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Dans un an à la mairie

Dans un an à la mairie

Publié le 21/08/2020

MATHIEU LOCAS

La troisième semaine d’août est synonyme de rentrée. Alors que les jeunes se préparent pour l’école, les politiciens rentrent au bercail.  A pareille date l’an prochain, nous serons en pleine campagne municipale.

A Saint-Jérôme, à quoi ressemblera la course. Pour les besoins de l’exercice, je fais volontairement abstraction de la situation devant les tribunaux de Stéphane Maher, car si le maire remporte sa cause, il sera en campagne alors que s’il perd, il risque d’y avoir plusieurs candidats.

Peu importe le résultat judiciaire, je ne verrais pas pourquoi il n’y aura pas de  course à la mairie cette fois. En 2017, Stéphane Maher et son parti présentaient un bilan en lien avec leurs promesses électorales. En d’autres mots, comme je me plais souvent à le dire, puisque le «Frigidaire» n’était pas cassé, à quoi bon le changer.

Cette fois, le scénario est différent. Voici donc les candidats potentiels.

Il y a une équipe composée de Mario Fauteux, et Nathalie Lasalle, que l’on pourrait qualifier d’opposition officielle. Est-ce qu’un des deux pourrait se présenter à la mairie. À voir!  Plusieurs ont l’impression que leur candidat à la mairie attend dans l’anti-chambre depuis plus d’un an. Je parle ici de l’ancien conseiller et député Marc Bourcier. Est-ce que la conseillère indépendante Johanne Dicaire fait partie de ce groupe? Je ne sais plus. Dans le passé, ce ne sont pas toutes les personnes nommées ci-haut qui avaient de l’estime politique pour la conseillère de Saint-Antoine.

Politiquement, ce groupe a réussi à déstabiliser le maire à quelques occasions depuis deux ans. Cependant, les thèmes d’attaques se limitent souvent à la taxe police et aux dépenses en infrastructure (complexe soccer, illumination de la Cathédrale etc). Des sujets qui touchent principalement les propriétaires. Le virage à 180 degrés dans la gestion des matières résiduelles aurait pourtant été une belle occasion de gagner des points politiques auprès de tous les citoyens, propriétaires et locataires. Et surtout de démontrer que la politique n’est pas toujours une affaire de KO. Des coups au corps affaiblissent aussi l’adversaire. C’est ce qu’avait fait Vision Saint-Jérôme de 2010 à 2013.

Marc-Olivier Neveu et Simon Lynch forment le Mouvement jérômien. Leurs sorties publiques se retrouvent principalement sur les médias sociaux. Très présents à la période de questions du temps où le conseil municipal se réunissait en public, ils amènent des idées progressistes. Est-ce que l’un des deux ira pour la mairie ou ils vont viser des postes de conseillers? Une chose est claire, ils ne sont pas près de se rallier à l’équipe Fauteux-Lasalle-Bourcier.

Parlant de ceux qui sont loin de se rallier à ce trio, il y a le conseiller indépendant Benoit Beaulieu. Si sa collègue Lasalle a manqué quelques occasions de gagner des points sur des sujets grand public, Benoit Beaulieu en a marqués au début de l’été avec une possible pénurie d’eau à Saint-Jérôme.  Le maire en a pédalé un coup pour finir par jeter le blâme sur le service des communications. Sera-t-il candidat à la mairie en 2021. Pense pas! Par contre, il aimerait s’accrocher à un candidat à la mairie vedette pour siéger un autre quatre ans au conseil.

Et autour de la table du conseil. Que Stéphane Maher y soit ou pas, j’ai de la difficulté à voir l’un d’entre-eux à la mairie. En fait, le plus compétent et au fait de ses dossiers est sans contredit François Poirier. Aux dernières nouvelles, il n’a pas trop le goût de tester l’eau de la piscine.

En vrac

Sylvie Fréchette : Son expérience sur la scène fédérale lui a laissé un goût amer. Et je ne sais pas si elle réside sur le territoire de Saint-Jérôme.

Martin Pigeon : Conseiller de l’ère Gascon, il a présenté une équipe complète en 2013. Au tournant de la cinquantaine. Va-t-il tenter sa chance à nouveau?

Robert Carrière : Conseiller à Saint-Antoine et à Saint-Jérôme jusqu’en 2013, sa carrière a pris une nouvelle tournure depuis deux ans, à titre d’attaché politique du député Youri Chassin. Cette expérience de la politique provinciale lui a-t-elle redonné la piqûre?

L’auteur de ces lignes : PAS PANTOUTE, même si vous êtes quatre ou cinq à m’en avoir parlé.

 

Je demeure disponible à mathieu.locas@hotmail.com

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