Elle dit avoir été convaincue par la vision de Mark Carney, chef du Parti libéral, en particulier dans le contexte de crise actuelle et des nombreux enjeux à venir.



Selon elle, la personne qui peut tenir tête à Donald Trump et bâtir une économie forte, c’est Mark Carney. « Pour moi, travailler avec un collègue et un premier ministre qui a de l’expérience en économie, c’est très important. Avec Donald Trump, il y a une incertitude qui s’installe. Alors, notre travail, c’est vraiment d’aller parler aux gens et leur expliquer comment on va gérer ça, et où on veut aller avec notre plateforme », précise Mme&nbsp;Walton.



« C’est très important pour moi que Rivière-du-Nord ait une place, surtout si Mark Carney est élu, que Rivière-du-Nord soit présente pour faire avancer nos dossiers. » — Mary-Helen Walton



<h2>Les grands enjeux</h2>



Les grands enjeux qui concerneront Rivière-du-Nord, pour les Libéraux, sont le logement, la retraite et surtout la gestion de l’offre. Le logement est très important pour la région de Saint-Jérôme, tout comme la question de l’itinérance, très présente, mentionne Mme&nbsp;Walton. Les retraités ont besoin de plus de soutien, mais surtout, le logement et la gestion de l’offre sont essentiels pour protéger les travailleurs et travailleuses de l’agroalimentaire, ajoute-t-elle.



Son objectif, et celui du Parti, est de redonner confiance à la population — retraités, jeunes, familles, PME — et d’inspirer la certitude que les Libéraux sont présents pour affronter la crise et assurer une certaine sécurité. Plusieurs personnes sont inquiètes.



« Et surtout avec les tarifs qui s’en viennent, il y a beaucoup d’incertitude, et M.&nbsp;Carney a la vision d’amener l’économie du Canada — et surtout celle du Québec — au rang de poids lourd du G7. Et je veux que Rivière-du-Nord soit sur la “map” dans cette économie-là. » — Mary-Helen Walton



<h2>L’attente</h2>



Le dévoilement de la candidature de Mme&nbsp;Walton s’est fait attendre. Elle explique que six personnes souhaitaient représenter le Parti libéral dans Rivière-du-Nord. « C’était quand même assez impressionnant et ils étaient tous de bons candidats », affirme-t-elle. Le Parti libéral a pris le temps d’évaluer le profil de chacun avant de faire son choix.



« Alors ça a pris du temps. Oui, on a attendu, on était un peu stressés, mais j’ai vraiment aimé qu’ils prennent leur décision de façon minutieuse. J’espère, par respect pour les autres qui voulaient se présenter, faire du bon travail. » — Mary-Helen Walton



De plus, Mme&nbsp;Walton se dit très impressionnée par les candidats et candidates du Québec, notamment pour leur engagement envers la langue et la culture québécoise. Elle mentionne avoir rencontré les candidats de Blainville et de Mirabel, et avoir constaté leur volonté de travailler ensemble pour les Laurentides.

L’événement s’est tenu le lundi 14 avril dernier au Méridien 74 et a rassemblé plus de 250 personnes issues de 30 organismes.



Organisée en collaboration avec le Centre d’action bénévole (CAB) et animée par Marc Laurin, cette soirée fut ponctuée de moments musicaux offerts par le Collectif de la Cité. Ce fut une occasion privilégiée de célébrer et de remercier chaleureusement celles et ceux qui, jour après jour, s’investissent pour le mieux-être de la communauté.



