La Ville de Saint-Jérôme sera-t-elle desservie par la Sûreté du Québec dans un avenir plus ou moins rapproché?
C’est la question que posait le Journal Infos Laurentides dans son édition du 9 décembre dernier (voir photo).
C’est justement ce que recommande le Comité consultatif sur la réalité policière (mandaté, il y a plusieurs mois, par la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault) qui a déposé ce matin (mardi) son rapport final au Gouvernement Legault.
Outre une desserte de Saint-Jérôme par la SQ, il est également proposé de réduire de 31 à 13 le nombre de services de police au Québec.
Plus de détails à venir.
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La présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec-Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides (FIQ_SPSL), Julie Daignault, ne mâche pas ses mots lorsqu’elle parle de la détresse dans laquelle sont plongées ses quelque 4300 membres. Le 20 mai en matinée, pétitions de 2300 noms en main, elles ont été nombreuses à camper dans les bureaux du président-directeur général adjoint (PDGA) du CISSS des Laurentides, Jean-Philippe Cotton, pour obtenir des réponses, en vain.
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« Le PDGA ne s’est pas présenté, malgré qu’on l’ait appeléet il ne m’a pas rappelée non plus », raconte Mme Daignault, offusquée de constater que M. Cotton ait choisi de faire plutôt passer ses messages par le biais de son adjointe.
Les professionnelles en soins sont exténuées, rage-t-elle. Alors que 200 postes de jour stable ont été modifiés en postes de rotation, elle estime que 1400 postes sont actuellement vacants au CISSS des Laurentides.
« Ce qu’ils sont en train de faire au CISSS des Laurentides, c’est complètement ridicule. C’est plus qu’inhumain. Nos gens sont au bout du rouleau. La pénurie de personnel va juste s’exacerber », a déclaré Julie Daignault, assurée que pour combler le millier de postes vacants, le CISSS se doit d’être « conciliant avec ses employées » et « mettre des mesures en place qui sont attrayantes et qui permettent d’augmenter l’attraction et la rétention du personnel».
Pour des postes stables
Ce que souhaite la FIQ-SPSL en marge de la manifestation du 20 mai, c’est que l’employeur revienne sur sa décision et qu’il affiche des postes stables sur un quart de travail.
« On veut des postes attractifs, une meilleure conciliation vie personnelle-travail-famille et une stabilité pour les soins offerts à la population. Celles qui attendaient un poste de jour depuis des années doivent oublier cela. Ce sont maintenant des postes jour-nuit qui leur seront offerts. À se faire barouetter comme ça du jour à la nuit, que pensez-vous que les gens vont faire? Ils vont partir ! », a dit Julie Daignault.
Le CISSS répond à nos questions
Dans un premier temps, si M. Cotton n’était pas présent pour recevoir la pétition en personne c’est qu’il est en télétravail pour respecter les consignes de la Santé publique, a confirmé un porte-parole du CISSS des Laurentides.
Celui-ci ajoute que le CISSS fait du recrutement et de la rétention du personnel un enjeu majeur sur lequel il travaille sur une base quotidienne. Des équipes sont d’ailleurs spécifiquement en place à cet effet et ce, afin de contribuer à ce que l’organisation soit attractive, et à ce que ses 17 000 employés choisissent d’y demeurer.
Quant aux postes en rotation, le représentant du CISSS des Laurentides a indiqué que certains services doivent fonctionner de jour, de soir et de nuit et qu’il est donc important que l’offre de postes reflète cette réalité.
« La situation que vous nous rapportez est le résultat de cette réalité. L’offre de certains postes combinés vise au contraire à rendre plus attractifs des postes qui autrement, ne sont offerts que de soir ou de nuit et permet d’éviter d’avoir des postes laissés vacants de soir et de nuit».
Une rencontre est prévue cette semaine entre le syndicat de la FIQ_SPSL et la haute direction du CISSS des Laurentides qui sollicitait depuis longtemps une telle réunion, nous dit-on.
