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Assemblée houleuse: «J’ai la ferme intention de demeurer maire de la Ville de Saint-Jérôme» -Stéphane Maher

En début de séance, Stéphane Maher a lu une déclaration écrite.

Photo Mychel Lapointe

Assemblée houleuse: «J’ai la ferme intention de demeurer maire de la Ville de Saint-Jérôme» -Stéphane Maher

Publié le 29/05/2019

«J’ai la ferme intention de demeurer maire de la Ville de Saint-Jérôme», a dit Stéphane Maher le mardi 21 mai dernier, suivi d’une pluie de huées de plusieurs des citoyens présents dans la salle.

Au début de la toute première assemblée publique depuis les événements que l’on sait (rappelons que M. Mahera reçu le mardi 7 mai deux constats d’infraction du Directeur général des élections du Québec, pour avoir tenté, selon le DGEQ,  d’«influencer une personne au regard de sa candidature»), le maire lisait alors une déclaration écrite, au cours de laquelle il a renouvelé son intention de demeurer en poste.

À quelques reprises au cours de la période de questions qui a suivi la déclaration, ils ont été nombreux a scandé «Démissionne» à l’intention du premier magistrat.

Demandes et pétition

C’est aussi ce qu’ont réclamé les conseillères indépendantes Nathalie Lasalle et Johanne Dicaire ainsi que Simon Linch (au cours de la période de questions).

S’ajoute Marc-Olivier Neveu du Mouvement jérômien, par voie de communiqué qui comporte également une pétition en ce sens ainsi qu’une demande d’«explications aux conseillers municipaux de l’Équipe Stéphane Maher – Vision Saint-Jérôme, entourant leur silence face à ce dossier».

«Nécessaire et incontournable»

Plus tôt dans la journée, Stéphane Maher avait tenu, via un communiqué de presse publié par une firme de relations publiques, à faire part de son point de vue sur la question.

  1. Maher y exprime, notamment,qu’«il y a deux ans, j’ai souligné, à deux conseillers municipaux sortants, messieurs Mario Fauteux et André Marion, qu’ils ne pourraient pas représenter les couleurs de notre formation politique. D’ailleurs, il est de la prérogative du chef d’un parti politique d’autoriser ou non des candidatures. Cette décision était motivée à la fois par des questions de confiance et de transparence. En temps et lieu, je présenterai ma version des faits aux instances appropriées et non pas sur la place publique. Je réitère donc que l’exclusion des deux conseillers municipaux était nécessaire et incontournable.»