Par Mathieu Locas
Le Journal Infos Laurentidesa appris qu’un party organisé par des adolescentes pratiquant le cheerleading est à l’origine du dépistage massif tenu lundi et mardi à l’école secondaire Saint-Stanislas de Saint-Jérôme.
Le rassemblement aurait eu lieu au cours des derniers jours et regroupait au moins une cinquantaine de jeunes. Une source affirme même qu’un certain nombre d’élèves de la Polyvalente St-Jérôme se trouvaient sur place.
Au moment d’écrire ces lignes, la santé publique des Laurentides n’a pas demandé un dépistage massif pour les élèves de la Polyvalente St-Jérôme.
Courriel aux parents
Soulignons que samedi dernier, tous les parents des élèves de l’école secondaire Saint-Stanislas ont reçu un courriel de la direction de la Santé publique des Laurentides.
La communication disait:
«Une éclosion de COVID-19 est en cours à l’école Saint-Stanislas depuis quelques jours. À la suite de l’évaluation faite par la Direction de santé publique, il a été convenu de procéder à un dépistage de l’ensemble des élèves et des employés de l’école. (…). Même si votre enfant a eu un dépistage récemment, nous recommandons de lui faire passer un nouveau test compte tenu de la possibilité d’une exposition récente».
Au cours des deux derniers jours, les élèves des secondaires 1 à 5 et tout le personnel de l’école ont subi un test de la COVID à l’intérieur des murs de l’école.
Déplorable
Le président du Syndicat de l’enseignement de la Rivière-du-Nord, Christian Aubin était déçu d’apprendre cette situation.
«Je trouve ça déplorable car le Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord a déployé beaucoup d’efforts depuis le début de l’année scolaire pour permettre aux élèves de vivre une rentrée normale. Cette situation va créer une situation de stress qui n’était pas nécessaire».
Au moment d’écrire ces lignes, il n’était pas question de fermer l’école secondaire Saint-Stanislas.
NEUF CAS DÉCLARÉS
(MY.L.) À la direction du Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord (CSSRDN) on n’avait pas beaucoup de commentaires à formuler sur le dossier, comme le dira Nadine Brochu, conseillère en communication.
Tout au plus, on nous a confirmé qu’il y avait effectivement deux journées de dépistage (lundi et mardi).
On parlerait également de neuf cas positifs (en début d’après-midi lundi) annoncés par la Direction de la santé publique des Laurentides.
D’ailleurs la décision de tenir deux jours de dépistage émane de l’organisme.
«On se met à la disposition de la santé publique» de préciser Nadine Brochu, pour expliquer la part du CSSRDN dans le dossier.
Pas dans les locaux
Précision importante s’il en est une, Mme Brochu souligne que l’événement en question ne se serait pas tenu dans un bâtiment du CSSRDN.
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Ce que tous redoutaient avec appréhension est finalement arrivé: une bonne partie du Québec basculera dans la nuit de mercredi à jeudi, sur le coup de minuit, en zone rouge, incluant les trois MRC des Basses-Laurentides (Mirabel, Deux-Montagnes et Thérèse-De Blainville), faisant partie intégrante de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), de même que celle de la Rivière-du-Nord.
La nouvelle est tombée lundi, en fin d’après-midi. Le premier ministre du Québec, François Legault, a en effet confirmé que ces régions, qui étaient déjà en zone orange depuis vendredi dernier, tout comme celle de la Chaudière-Appalaches et une portion de la Capitale-Nationale, passeront d’ici quelques heures au palier d’alerte rouge pour une période d’au moins 28 jours.
Le nombre de cas à la hausse
La décision est prise en fonction des plus récents chiffres qui confirment que le nombre de cas de COVID-19 ne cessent de grimper jour après jour, y compris dans la région immédiate. Ainsi, en date du 28 septembre et par rapport au 25 septembre (entre parenthèses), selon les plus récents chiffres disponibles, le nombre de cas confirmés depuis le début de la pandémie étaient de 457 (+16) pour la MRC de Mirabel, de 816 (+19) pour Deux-Montagnes, de 1 616 (+35) pour Thérèse-De Blainville, et de 1 131 (+ 26) pour Rivière-du-Nord.
Au total, 4 039 (+ 96) cas avaient été signalés à cette date dans ces quatre MRC, contre 664 pour un secteur à déterminer et les quatre autres MRC de la région des Laurentides (Antoine-Labelle, Laurentides, Pays-d’en-Haut Argenteuil et) qui, elles, passeront du jaune au orange.