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Elles campent dans les bureaux de la haute direction du CISSS: les professionnelles en soins crient leur désarroi

MATHIEU LOCAS
Le nouvel écocentre de Saint-Jérôme devrait ouvrir le 25 mai. J’ai bien dit devrait. Au moment d’écrire ces lignes, il reste une dizaine de détails à régler. La plupart concernent l’électricité et la signalisation.
Il devait d’abord ouvrir à l’automne, puis en avril dernier. Conséquence, les dépotoirs à ciel ouvert se multiplient et les organismes communautaires, qui amassent des vêtements dans des cloches, se retrouvent avec les poubelles des citoyens.
Parlez-en à Chantal Desrosiers, directrice générale d’Entraide diabétique du Québec situé à Saint-Jérôme. Sans écocentre et sans vente de garage, en raison de la pandémie, elle se retrouve avec des meubles, matelas, poussettes, pneus et même des toilettes dans ou autour de ses cloches à vêtements. Elle doit payer pour s’en débarrasser.
Il faut se rappeler que Saint-Jérôme n’est pas maître d’œuvre de son écocentre. La Ville est associée avec Prévost, Sainte-Sophie et Saint-Hippolyte. Saint-Colomban a quitté le navire y’a quelques années. Pour être poli, le maire Xavier-Antoine Lalande n’aimait pas trop la dynamique. Sa ville a mis sur pied son propre écocentre, une décision qui se veut le prélude à l’arrivée, sous peu, d’un centre d’entraide adjacent au garage municipal.
Je ne comprends toujours pas pourquoi Saint-Jérôme ne gère pas son propre écocentre, surtout que politiquement la gestion des matières résiduelles est devenue un enjeu. C’était correct en 2005 de sous-traiter auprès d’un organisme à but non lucratif. Mais plus maintenant. Développement durable Rivière du Nord et la MRC ne rendent pas des comptes à la population. Quelques mois de plus à construire un écocentre, y’a rien là. Ce ne sont pas eux qui ont leur numéro de téléphone sur le site Web de la Ville mais les plutôt les élus.  Les plans de l’écocentre sont complétés depuis plusieurs mois. J’ai peine à comprendre pourquoi le gestionnaire du projet n’a pas encore reçu les panneaux de signalisation. Laissez-faire la Covid comme raison svp.
J’ai visité quelques écocentres dans le passé. On ne réinvente pas les springs après les sauterelles. Une cabane et une guérite à l’entrée et une porte pour sortir. Des employés pour diriger les véhicules, une balance, des abris pour certaines matières et des conteneurs pour les matières. Sans oublier égout, aqueduc et électricité.
Autre aspect surprenant est l’idée de ne pas ouvrir temporairement un écocentre, tôt ce printemps, sur le territoire de Saint-Jérôme. Ça démontre, à mon avis, l’absence de sensibilité d’une MRC à servir la population.
-Pourquoi ouvrir un écocentre temporaire, me dira-on, on devra faire le travail en double?
Ben présentement, Saint-Jérôme et les OBNL qui se tapent le travail en double et ce n’est pas leur job.
Autres sujets
-Tout indique que l’ancien président de Vision Saint-Jérôme Louis-Philippe Beaulieu sera candidat indépendant dans le quartier Saint-Pierre, celui occupé au cours des huit dernières années par son père Benoit Beaulieu. Il a démontré de l’intérêt pour endosser les couleurs du parti mais son téléphone ne sonne pas. Quand je vous disais que le recrutement tourne au ralenti chez Vision, en voilà un exemple. Hâte de voir si, comme plusieurs candidats identifiés jusqu’ici, son premier commentaire sera sur le dossier du Lac-Jérôme ou lui, il va parler des enjeux de son quartier.
-Le directeur général adjoint à Saint-Jérôme Jean-Pierre Aubin a démissionné la semaine dernière. Embauché l’an dernier, il ne semblait pas heureux au sein de l’organisation. En fait, il quitte «parce qu’il ne peut réaliser ce pourquoi il a été embauché». Ce départ en a surpris plusieurs à l’hôtel de ville. Au cours de la prochaine année, la Ville devra donc embaucher un DG et un DGA.
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Je demeure disponible à mathieu.locas@hotmail

Bientôt la SQ à Saint-Jérôme?