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Construction d’une école secondaire à Prévost: «Y’a une guerre politique qui se fait sur le dos des enfants»-Paul Germain, maire de Prévost

Le maire Paul Germain.
Photo Mychel Lapointe

Construction d’une école secondaire à Prévost: «Y’a une guerre politique qui se fait sur le dos des enfants»-Paul Germain, maire de Prévost

Publié le 19/02/2019

Mathieu Locas

La direction de la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord estime que ses besoins en matière de construction d’école secondaire, dans l’agglomération de Saint-Jérôme, se retrouvent à l’ouest de l’autoroute 15, dans le secteur Bellefeuille. Cette analyse fait bondir le maire de Prévost Paul Germain.

«Les écoles secondaires de Saint-Jérôme drainent les élèves des villes autour. Il n’y a aucune logique de faire transporter des enfants pendant 45 minutes le matin et 45 minutes le soir. Et ensuite, on fait des campagnes sur la persévérance scolaire. Comment veux-tu réussir à l’école quand tu passes autant de temps dans l’autobus à chaque jour?»,se questionne Paul Germain.

Et le maire ne décolère pas. «La Commission scolaire présente des chiffres qui n’ont aucun bon sens. Pour Prévost, elle nous dit que les besoins seraient d’une école de 800 places, alors que plus de mille élèves sont transportés en autobus vers Saint-Jérôme. J’ajouterais qu’il y a quelques centaines d’élèves de notre ville qui étudient dans des établissements privés. Je suis persuadé qu’on pourrait en récupérer entre 50 et 100 si nous avions une école secondaire sur notre territoire. Y’a une guerre politique qui se fait sur le dos des enfants et ce n’est pas sain.»

Projet sur la table

Ça fait plusieurs années que Prévost travaille pour avoir une école secondaire sur son territoire. La députée provinciale Marguerite Blais en a même fait une promesse durant la dernière campagne électorale. «Nous voulons que la nouvelle école fasse partie d’un projet structurant. On a un projet de construction d’un centre culturel et une bibliothèque adjacents à cette nouvelle école. C’est pourquoi la nouvelle école profiterait à toute la communauté», de conclure Paul Germain.