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À défaut d’avancées, des CPE des Laurentides seront en grève dès le 12 février

Des CPE des Laurentides seront en grève dès le 12 février si une entente n’est pas conclue entre la CSN et l’association patronale des CPE des Laurentides.

À défaut d’avancées, des CPE des Laurentides seront en grève dès le 12 février

Publié le 07/02/2018

Toujours en négociation sur les clauses régionales et locales de leurs conventions collectives échues depuis le 31 mars 2015, le Syndicat des travailleuses en CPE région Laurentides refuse les demandes de l’association patronale et une grève est envisagée.

Bien qu’une entente nationale soit intervenue le 6 novembre dernier sur les clauses monétaires, des CPE des Laurentides sont toujours en négociation et les employeurs tentent maintenant de diminuer les conditions des travailleuses.

Les directions des CPE en veulent plus

Au coeur de ces négociations, les demandes des directions concernant les horaires risquent non seulement d’imposer des fluctuations dans les revenus des travailleuses, mais aussi d’augmenter la précarité d’emploi d’un milieu de travail quasi totalement occupé par des femmes. «Faut-il rappeler que depuis des années, notre salaire n’est majoré que par des taux inférieurs à l’inflation, calqués sur ceux accordés à la fonction publique? Pourtant, en tout respect, notre salaire est de 20 % inférieur à celui d’un technicien en loisirs. Nos conditions d’emploi sont donc essentielles» affirme Danielle Deschatelets, présidente du Syndicat des travailleuses en CPE région Laurentides (CSN). Elle ajoute que le réseau a subi de nombreuses coupures depuis deux ans et que les travailleuses en ont payé le prix, tout comme les services aux enfants.

Dans ce contexte, devant ces demandes patronales annoncées à la dernière minute, le syndicat estime n’avoir d’autre choix que de répliquer. «Ça a assez duré, nous n’acceptons pas d’autres reculs et nous prendrons les moyens et ils iront jusqu’à la grève, si nécessaire. Les directions dont les mandats proviennent des conseils d’administration doivent se rappeler que leurs demandes risquent non seulement de miner la bonne entente, mais qu’elles se détachent de la saine gestion nécessaire à chacun des CPE, CPE financés par des fonds publics» conclut Mme Deschatelets.