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De la part des syndicats FSSS–CSN: Une carte géante pour Marguerite Blais

La vice-présidente régionale de la FSSS-CSN, Luce Melançon, a livré la carte géante à Marguerite Blais.

De la part des syndicats FSSS–CSN: Une carte géante pour Marguerite Blais

Publié le 17/12/2019

Avec le temps des Fêtes qui est à nos portes, les dirigeants de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) ont choisi d’aller porter, le 5 décembre dernier, une carte de souhaits géante à la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants et députée de Prévost, Marguerite Blais.
«En tant que ministre responsable des aînés(es), vous savez à quel point le soutien des services publics, tout au long de la vie, est essentiel pour assurer à chacune et à chacun le droit de vivre et de vieillir dans la dignité», écrivent, notamment, les gens du syndicat dans la carte de souhaits remise au bureau de Marguerite Blais.
Mesurer l’attachement
En fait, pour le syndicat, «l’année 2020 sera l’occasion de mesurer l’attachement véritable de la ministre et de tous ses collègues de la CAQ à l’égard de services publics de qualité».
Car, «pour sortir nos réseaux de la crise actuelle, il faudra investir dans le principal atout des services publics: celles et ceux qui les assurent, au quotidien».
Le cœur et l’âme
On aura compris qu’on fait ici référence aux négociations qui auront cours en 2020 entre les syndicats et l’État.
«Nos services publics ont souffert grandement des politiques d’austérité et des compressions budgétaires imposées par les gouvernements qui se sont succédé depuis 20 ans. Les travailleuses et les travailleurs qui sont le cœur et l’âme de ces services à la population en ont fait les frais si lourdement qu’aujourd’hui les services publics ne constituent plus du tout un employeur de choix, ni pour les jeunes qui réfléchissent actuellement à leur choix de carrière, ni bien sûr pour celles et ceux qui croulent sous la surcharge au quotidien. Un grand coup de barre s’impose dès maintenant. L’État québécois a les moyens d’assurer de bonnes conditions de travail à tous ses salariés(es). C’est une question de choix politique», évalue le président de la FSSS–CSN, Jeff Begley.