Au moment d’aller sous presse, on était toujours sans nouvelles du président-directeur général de Sagami-Savoura-Savoura Bio, Stéphane Roy, et son fils de 14 ans, disparus depuis mercredi dernier, au retour d’un voyage de pêche.
Selon les renseignements divulgués, ils auraient décollé du territoire de Lac-de-la-Bidière, à l’ouest de La Tuque, en Haute-Mauricie, en début d’après-midi mercredi et étaient attendus à Sainte-Sophie.
Depuis leur disparition, des hélicoptères et des avions des Forces armées canadiennes et de la Sûreté du Québec inspectaient un large territoire entre la Haute-Mauricie et Sainte-Sophie pour retrouver l&#8217;hélicoptère R44 piloté par Stéphane Roy qui, a fait savoir l’entreprise sur son site Web, «est un pilote d’expérience qui a à son actif de nombreuses heures de vol sur ce type d’appareil».
Ledit périmètre avait été réduit lundi dernier, après qu’on ait capté un faible signal sonore provenant, semble-t-il, du cellulaire de M. Roy, dans le secteur de Lac-de-la-Bidière.
Atterrissage raté
Par ailleurs, comme si les choses n’étaient pas déjà assez compliquées, le pilote d’un hélicoptère civil qui participait aux recherches pour retrouver Stéphane Roy et son fils a raté son atterrissage, dimanche après-midi aux environs de 14 h 45, dans un champ à proximité des installations de Sagami, à Sainte-Sophie.
Fort heureusement, rapporte la Sûreté du Québec, le pilote et les trois occupants s’en sont sortis sans blessures graves.
Au moment de l’atterrissage, l’appareil a versé sur le côté.
Tomates biologiques
En juillet 2018, Savoura Bio a investi 32 M$ à son entreprise de Saint-Janvier de Mirabel pour la construction d’un complexe de serres (sur une superficie de 6,1 hectares) destiné à la production de tomates biologiques 100 % québécoises destinées à approvisionner les réseaux de distribution du Québec et nord-américain.
&nbsp;

Nicolas T. Parent
rédaction@infoslaurentides.com
Nombre d’invités de marque étaient conviés aux locaux de Moisson Laurentides, situés à Blainville, pour le dévoilement d’une nouvelle campagne majeure de financement, le jeudi 11 juillet.
La banque alimentaire a profité de l’occasion et de la présence de ces dignitaires de la région pour dévoiler l’objectif de la collecte de dons et de l’état actuel de sa campagne. C’est 2,4 M$ qui ont été amassés jusqu’à présent, ce qui représente 60 % d’un objectif total de 4 M$ étalé sur trois ans.
D’ailleurs, l’objectif total était dévoilé en présence des coprésidents du cabinet de la campagne, une équipe menée par Joé Bélanger, directeur général de la Caisse Desjardins Thérèse-De Blainville, et Valérie Delorme, fondatrice d’Hélibellule Mirabel.
On a profité également du moment pour nommer les autres membres de ce cabinet composé de Richard Perreault (maire de Blainville), Annie Blanchard (présidente de la franchise Le Superclub Vidéotron), Johanne Marin (vice-présidente de Garde-Robes Gagnon), Sylvain Robitaille (fondateur de Syscomax), Claude Charron (propriétaire de Fenêtres Magistral), ainsi que de Laurent Martineau (président du CA de Moisson Laurentides).
Vaste chantier
Pour nourrir plus de gens, un plus grand espace est nécessaire. C’est pourquoi Moisson Laurentides, appuyé d’experts et de partenaires, met sur pied un projet de relocalisation dans un bâtiment tout neuf. Ces millions amassés sont essentiels pour la réalisation de ce grand chantier.
Il est alors prévu de doubler la superficie de travail actuelle, devenue trop petite, de 10 000 pieds carrés pour atteindre plus de 20 954 pieds carrés. On pourra mieux accueillir les bénévoles, une source en main-d’œuvre essentielle, et réaliser plus efficacement le traitement de quelque 3,5 millions de kilogrammes de denrées alimentaires.
Les plans de ce nouveau bâtiment, qui sera situé non loin de l’emplacement actuel, à Blainville, prévoient une salle multifonctionnelle, un endroit de travail pour les bénévoles et une salle de transformation adaptée aux besoins de la clientèle du plateau de travail. La superficie de stockage sera doublée, avec quatre fois plus d’espace dédié à la congélation et la réfrigération. Une zone de tri à basse température est aussi prévue dans ces plans, afin de répondre aux besoins du programme de récupération en supermarchés (PRS), une initiative innovante de Moisson Laurentides, qui vise à contrer le gaspillage alimentaire.
«Cette relocalisation est nécessaire pour permettre à Moisson Laurentides d’augmenter le nombre d’organismes accrédités et ainsi augmenter le nombre de familles et de personnes vulnérables soutenues, précise-t-on, dans un communiqué acheminé à votre hebdomadaire. Les organismes accrédités ont soutenu 20 745 personnes en 2018, pour un taux de soutien de 43 % de la population vulnérable à faible revenu. Selon la croissance prévisible de la population, Moisson Laurentides pourra soutenir près de 27 200 personnes vulnérables, soit 6 700 de plus qu’actuellement.»
«Il m’est inconcevable de savoir que des enfants ne mangent pas à leur faim sur notre territoire. Des solutions pour combattre la faim existent. Il faut se donner les moyens pour les mettre en place. C’est pourquoi la Ville supporte le projet de Moisson Laurentides», déclare de son côté Richard Perreault, maire de Blainville, préfet de la MRC de Thérèse-De Blainville et partenaire de la campagne de Moisson Laurentides.
Notons que déjà, la Ville de Blainville a procédé à un échange de terrain, de même que Syscomax qui a réalisé les plans et devis du nouveau bâtiment, ce qui représente une contribution combinée d’une valeur de plus de 500 000 $.
Chaque dollar compte et contribue à combattre la faim dans la région. Pour contribuer à la campagne, consultez le site Internet de Moisson Laurentides au [www.moissonlaurentides.org/campagne].
&nbsp;
&nbsp;
&nbsp;
&nbsp;

