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Avec le maire Stéphane Maher: «Deux poids, deux mesures»,selon Nathalie Lasalle

L’ex-conseiller Mario Fauteux.

Avec le maire Stéphane Maher: «Deux poids, deux mesures»,selon Nathalie Lasalle

Publié le 12/12/2018

«Il n’y aura pas de passe-droit pour Benoit Delage»,a dit le chef de Vision Saint-Jérôme, Stéphane Maher, à mon collègue Mathieu Locas. Celui-ci lui demandait alors ses commentaires relativement au fait que le conseiller Benoit Delage a été interrogé par l’UPAC récemment concernant sa participation à des soirées bien arrosées au Centre Bell, dans la loge d’entreprises faisant des affaires avec la Ville de Saint-Jérôme, à l’époque de l’administration Gascon.

La conseillère indépendante du district 12, à Saint-Jérôme, Nathalie Lasalle, ne croit pas le maire Maher.

«OUI, il y a un passe-droit pour MM. Delage et Bougie, Monsieur le Maire!» écrit-elle dans une communication acheminée à nos bureaux.

«C’est avec stupéfaction que j’ai pris connaissance des articles du journal Infos Laurentides, concernant les enquêtes de l’UPAC à St-Jérôme. Que l’on apprenne que Benoît Delage et possiblement Bernard Bougie aient été dans des loges du Centre Bell, appartenant à certains fournisseurs de la Ville, est une chose, mais que le maire vienne nous faire croire qu’il n’y aura pas de passe-droit pour eux, en est une autre», avance Mme Lasalle.

Qui plus est, «l’histoire des présences dans des loges de fournisseurs était un fait connu en 2013 par Vision St-Jérôme et par Stéphane Maher. D’ailleurs, Vision St-Jérôme se préparait à faire une sortie contre certains candidats adverses issus de l’administration Gascon, en avril 2013, et le communiqué a été retenu, dû au fait que Benoît Delage y était allé aussi et que cette histoire pourrait faire boomerang en portant ombrage à Vision St-Jérôme», affirme la conseillère Lasalle.

Clarté et transparence

En outre, tenant à souligner que «le maire Stéphane Maher a expulsé le conseiller Mario Fauteux sous prétexte qu’il a dirigé la campagne électorale de 2001 (il y a 17 ans), mais il a gardé auprès de lui les deux conseillers de l’administration Gascon, Benoît Delage et Bernard Bougie», Mme Lasalle réclame plus de transparence de la part du premier magistrat jérômien.

«Lorsqu’il était chef de Vision en 2012, Stéphane Maher réclamait «clarté et transparence» à l’endroit de l’administration Gascon durant les périodes de questions à l’hôtel de ville… Alors, c’est à son tour d’avoir cette clarté et transparence et de dire aux citoyens combien de fois MM. Delage et Bougie ont été dans une loge d’un fournisseur de la Ville sous le règne de Gascon?»

«Et puisqu’il est question du pro-maire ces temps-ci, je me permets de vous mentionner qu’à l’automne 2010, alors qu’il était député de Prévost, Gilles Robert avait déclaré publiquement que: «Le lien de confiance est brisé, je demande à Marc Gascon de se retirer [de ses fonctions].» [http://www.lapresse.ca/actualites/regional/201011/16/01-4343050-nouvelle-contradiction-a-saint-jerome.php].Aujourd’hui, il déclare quoi publiquement, le pro-maire Gilles Robert?»

Si bien que «encore une fois avec le maire, on a deux poids, deux mesures. Aujourd’hui, il fait référence aux statuts et règlements de son parti dans le but de protéger ses candidats. Pourtant, il sait pertinemment depuis 2013 que MM. Bougie et Delage ont participé activement à l’administration Gascon… Je demande donc au maire d’être cohérent et conséquent et d’exclure immédiatement ces deux personnes de son parti. Le lien de confiance est brisé, comme disait si bien M. Robert au sujet de l’administration Gascon en 2010», de conclure Mme Lasalle.