temporaires. En plus de celles déjà annoncées, elle ajoute la possibilité pour les citoyens de Saint-Jérôme de se départir des troncs, bûches et souches d’arbres au dépôt municipal. La Ville continue par ailleurs de surveiller l’évolution de la situation et appelle les usagers de la route à la prudence. Les résidus d’arbres seront acceptés au dépôt municipal Puisque les résidus verts sont refusés à l’écocentre et que les branches dont le diamètre excède 10 cm (4 pouces) ne sont pas ramassées lors de cette collecte, la Ville acceptera exceptionnellement les troncs, bûches et souches d’arbres au dépôt municipal. Jusqu’à nouvel ordre, le site, qui est situé au 715, rue Filion (à l’intersection de la rue Joseph-Fortier), sera ainsi accessible aux citoyens de Saint-Jérôme (preuve de résidence exigée) en semaine, de 8 h à 20 h, et le week-end, de 8 h à 16 h. Feux de circulation non fonctionnels : prudence aux intersections En début d’après-midi le 23 mai, plusieurs feux de circulation étaient toujours non fonctionnels sur le territoire de Saint-Jérôme. Les équipes de la Ville continueront de surveiller l’évolution de la situation et au besoin, elles installeront des panneaux d’arrêt temporaires aux intersections où l’électricité tarderait à être rétablie. Jusqu’à un retour complet à la normale, la Ville invite toutefois les usagers de la route à redoubler de prudence, notamment avec le retour en classe des élèves mardi matin. Brûlage interdit La Ville souhaite par ailleurs rappeler que selon la réglementation municipale, le brûlage des branches est interdit en tout temps sur tout le territoire. Quartier 50+ Le Quartier 50+, situé au 425, boulevard Jean-Baptiste-Rolland Est, sera ouvert selon l’horaire habituel à partir du 24 mai. Les citoyens peuvent toujours s’y rendre pour se ravitailler en eau potable (mais doivent apporter leurs contenants), pour recharger leurs appareils électroniques ou pour se doucher. Par ailleurs, la Ville a également autorisé les sinistrés de Saint-Hippolyte à utiliser les installations du centre récréatif. Abattage des arbres situés sur les propriétés privées L’obligation de demander un permis pour l’abattage est temporairement suspendue pour les sinistrés. Ceux dont les arbres ont été endommagés par la tempête peuvent donc communiquer directement avec une entreprise spécialisée dans l’élagage, l’émondage ou l’abattage d’arbres. Arbres publics et réclamation de dommage Dans le cas où des dommages aux biens mobiliers ou immobiliers auraient été causés par un arbre public (situé sur un terrain public ou dans l’emprise publique) les sinistrés doivent tout d’abord contacter leur assureur et effectuer ensuite une réclamation auprès de la Ville, et ce, dans les 10 jours ouvrables suivant l’événement. Le formulaire de demande de réclamation est disponible en ligne à vsj.ca/reclamation-a-la-ville. Ramassage des branches Pour l’instant, le service de ramassage des branches est offert gratuitement aux résidents de Saint-Jérôme. Pour en bénéficier, ils doivent contacter la Centrale du citoyen. La Ville souhaite rappeler que pour faciliter le ramassage, les branches doivent être placées en bordure de la rue (le gros bout vers la rue), être empilées (et non attachées), et avoir un diamètre inférieur à 10 cm (4 pouces). Pour plus d’information à ce sujet :vsj.ca/collectes/branches Branches et fils électriques Pour tout savoir sur les mesures à prendre lorsqu’un arbre ou une branche risque d’endommager les fils électriques, visitez cette page le site Web d’Hydro-Québec : Les arbres et le réseau. Surveillance policière accrue Le Service de police de Saint-Jérôme continue d’assurer une surveillance accrue dans les secteurs de Saint-Jérôme toujours privés d’électricité. Ramassage et nettoyage Des effectifs supplémentaires ont été déployés par la Ville afin que le ramassage et le nettoyage des lieux publics soient effectués rapidement. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES • Arbres et réglementation municipale : vsj.ca/abattage-darbres • Centrale du citoyen : vsj.ca/nous-joindre ou 450 569-5000 • Info-pannes Hydro-Québec : pannes.hydroquebec.com/pannes ou 1 800 790-2424 • Conseils de sécurité d’Hydro-Québec : hydroquebec.com/securite

Saint-Jérôme adopte des mesures temporaires 

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;-Dr Simon-Pierre Landry&nbsp;



