Le préfet de la MRC de La Rivière-du-Nord, Xavier-Antoine Lalande, n’a pas manqué de souligner l’importance de croire en soi et de poursuivre ses rêves. Le Défi OSEntreprendre, selon lui, est le tremplin par excellence pour mettre en lumière ce qui se fait de beau dans la région.



Les lauréats sont, dans le volet Création d’entreprise : John Marcel Tremblay, Louis-Philippe Beaudoin Morin, Frédéric Pelletier, Noémi Beaulieu et Louis Morin de Herman Brasserie Artisanale inc. (catégorie Commerce), Thalia Bastien de Thalia Éco inc. (catégorie Exploitation, transformation, production), Jessica Lusignan, Miriam Magnan Dallaire et Mélissa Lebrun de Mathilda Café (catégorie Services aux individus), Jean-Philippe Lécuyer de ENOV (catégorie Services aux entreprises), Rami Raya, Vincent Droghini et Alexandre Brissette de Serrurier Viralex inc. (catégorie Services aux entreprises – Prix coup de coeur local), ainsi que Nassim Zrihni et Hélène Sénécal de TonStyle (catégorie Innovations technologique et technique).



De plus, s’étant distingué dans le cadre du volet Faire affaire ensemble, l’on retrouve Yannick Achim de Yannick Fromagerie.



À noter que lors de ce gala, des bourses totalisant près de 2 400 $ ont été décernées à ces entrepreneurs.



<h2>Un partenariat gagnant</h2>



Si le Défi OSEntreprendre MRC de La Rivière-du-Nord est devenu un incontournable pour propulser l’esprit d’entreprendre sur son territoire, c’est grâce à l’étroite collaboration de ses partenaires du milieu.



En effet, pour inspirer le désir d’entreprendre dans la région, la MRC a pu compter sur de nombreux collaborateurs et partenaires, dont&nbsp;le député de Saint-Jérôme, Youri Chassin, les Villes de Saint-Jérôme, Prévost, Saint-Colomban, Sainte-Sophie et Saint-Hippolyte, le CAE Rive-Nord, la Chambre de commerce et d’industrie Saint-Jérôme métropolitain (CCISJM) et la Caisse Desjardins de La Rivière-du-Nord.

Ils ont notamment livré à son bureau de circonscription deux grandes portes, symbolisant ainsi la porte qui, estiment-ils, «&nbsp;devrait être grande ouverte à l’expansion du réseau public et qui devrait être fermée au secteur privé&nbsp;».



Or, selon eux, le plan santé du ministre Dubé ouvre grande la porte au privé en prévoyant que les services sont fournis par des établissements qui « peuvent être soit publics, soit privés ».



Par voie de communiqué, le Conseil central des Laurentides (CSN) souligne que «&nbsp;la réforme du gouvernement de la CAQ s’appuie entre autres sur l’ouverture d’hôpitaux entièrement gérés par le secteur privé, l’encadrement plutôt que l’abolition des agences de placement personnel ainsi que sur une nouvelle mégastructure, Santé-Québec, qui pourra accélérer les projets de privatisation et de sous-traitance&nbsp;».



Pour la CSN, les idées mises en avant par la CAQ ne sont pas nouvelles. «&nbsp;Au contraire, elles ne font que pousser plus loin les mauvaises solutions mises en place par les précédents gouvernements. Selon nous, la solution pour offrir un service vraiment accessible et de proximité dans chaque région passe par un renforcement du secteur public, notamment par le réinvestissement dans les CLSC. Il faut aussi sortir de l’hospitalocentrisme qui est néfaste pour les patients&nbsp;», indique l’organisation.