Dans son allocution, le député de Saint-Jérôme a tenu à exprimer toute sa reconnaissance : « Ce qui vous réunit tous, ce qui vous habite, c’est la soif d’un monde meilleur. C’est en donnant que vous recevez et c’est par vos actions que vous parlez le plus fort. Vous êtes près de 250 bénévoles présents ici ce soir et comme député, j’ai le pouvoir de dire&nbsp;: au nom de tout Saint-Jérôme, un immense merci ! »



Louise Sutterlin, quant à elle, a souligné la portée humaine de leur engagement : « C’est une belle occasion de vous dire merci de votre engagement, merci de votre dévouement, vous changez des vies! Vous sauvez des vies! Vous mettez un baume sur le cœur de tous ceux qui en ont besoin. Au-delà de tout ça, vous rappelez que la bonté, la solidarité et l’humanité sont encore là avec nous, et ça, c’est très important. »



Le député et ses collaborateurs tiennent à remercier tous les partenaires de l’événement :



Traiteur Courtemanche ;



Les musiciens du Collectif de la Cité ;



Les jeunes bénévoles de la polyvalente Saint-Jérôme qui ont servi les convives ;



Prana Café pour les boissons et café ;



Le Coffret pour le prêt de la salle ;



Équipe TAPAJ qui s’est occupé de monter la salle ;



Buanderie Sanitaire Inc. ;



L’animateur de la soirée, Marc Laurin.

Le député de Saint-Jérôme, Youri Chassin

Un grand succès pour la soirée de reconnaissance des bénévoles

Elle explique que son parcours l’a naturellement menée vers ce parti, dont la plateforme électorale, tant canadienne que québécoise, correspond à ses convictions profondes. Travailler avec eux allait de soi, dit-elle.



Mme&nbsp;Morrissette considère que plusieurs enjeux touchent directement Rivière-du-Nord. En tête de liste&nbsp;: l’économie, qu’il faut redynamiser, surtout dans le contexte actuel avec les États-Unis. Elle cite aussi le logement, la criminalité, les aînés, et pour le Québec, la langue française.



« Ce que j’aime aussi, c’est que M.&nbsp;Poilievre respecte les compétences provinciales. Ce sont les gouvernements provinciaux qui savent ce qui est le mieux pour leur monde, et pour moi, c’est fondamental. »



Elle mène une campagne de terrain, très active sur les réseaux sociaux et présente dans les événements. Elle dit prendre le temps de répondre aux gens. « La campagne de cette année est totalement différente de celle de 2021. C’est un autre niveau. »



<h2>Une feuille de route impressionnante</h2>



Par le passé, elle a travaillé en politique provinciale avec la députée Karine Vallière en Estrie, dans le comté de Richmond. Lorsque Mme&nbsp;Vallière a choisi de ne pas se représenter, c’est Alain Rayes, ancien député conservateur, maintenant indépendant, qui lui a proposé de s’engager au sein du Parti conservateur.



Mme&nbsp;Morrissette a ensuite participé à la campagne d’Andrew Scheer, puis s’est impliquée dans celle d’Erin O’Toole. En 2021, elle est devenue candidate et a aussi encadré les 78&nbsp;autres candidats au Québec. En pleine pandémie, pour garder une cohésion d’équipe, elle a organisé des rencontres hebdomadaires sur Zoom. « Honnêtement, ça a été vraiment un succès », affirme-t-elle.



Par la suite, elle s’est impliquée dans la course à la chefferie de Pierre Poilievre, devenant co-directrice pour le Québec. Elle a ainsi parcouru la province aux côtés de M.&nbsp;Poilievre et dit avoir appris à connaître l’homme derrière le politicien. « Pierre Poilievre est quelqu’un de très honnête et très transparent, et c’est pourquoi je me suis vraiment reconnue dans le Parti conservateur. »



« Même si le comté est difficile, si on veut faire une différence, c’est un travail qui ne se fait pas nécessairement en une campagne. Ça peut être sur deux ou trois. Mais à la longue, ce qui est important, c’est le message qu’on porte. Moi, en faisant du porte-à-porte, en allant à la rencontre des gens, chaque personne à qui j’explique pourquoi je suis là et ce que je veux faire, si je l’amène à réfléchir, à se questionner, à aller s’informer sur mon parti, c’est déjà une victoire. » — Patricia Morrissette



Patricia Morrissette espère que sa campagne permettra d’ouvrir un dialogue franc avec les citoyens de Rivière-du-Nord, et de faire entendre la voix conservatrice dans les débats qui comptent pour la région.

Candidature libérale : Walton mise sur l’économie et la confiance

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