Une campagne de financement majeure est lancée: Moisson Laurentides a un objectif de 4 M$

MATHIEU LOCAS
&nbsp;
Au cours des quatre derniers mois, j’ai brassé beaucoup de soupe. Je crois même être à l’origine des derniers cheveux blancs au cuir chevelu de mon patron André Juteau. Les dossiers des nids de poule, de la politique de la gestion des déchets, celui entourant la plainte au DGEQ pour Stéphane Maher et l’écocentre ont suscité beaucoup de réactions. Cette semaine, je laisse un peu la politique de côté et je vous invite à regarder la programmation de spectacles et d’activités à Saint-Jérôme.
Ça fait plusieurs années que Saint-Jérôme accueille des artistes. Je me souviens d’avoir vu Jean Leloup et plusieurs autres sur la défunte scène du parc de la Durantaye, dans les années 80 et 90. Mais cet été, WOW! Quelle brochette. Patrick Normand, Kaïn, Mes Aïeux, Loud, Patrice Michaud, Yves Lambert, Les sœurs Boulay, Laurence Jalbert et même un hommage à Boule Noire.
Il faut saluer le travail des fonctionnaires chargés du dossier. La plupart de ces artistes sont déjà montés sur la scène d’un gala de l’ADISQ pour y recevoir un prix. On a même réussi à attirer le groupe Mes Aïeux, hors du circuit depuis quelques années. Certains pourraient dire que ça aura été facile puisque l’une des membres, Marie-Hélène Fortin, demeure tout près, elle qui est conseillère municipale à Rosemère. Tout de même, il fallait être vite sur la gâchette. Le spectacle aura lieu le 27 juillet prochain.
Il y aura aussi les jeudis Découvertes et vendredis thématiques à l’amphithéâtre Rolland. Les mercredis seront consacrés à la famille à la Place des Festivités.
Notre histoire
Je vous invite aussi à découvrir votre histoire. La Société d’histoire de la Rivière-du-Nord ouvre ses portes les mardis et jeudis, au 101, place du Curé-Labelle, pour toucher et observer notre passé. Nous avons une histoire riche, que ce soit au niveau politique (Bernard Parent, l’un des derniers maire-député au Québec), économique (nos usines le long de la rivière et l’aventure Tricofil), culturelle (Pierre Lalonde à la radio de son père Jean, Boule Noire, Michel Cyr, les groupes des années 60, etc.), sportive (la famille Locas au hockey, nos exploits au baseball et balle-molle, nos athlètes Bergeron, Gagnon, Paquette, Charbonneau, Gauthier, Letourneau et Leblanc-Boucher présents aux Olympiques dans les années 90 et 2000) et sociale (nombreuses grèves et batailles syndicales). Sous la présidence de Henri Prévost, lui-même membre de l’une des familles les plus célèbres de Saint-Jérôme, la Société d’histoire a cumulé une quantité d’artéfacts en plus d’avoir réalisé plusieurs entrevues. Une simple visite sur leur site Web vous permettra de meubler quelques après-midis de pluie.
&nbsp;
Terrain de soccer
Plus haut, j’ai dit que je laissais «un peu la politique de côté». Je ne peux pas m’empêcher de revenir sur la sortie publique de Nathalie Lasalle, qui estime que le «timing» n’est pas le bon pour investir 25 millions de dollars pour un complexe de soccer. Les réactions sur Facebook tournaient autour de: «on devrait investir sur nos routes plutôt que dans le soccer». J’ai été le premier à dénoncer l’état des routes le printemps dernier et deux jours après mon article, la Ville fermait le pont Lapointe. Mais tout de même, ça serait une erreur de tourner le dos à un tel complexe. Nous sommes à l’aube d’une campagne fédérale et le gouvernement du Québec a les coffres pleins. Il faut profiter de l’argent disponible.
On peut marcher et mâcher de la gomme en même temps. À ce compte, pourquoi le gouvernement du Québec continue à investir dans le tourisme, la faune et les relations internationales? Aussi bien tout investir en santé et en éducation.
Un complexe du genre permettrait d’attirer des événements d’envergure provinciale et nationale et ainsi générer du tourisme à Saint-Jérôme. L’automne dernier, j’avais parlé à Sylvie Frechette qui, depuis, fait partie d’un comité pour la mise en place d’une piscine de 50 m, à Saint-Jérôme. Là aussi, il faudrait bouger pendant que l’argent est disponible dans les autres paliers de gouvernement.
&nbsp;
Je demeure disponible à mathieu.locas@hotmail.com.
&nbsp;

Disparus depuis mercredi dernier: sans nouvelles de Stéphane Roy et son fils