<figure class="wp-block-image size-large"><img src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/04/csn-b-853x640.jpg" alt="Syndiqués CSN du Conseil central des Laurentides" class="wp-image-84731"/><figcaption>Hugo Lajoie, directeur de bureau de la CAQ à Saint-Jérôme, Kevin Venne, Syndicat des travailleuses et travailleurs des Laurentides en santé et services sociaux – CSN et Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides.</figcaption></figure>



<h2>Le statu quo n’est plus une option</h2>



« Le statu quo en santé et dans les services sociaux n’est plus une option et nous avons des solutions pour renforcer le réseau et les services aux usagers, affirme la présidente du Conseil central des Laurentides &#8211; CSN, Chantal Maillé. Nous proposons une déprivatisation, une décentralisation et davantage de démocratie. Le gouvernement va dans le sens contraire!&nbsp;»



L’organisation syndicale est d’avis que, «&nbsp;pour assurer la pérennité de nos services publics gratuits, universels, accessibles et de qualité, il faut faire preuve de courage politique en ramenant tous les services dans le secteur public. Saupoudrer des postes de cadre un peu partout n’est pas suffisant pour assurer une vraie décentralisation. Ces cadres écouteront beaucoup plus leurs patrons de Québec que les employées ou la population locale&nbsp;».



Bien que le gouvernement promette que les services privatisés continueront d’être payés par l’assurance-maladie, la CSN souligne que les coûts sont systématiquement plus élevés dans le secteur privé que dans le secteur public.



«&nbsp;Au bout du compte, ce sont les travailleurs qui vont payer pour enrichir des entrepreneurs. Inévitablement, des choix budgétaires devront être faits : ou bien faudra-t-il rediriger des ressources qui ne pourront être investies ailleurs, ou bien sera-t-il nécessaire de réviser éventuellement la couverture de certains de ces services. Ces coûts se répercuteront inévitablement sur les régimes d’assurance collective déjà sous pression, dans tous les milieux de travail. Bref, nous allons toutes et tous payer la note&nbsp;», estime le syndicat.



Apprenez-en plus sur la <a href="http://www.csn.qc.ca/vraiment-public">campagne Vraiment public</a>.

Syndiqués devant le bureau de Youri Chassin à St-Jérôme

« Si le privé en santé ça fonctionnait, on le saurait »

La&nbsp;Sécurité publique du Québec soulignait que le débit de la rivière à Saint-Jérôme était déjà très fort avant l’aube, mardi.&nbsp;



Bien que le débit augmente d&#8217;heure en heure dans ce cours d&#8217;eau, il n’y aurait pas eu d’importantes inondations pour l’instant.&nbsp;



On indique à la station d&#8217;observation de Saint-Jérôme que l’eau était au niveau de 272 mètres cubes. De quoi obliger les autorités à demeurer sur un pied d’alerte sachant qu’en 2018, la rivière avait débordée à 340 mètres cubes causant d’importants dommages, obligeant la fermeture de rues.



Les résidents des rues Laviolette, Saint-Faustin, Perreault, Gagnon, Raymond-Pilon, Sarto et Boyer de même que sur le chemin de la rivière du Nord, aux adresses comprises entre le 1064 et le 1170, et le boulevard Lafontaine, aux adresses du 2080 jusqu’au 2120, sont invités de suivre les conseils de prévention et les consignes de sécurité.



Prévost



À Prévost, des sacs de sable ont été installés sur la rue Leblanc où les autorités s’attendent à des inondations prochainement.



Saint-Colomban



En raison de cette crue importante des eaux, le pont Mackenzie, situé entre Mirabel et Saint-Colomban au-dessus de la rivière du Nord, est fermé jusqu&#8217;à nouvel ordre.



Ailleurs&nbsp;



Toujours mardi matin, on rapportait des inondations significatives à Sainte-Agathe-des-Monts et à Mont-Tremblant.



D’autres inondations mineures ont été signalées à certains endroits sur les berges du lac des Deux-Montagnes et le long de la rivière des Mille-Îles.



Les autorités expliquent que la fonte de la neige provoquée par les chaleurs récentes et les pluies attendues au cours des prochains jours provoquent une montée des eaux.

Défi OSEntreprendre : et les lauréats sont…

Un partenariat gagnant