« Le cinéma Pine est un cinéma vraiment magnifique. Pour les élèves, c’est une très belle source de motivation, mais aussi et ultimement une source de fierté quand un projet est retenu et projeté sur grand écran », explique Alain Vézina, enseignant au département du Cégep de Saint-Jérôme depuis 25 ans.



« C’est extraordinaire comme opportunité! Je dirais que c’est autant stimulant pour les élèves que le prof », renchérit-il.



<h2>Un projet pédagogique</h2>



Inciter les spectateurs à fermer leur cellulaire et à garder le silence durant la projection du film est le mandat que les jeunes avaient à mettre en images en créant une courte vidéo de 40 secondes.



« C’est d’abord et avant tout un projet pédagogique. Le tout s’est très bien harmonisé. D’un côté, le concept du message et, de l’autre, répondre aux exigences pédagogiques », explique M. Vézina.



Les élèves des trois classes de première année, soit 56 jeunes, ont scénarisé, conçu et réalisé leur première courte vidéo, dans le cadre du cours d&#8217;Initiation à la création vidéo. Ils avaient une liste d’exigences techniques pour valider leur compréhension du fonctionnement de la caméra et de plans techniques.



D’ailleurs, les étudiants ont eu la possibilité de tourner avec l’équipement renouvelé du Collège. Ce projet évalué de première session s&#8217;inscrit dans la nouvelle grille de cours actualisée à l’automne 2023.



Sur un total de neuf projets, la direction du cinéma Pine a choisi les trois équipes gagnantes. Chaque oeuvre originale sera présentée en avant-première des films durant quatre mois.

Une capture d’écran des trois projets qui se sont distingués dans le cadre du cours d'Initiation à la création vidéo.

Face au vieillissement de la population, ces chiffres vont s’aggraver dans les prochaines années. Dès l’âge de 65 ans, le risque de développer un trouble neurocognitif majeur double tous les cinq ans. D’ici 2040, le nombre de personnes atteintes sera de plus de 300 000 personnes.



Face à cette réalité, la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer souligne l’urgence d’agir pour favoriser le diagnostic précoce afin de privilégier la qualité de vie pour les personnes vivant avec la maladie et leurs proches, le plus longtemps possible. 



C’est dans cette optique que, ce mercredi 17 janvier, sera présentée la conférence gratuite en ligne Mémoire et vieillissement : Quand faut-il consulter? par Dr Ziad Nasreddine, neurologue et directeur de l’Institut et Clinique MoCA.



« Il est crucial d’intervenir dès l’apparition de signes précurseurs pour ralentir la progression des troubles neurocognitifs des stades légers vers les stades modérés et avancés de la maladie. Cette conférence vise à fournir des outils tant aux personnes préoccupées par des troubles de la mémoire qu&#8217;aux professionnels de la santé de première ligne, afin qu&#8217;ils puissent mieux répondre aux préoccupations des Québécois et assurer un suivi optimal dès l&#8217;apparition de plaintes pour des oublis bénins », souligne Sylvie Grenier, directrice générale de la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer.



<h2>Des services dans la région</h2>



La <a href="http://www.alzheimerlaurentides.com" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Société Alzheimer Laurentides</a> est là pour accompagner les gens dès les signes précurseurs et tout au long du parcours avec la maladie, en proposant des services ici même, dans la région. Information, soutien, répit et formation sont offerts aux personnes vivant avec un trouble neurocognitif et aux proches aidants. 



Pour accéder à un soutien : 1 800 978-7881. 



<h2>Avancées thérapeutiques</h2>



L&#8217;année 2023 a été marquée par des avancées thérapeutiques significatives. Le 6 juillet 2023, la Food and Drug Administration (FDA) américaine a annoncé l&#8217;approbation des essais du Lecanemab, commercialisé sous le nom de Leqembi, médicament destiné aux personnes au stade léger d&#8217;un trouble neurocognitif, visant à ralentir sa progression. Ce médicament fait actuellement l&#8217;objet d&#8217;un examen par Santé Canada.