«Aujourd’hui, j’ai un peu le cœur gros. On a regardé les chiffres de la dernière fin de semaine et le nombre de cas a augmenté de façon importante. Les chiffres sont sans appel. On peut penser que dans les prochaines semaines, cela vouloir dire une augmentation des hospitalisations et des décès, La situation est critique et on doit prendre de nouvelles décisions maintenant […]dans l’intérêt de tout le monde«, a déclaré d’entrée de jeu M. Legault, ajoutant un peu plus loin que l’objectif était aussi de «protéger les écoles» pour que la très grande majorité des enfants puissent continuer à suivre leurs cours; un «risque calculé» a-t-il convenu.
Les mesures en vigueur
Parmi les mesures qui seront en vigueur durant ces 28 jours et que l’on peut consulter sur le [www.quebec.ca/zone rouge], mentionnons que seules les personnes qui habitent une même adresse pourront se rassembler, sauf pour des raisons exceptionnelles (proche aidant, gardienne d’enfants, plombier, par exemple). «On ne fait pas d’invitations, on n’accepte pas d’invitations», a insisté M. Legault sur ce point.
Aussi, les bars, brasseries, tavernes et casinos seront fermés ainsi que les salles à manger des restaurants (seulement la livraison et les commandes pour emporter seront autorisées), tout comme comme les salles de spectacle, cinémas, théâtres, bibliothèques et musées. Les autres commerces et entreprises, services professionnels et de santé en cabinet privé restent ouverts, et les soins personnels et esthétiques seront maintenus.
Les mesures associées à la zone rouge seront en vigueur du 1erau 28 octobre, le temps de «casser» cette deuxième vague, espère à tout le moins le premier ministre Legault qui n’a pas exclu que le tout soit prolongé si le nombre de cas et la transmission communautaire ne se résorbe pas de façon satisfaisante. «On pense qu’il est possible en 28 jours de changer la tendance, mais il n’y a rien de garanti. Ça va dépendre des Québécois et pas juste du gouvernement. C’est l’affaire de chaque personne», a-t-il signalé.
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Pour une période de 28 jours: La région se retrouve en «zone rouge»

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides développe activement, depuis quelques années, sa culture de partenariat de soins et services. En prévision de projets majeurs de développement de services à venir dans la région, l&#8217;établissement est présentement à la recherche d’usagers ou de leurs proches qui souhaiteraient s’impliquer sur la base de leur expérience vécue.
Le partenariat est une approche qui repose sur la relation entre les usagers, leurs proches et les acteurs du système de santé et de services sociaux. Il vise à renforcer la dimension humaine au coeur des relations entre les divers acteurs en mettant à contribution, dans l’amélioration des soins et services, l’expérience vécue par l’usager et ses proches. Par leur savoir et à titre de partenaires tout au long de la démarche, les usagers et leurs proches contribuent à l’amélioration de la qualité, de la pertinence et de la sécurité des soins et des services et à l’amélioration du système de santé et de services sociaux.
L’implication peut prendre diverses formes selon les projets et besoins, dont la participation à des consultations, la présence sur des comités de travail, ou encore le partage de commentaires sur divers documents et sondages.
Hôpital régional de Saint-Jérôme
Le CISSS des Laurentides recherche actuellement des usagers partenaires ressources pour le projet de modernisation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme. Par leur implication, ceux-ci contribueront à la définition du nouveau visage de cet hôpital.
Comme les rencontres se feront en mode virtuel, les personnes intéressées doivent être à l’aise avec la technologie et posséder les outils nécessaires (ordinateur, tablette ou téléphone intelligent avec caméra et micro, ainsi qu’une connexion internet).
Aussi, les personnes intéressées doivent avoir une expérience soit comme usager ou comme proche aidant d’un usager d’un des milieux de soins suivants: urgence, unité hospitalisation brève en santé mentale, unités de soins de courte durée, unité Mère-enfant, bloc opératoire (salle de réveil, centre de jour), cliniques externes générales et spécialisées ou unité de soins critiques.
Le début du mandat est prévu pour octobre et demandera un investissement de temps d’environ 2 h par semaine, pour une durée d’un an.
Pour manifester son intérêt
Toute personne intéressée peut prendre contact avec le CISSS des Laurentides pour poser ses questions ou transmettre sa candidature au 450 432-2777, poste 78033 ou par courriel à <a href="mailto:partenariat-soins-services.cissslau@ssss.gouv.qc.ca">partenariat-soins-services.cissslau@ssss.gouv.qc.ca</a>.

École secondaire Saint-Stanislas: un party de cheerleading à l’origine du dépistage massif