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Dans toutes les écoles secondaires québécoises: Québec investit 1,5 M$ pour déployer SEXTO

Pour l’annonce de mercredi dernier, on retrouve l’équipe de coordination du projet SEXTO. De gauche à droite: Me Louis-David Bénard, procureur au BAJ du DPCP, l’agent Robin Pouliot, lieutenant Serge Boivin, tous deux du Service de police de la Ville de Saint-Jérôme, Me Marc Forgues, procureur en chef adjoint au BAJ, et Me Maxime Ouellette, procureur au BAJ. 

Dans toutes les écoles secondaires québécoises: Québec investit 1,5 M$ pour déployer SEXTO

Publié le 04/03/2021

Le gouvernement du Québec investit 1,5 M$ sur cinq ans pour implanter le programme SEXTO dans toutes les écoles secondaires québécoises.

Rappelons que SEXTO est un outil développé en 2016 par le service de police de Saint-Jérôme pour prévenir et contrer l’intimidation et la cyberintimidation.

Mercredi dernier (au moment de l’annonce de la nouvelle), le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a salué le soutien apporté au projet SEXTO.

Pornographie juvénile

Il faut savoir, comme l’expliquent les autorités, qu’«en droit criminel canadien, le sextage entre adolescents peut constituer une forme de pornographie juvénile».

La nouvelle d’implantation de SEXTO à l’échelle du Québec est le fruit d’une collaboration entre des services de police, des établissements scolaires et le Bureau des affaires de la jeunesse (BAJ) du DPCP.

«Le projet a été élaboré en conformité avec les principes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. Il répond aux besoins des jeunes et les aide dans leur développement. Il tient également compte des intérêts des victimes, favorise la responsabilité des adolescents par la prise de mesures offrant des perspectives positives et mise sur la réadaptation et la réinsertion sociale».

«Cette mesure non judiciaire novatrice vise à prévenir le sextage et à limiter les conséquences pour les jeunes impliqués, tout en permettant aux intervenants des milieux scolaire, policier et judiciaire de régler une situation dans un délai moyen de quatre jours seulement»souligne-t-on du côté du DPCP.

Guilbault

Rappelons qu’en mars 2019, la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, était venue à Saint-Jérôme pour annoncer que Québec investissait 75 000 $ pour l’implantation de la trousse SEXTO sur le territoire de Laval et de Lanaudière.

«C’est une priorité d’assurer la protection de nos jeunes», avait déclaré à cette occasion Mme Guilbault.

Cette fois-ci, on franchit un grand pas de plus.