Par ailleurs, la Société Alzheimer demeure l&#8217;un des principaux contributeurs canadiens à la recherche. Depuis 1989, plus de 70 millions de dollars ont été investis sous forme de bourses et de subventions pour financer des recherches novatrices sur les troubles neurocognitifs, grâce au Programme de recherche de la Société Alzheimer. Ces efforts ont permis d&#8217;améliorer la qualité de vie des personnes touchées et ont contribué à une meilleure compréhension et prise en charge des troubles neurocognitifs.



Une autre avancée notoire en 2023 au Québec a été l&#8217;adoption, le 7 juin, du projet de loi 11 par l&#8217;Assemblée nationale. Ce projet vise à élargir les critères d&#8217;admissibilité à l&#8217;aide médicale à mourir. La loi prévoit un délai maximal de 24 mois à partir de cette date pour mettre en place des mesures permettant aux personnes atteintes de maladies graves et incurables telles que la maladie d’Alzheimer de faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir. La Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer a participé activement aux consultations publiques tout au long des discussions de ce projet de loi.

Société Alzheimer Laurentides: pour du soutien dès les premiers signes

C’est un bâtiment de 126 logements qui a été érigé à proximité du centre-ville de Saint-Jérôme qui sera bénéfique à des aînés autonomes ou en légère perte d’autonomie à Saint-Jérôme. La construction de cet édifice, une initiative de l’organisme Manoir Station 7, représente un investissement de près de 32,7millions de dollars. C’est avec la firme d’ingénieurs firme Sylvain Parr et Associés que le projet a été réalisé.



« Je suis très content, car c’est un projet qui répond à un grand besoin de densification au cœur de Saint-Jérôme. En plus ça permet aux aînés d’être à proximité des services hospitaliers qui sont à environ 900 mètres du manoir. En plus de bénéficier de logements abordables, ça leur permet de s’impliquer dans leur milieu et de profiter d’agréables espaces communs pour socialiser. Le parcours n’a pas été de tout repos, mais il en aura valu la peine! », exprime Youri Chassin, député de Saint-Jérôme et adjoint parlementaire du ministre de la Santé.



Le projet se voit accueilli à bras grand ouverts avec le contexte actuel de la crise du logement, qui va permettre à cette population de bénéficier d’installations adaptées.



« Dans le contexte de pénurie de logements que nous connaissons, on ne peut que se réjouir d’augmenter ainsi notre offre de logements sociaux et abordables sur notre territoire. Un tel projet permettra également à des personnes aînées de rester dans leur milieu, ici même à Saint-Jérôme. », se réjouit le maire de Saint-Jérôme Marc Bourcier.



<h2>Des détails techniques importants</h2>



Afin d’amener à terme la réalisation de ce projet, plusieurs enjeux ont été pris en compte. L’un d’entre eux était l’accessibilité universelle pour les aînés. « Certaines choses des plans ont été modifiées pour répondre aux besoins des aînés qui sont essentiels dans un tel bâtiment. », explique une architecte de la firme d’ingénieurs-conseils Sylvain Parr et Associés.



« C’est de penser à la logistique de la disposition des salles. De veiller à comment le tout sera aménagé. Le projet respecte des critères d’accessibilité universelle très clairs, par exemple on remarquera que chacun des étages possède sa couleur maîtresse pour permettre aux aînés de savoir que chacune correspond à un étage précis. C’est aussi de penser au type de mobilier, à la cuisine et le choix des couleurs qui permettra un contraste assez grossier pour les personnes ayant des problèmes de visions. », ajoute-t-elle.



Le bâtiment a aussi été conçu en respectant plusieurs critères sur le plan énergétique. « Dans le cadre du projet, des simulations énergétiques ont été effectuées de manière à concevoir et construire le bâtiment de façon écoresponsable. Certains matériaux utilisés à la construction sont recyclables et écoresponsables également. Le projet est également certifié Novoclimat en raison de sa faible consommation énergétique. », explique un surveillant de chantier de la firme Sylvain Parr et Associés.

Bibliothèque du Manoir Station 7 à Saint-Jérôme

Cégep de Saint-Jérôme | Des vidéos réalisées par des étudiants propulsées sur grand écran

Un projet pédagogique