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Après neuf mois :«Je suis fier de ce que le gouvernement fait pour Saint-Jérôme»  -Youri Chassin

Le député Youri Chassin.
Photo Claude Cormier

Après neuf mois :«Je suis fier de ce que le gouvernement fait pour Saint-Jérôme»  -Youri Chassin

Publié le 25/06/2019

«Je suis fier de ce que le gouvernement fait pour Saint-Jérôme», lance spontanément Youri Chassin.

Presque neuf mois après son élection du 1er octobre dernier, et au moment de dresser un premier bilan de ses actions dans le comté, le député caquiste de Saint-Jérôme ne cache pas qu’il est heureux du chemin parcouru.

Il faut dire que, à ses yeux, on n’a pas perdu de temps pour faire bouger les choses.

«Il y a eu de belles annonces (notamment l’Hôpital régional de Saint-Jérôme qui sera rénové en une seule phase) et d’autres à venir (il parle de deux nouvelles écoles primaires “qui s’en viennent”).»

«Nous faisons aller la machine de façon plus dynamique qu’avant. Les besoins des Laurentides sont pris en compte plus qu’avant. Pour les écoles, ça faisait trois ans que les projets étaient présentés mais pas acceptés. J’ai personnellement insisté auprès de mon collègue (Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation) pour prioriser les projets sur le territoire de la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord», souligne le député, au moment d’une rencontre avec Infos Laurentides, dans ses bureaux de la rue Saint-Georges.

Pas nécessairement satisfaisant

N’empêche que la grosse annonce demeure la mise à niveau (souhaitée depuis plusieurs années, mais jamais réalisée) de l’Hôpital régional.

Les intervenants proches du dossier vous le diront, il y a du Youri Chassin derrière cela.

«Il y a eu beaucoup d’énergie en coulisses pour que ça se passe», concède-t-il, modeste. «Il a fallu convaincre les personnes clés. Il est certain que ça aidait que François Legault se soit engagé (en campagne électorale). J’avais cette carte-là dans ma manche».

N’empêche qu’il faudra attendre un certain temps avant de toucher de façon tangible aux améliorations promises.

Car, pour un projet de cette ampleur (on parle d’un investissement qui devrait dépasser le demi-milliard de dollars), il faut passer par le processus normal des différentes étapes, avant que ne soit réalisée la première pelletée de terre.

Pour Youri Chassin, «le processus normal, ce n’est pas nécessairement un processus qui est satisfaisant».

«Je suis d’avis qu’il faut de la rigueur dans tout le processus et que tout arrive au bon moment. C’est sûr qu’un hôpital ce n’est pas comme une maison unifamiliale. Ça se construit sur plusieurs années. On a vu avec la commission Charbonneau toutes les dérives qui peuvent se produire dans les appels d’offres gouvernementaux. Il faut être rigoureux. Je ne conteste pas ça. Ce qui ne nous empêche pas d’avoir un maximum d’efficacité en regardant pour voir si certaines étapes peuvent être raccourcies. Ce n’est pas moi qui fais le travail, mais comme député, je dois faire un suivi serré. Voir avec le CISSS que ça aille le plus rapidement possible. Quand on dit que c’est le temps que ça se fasse, c’était hier le temps que ça se fasse».

Contre vents et marées

Parlant de choses qui doivent être faites, on ne peut dresser un bilan des neuf mois du gouvernement caquiste sans glisser un mot sur les dossiers de l’immigration et la laïcité.

«Nous avons un très bon bilan en matière de législation.

On a réussi à faire avancer les choses», évalue M. Chassin. «Notre premier budget a été bien reçu. Bien entendu, les finances publiques vont bien, mais on a fait de vrais choix pour redonner de l’argent aux familles. Nous avons aussi bien fait en finançant plus et mieux les services, notamment sur le plan de la santé».

Concernant les deux projets de loi majeurs: «Nous avons fait en sorte de mieux arrimer l’immigration avec le marché du travail». Et au sujet de la laïcité, «on parle

d’un vrai gain pour clarifier les choses. Nous en avions parlé en campagne électorale et on l’a fait contre vents et marées. Nous avons réussi à trouver un point d’équilibre».