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De passage à Saint-Jérôme: «Nous sommes de retour…» -Yves-François Blanchet

«Les gens ne sont pas obligés de voter pour nous. Il faut leur en donner le goût», souligne Yves-François Blanchet.
Photo Mychel Lapointe

De passage à Saint-Jérôme: «Nous sommes de retour…» -Yves-François Blanchet

Publié le 23/01/2019

«Il n’y a plus personne de sérieux, aujourd’hui, qui dit que le Bloc est un parti moribond. Nous sommes de retour…», disait Yves-François Blanchet, nouveau chef du Bloc québécois, samedi matin à Saint-Jérôme, alors qu’il rendait visite au député Rhéal Fortin et à un groupe de militants du comté de Rivière-du-Nord, réunis en assemblée générale.

Il s’agissait, soulignait-il, de la première sortie officielle du nouveau chef depuis son élection (sans opposition) dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.

Pas obligés

Qualifiant de «sacrées pointures» les députés actuels du Bloc, Yves-François Blanchet a tenu à exprimer que, s’il n’en tient qu’à lui, la campagne électorale d’octobre prochain permettra à la formation politique qu’il dirige dorénavant d’être au cœur de la bataille au Québec.

Faisant le calcul qu’advenant que le Bloc puisse compter sur 100 % des votes du Parti québécois, 50 % des votes de Québec solidaire et 25 % des votes de la Coalition Avenir Québec (obtenus lors de la dernière élection au Québec), M. Blanchet évalue à 35 le nombre de sièges que le Bloc québécois pourrait aller chercher à la prochaine élection.

Il est, par contre, lucide.

«Les gens ne sont pas obligés de voter pour nous. Il faut leur en donner le goût. Pas sûr qu’on a été bons depuis deux ans…», dira-t-il.

Fortin

S’il y en a un qui a vécu intensément la période à laquelle fait allusion Yves-François Blanchet, c’est bien le député Rhéal Fortin qui, de son propre aveu, a traversé une année 2018 «très chargée en émotions de toutes sortes». Lui qui, en plus des querelles intestines au Bloc québécois, a eu à vivre un cancer de sa sœur et le décès de sa conjointe, également du cancer.

N’empêche que c’est, déclare-t-il, avec enthousiasme et optimisme qu’il «entame le dernier droit en vue du rendez-vous électoral d’octobre». «Fier» qu’il est du travail accompli.

«Depuis octobre 2015, nous avons livré la marchandise», indique M. Fortin.