Accompagné de Maïté Blanchette Vézina, députée de Rimouski et ministre des Ressources naturelles et des Forêts, M. Carmant a insisté sur l’importance d’aider les populations vulnérables dans ces secteurs où les ressources sont actuellement insuffisantes.



Dans la région des Laurentides, 352 904&nbsp;$ seront alloués pour soutenir et bonifier les services existants destinés aux personnes en situation d’itinérance. Ce financement permettra la création de lieux d’hébergement sécuritaires ainsi que le développement de services d’accompagnement pour aider les personnes vulnérables à retrouver stabilité et autonomie.&nbsp;



La région de Laval bénéficiera également d’un soutien de 341 212&nbsp;$ pour améliorer les services d’hébergement d’urgence et d’accompagnement offerts aux personnes sans domicile fixe. De plus, un total de 347 000&nbsp;$ sera alloué à la mise en place du tout premier service d’hébergement d’urgence à Rimouski.&nbsp;



Cet effort financier s’inscrit dans le cadre plus large du <a href="https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/document-003179/">Plan d’action interministériel en itinérance 2021-2026</a> (PAII), lancé par le gouvernement en 2021 et soutenu par des investissements supplémentaires annoncés lors du budget 2023-2024. Ce plan, doté d’une enveloppe initiale de 280 M$, a vu son financement passer à 410 M$ afin de répondre à la crise de l’itinérance à l’échelle provinciale.



« Nous devons intensifier nos efforts dans des régions comme les Laurentides et Laval, où la demande pour des services d’hébergement et d’accompagnement est en hausse. Cet investissement permettra à des centaines de personnes vulnérables de retrouver un toit et, surtout, leur dignité », a déclaré Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux.

L’AMP a révoqué l’autorisation de contracter d’Entreprise Lake inc. et l’a inscrite au Registre des Entreprises Non Admissibles aux contrats publics (RENA) pour une période de cinq ans. 



<h2>Les raisons de cette révocation</h2>



Cette décision prise à l’endroit de l’entreprise qui effectue du déneigement de routes, de rues et de ponts ainsi que du terrassement a été rendue à la suite d’un examen d’intégrité mené par l’AMP. Après avoir fait cet examen, L’AMP a conclu que l’entreprise ne satisfait pas aux exigences d’intégrité dont le public est en droit de s’attendre.&nbsp;



Puisque cette entreprise a négligé de s’acquitter d’une dette fiscale auprès de Revenu Québec. Elle n’a pas transmis à l’AMP dans les délais demandés les éléments qui étaient exigés dans la demande de production de documents datée du 14 décembre 2023 ainsi que le nom de chaque organisme public avec lequel elle a un contrat en cours d’exécution.



<h2>L’impact</h2>



Pendant les cinq prochaines années, Entreprise Lake inc. ne pourra présenter de soumission pour un contrat public ni signer de contrats ou de sous-traitance publics.&nbsp;

Pas de contrats publics pour 5 ans pour une entreprise de Prévost

Bien que le service régulier ait redémarré le 26 août, des navettes supplémentaires ont été maintenues lundi pour pallier d&#8217;éventuels problèmes liés à la priorité accordée aux trains de passagers.



« Je souhaite remercier notre clientèle du train de banlieue de s&#8217;être adaptée rapidement lors de l&#8217;arrêt de service des lignes de train circulant sur les voies du CPKC en vigueur depuis jeudi dernier. Cette interruption de service hors de notre contrôle nous rappelle l&#8217;importance du train dans l&#8217;univers du transport collectif et nous sommes heureux de pouvoir reprendre le service régulier », a déclaré Marc Rousseau, directeur exécutif – Exploitation d&#8217;exo.



Cette grève sans précédent, marquée par des arrêts de travail simultanés au CN et à la CPKC, a particulièrement impacté les lignes 11 (Vaudreuil/Hudson), 12 (Saint-Jérôme) et 14 (Candiac), rendant les déplacements de milliers de travailleurs vers le centre-ville de Montréal particulièrement difficiles. Ces lignes transportent en moyenne 21 200 voyageurs par jour.



En revanche, les lignes 13 (Mont-Saint-Hilaire) et 15 (Mascouche) avaient continué de fonctionner normalement.



Pour les premières journées de grève, aucune alternative de transport n’avait pu être proposée pour les lignes touchées, contraignant les usagers à trouver eux-mêmes d’autres moyens de transport. Face à cette situation, des services d’autobus avaient été rendus disponibles à partir du lundi 26 août pour compenser partiellement l’arrêt des trains.&nbsp;



La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) avait vite réagi, appelant à une intervention immédiate du gouvernement pour rétablir les services ferroviaires.



« Cet arrêt complet aura un impact dévastateur sur l’économie, les PME et les consommateurs du pays, avait prévenu Jasmin Guénette, vice-président des Affaires nationales pour la FCEI.&nbsp;



Les propriétaires de PME craignaient de ne pas recevoir les livraisons essentielles, notamment le kérosène, les intrants manufacturiers, les pièces de véhicules, les produits de vente au détail et l’équipement agricole. «&nbsp;En plus de nuire aux expéditions de matières premières et de biens essentiels aux activités des PME, ces arrêts de travail réduiront la quantité de produits de consommation disponibles dans les épiceries et les pharmacies, y compris les préparations pour nourrisson », avait ajouté le vice-président.



Le ministre du Travail du Canada a invoqué jeudi dernier l&#8217;article 107 de la Loi sur le travail, ce qui a permis d&#8217;imposer un arbitrage obligatoire tout en prolongeant les conventions collectives en vigueur.&nbsp;



Dans une décision unanime rendue samedi soir, le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) a mis en œuvre les directives émises par le ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon. Par conséquent, le trafic ferroviaire a repris à 00 h 01 le lundi 26 août.

Annonce d’un investissement majeur contre l’itinérance