«&nbsp;Il est temps que Québec démontre concrètement de la proactivité vis-à-vis plusieurs engagements passés et de ce que défendent depuis les deux dernières années les élus municipaux, les médecins, le Conseil des médecins, des dentistes et des pharmaciens du CISSS des Laurentides, les gens d’affaires, les groupes communautaires et associations de personnes âgées, les associations d’usagers et les institutions d’enseignement postsecondaire de la région. Les Laurentides veulent leur juste part, ni plus ni moins&nbsp;» lance le Dr Simon-Pierre Landry.&nbsp;



Membre de la Coalition Santé Laurentides,&nbsp;&nbsp;médecin de famille à Mont-Tremblant et à l’urgence de l’hôpital Laurentien, le Dr Landry résumait ainsi la semaine dernière l’exaspération grandissante des forces vives des Laurentides face au sousfinancement de la santé dans la région.



Son intervention coïncidait avec le fait que, mercredi dernier (11 mai), l’Assemblée nationale adoptait à l’unanimité une motion «&nbsp;qui admet la situation alarmante d’accessibilité aux soins de santé et services sociaux dans les Laurentides&nbsp;».&nbsp;



«&nbsp;La pire au Québec&nbsp;»



Ladite motion, la deuxième en un an, «&nbsp;reconnaît l’urgence de voir appliquer les principes du Plan santé dans la région. La Coalition Santé Laurentides (CSL), exige à présent que le gouvernement du Québec mette tous les efforts pour assurer le rattrapage financier, la dotation adéquate des permis de médecins et l’accélération des projets de modernisation de l’hôpital régional de Saint-Jérôme ainsi que des cinq autres centres hospitaliers de la région&nbsp;» notent les gens de la Coalition.&nbsp;



«&nbsp;La région des Laurentides est la pire au Québec en termes d’accès aux soins de santé. Depuis trois décennies, sa population a doublé, elle vieillit et le nombre de villégiateurs est en hausse constante. Pourtant, les centres hospitaliers n’ont pas été agrandis et n’ont pas été modernisés de façon adéquate. La région doit donc pouvoir compter sur l’application prioritaire du Plan santé du gouvernement du Québec et bénéficier d’une majoration importante du Plan Québécois des infrastructures (PQI) dédiée au parachèvement de ses six centres hospitaliers&nbsp;».&nbsp;



Moins de 5% du budget



Aux yeux de Marc L’Heureux, président de la Coalition Santé Laurentides et vice-président du Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides, les&nbsp;&nbsp;choses ne peuvent être plus claires&nbsp;:



«&nbsp;Avec 650 000 citoyens du Québec (7,5%), la région a pendant trop longtemps souffert d’avoir reçu moins de 5% du budget en santé et c’est encore le cas aujourd’hui. La croissance démographique n’a pas été suivie d’une croissance budgétaire et l’organisation de nos services en conséquence. Les manques d’espaces et d’équipements rendent le recrutement des professionnels en santé, particulièrement les médecins, extrêmement difficile. L’attribution des postes de médecins est aussi inexplicablement limitée par le gouvernement du Québec. Le constat de la vétusté de ses six centres hospitaliers est également sans équivoque : ils n&#8217;ont pas été conçus pour traiter le nombre actuel de citoyens dans les Laurentides. ».&nbsp;



Impacts majeurs



Cette situation, évalue-t-on à la Coalition, a des impacts majeurs sur la santé de la population.&nbsp;



«&nbsp;Les listes d’attentes s’allongent, les délestages se prolongent, les attentes pour des tests diagnostiques créent énormément d’anxiété. De même, le manque d’espaces et d’équipements affecte directement le déconditionnement des patients en perte d’autonomie. Ces délais causent souvent une détérioration de l’état de santé des patients&nbsp;».



C’est aussi sans compter que «&nbsp;près de 30% des patients des Laurentides doivent sortir pour recevoir des soins et services. Ils doivent aller à Laval ou Montréal et certains se rendent jusqu’en Montérégie et bon nombre de Laurentiens se dirigent vers Hawkesbury, en Ontario&nbsp;».&nbsp;



À un point tel que, souhaite-t-on, «&nbsp;le Plan santé du gouvernement du Québec, qui mise sur l’accessibilité des soins, l’efficacité, l’innovation, l’évaluation des soins, la décentralisation ainsi que sur des mesures de performance et d’appréciation des patients, doit être prioritairement appliqué dans la région des Laurentides pour opérer le rattrapage financier nécessaire&nbsp;».

Accident mortel à Saint-Jérôme