Ceux-ci faisaient partie d’un groupe de 12 compétiteurs du Québec qui ont représenté le Canada à cette compétition.
En fait, la délégation québécoise au sein d’Équipe Canada comptait pas moins de six jeunes provenant d’établissements de la grande région de Laval-Laurentides-Lanaudière, dont Anthony Minotti, de Sainte-Adèle, diplômé du Centre d’études professionnelles Saint-Jérôme en technologie de l’automobile, et Gabrielle Leclerc, de Saint-Eustache, diplômée du même établissement en peinture automobile.
Un processus de qualifications rigoureux
Pour pouvoir participer à ce Mondial des métiers, qui a réuni environ 1 400 concurrents provenant de plus de 70 pays et régions, tous ont eu à passer au travers d’un processus de qualifications rigoureux qui a débuté en 2023 par les Olympiades régionales, suivies des Olympiades québécoises à Québec puis des Olympiades canadiennes des métiers et des technologies à Winnipeg.
« J’étais emballé quand j’ai appris que je participerais au Mondial des métiers 2024. Tout d’un coup, ça m’a frappé. Je n’avais pas eu le temps de me faire à l’idée que j’avais remporté le concours provincial des compétences que maintenant, je vais à Lyon ! Je veux rester motivé pendant mon entraînement et me donner à 110 % afin de me prouver à moi-même jusqu’où je peux aller », de raconter Anthony Minotti qui dit avoir choisi de faire carrière en technologie de l’automobile parce que « c’est une de ses passions et que, en plus, sa famille travaille dans cette industrie ».
« J’ai senti que j’avais trouvé ma véritable passion et ma future carrière lorsque j’ai appris que j’étais sélectionnée pour compétitionner au Mondial des métiers 2024. Ma plus grande tâche sera de relever tous les défis qui se présenteront à moi. J’ai hâte de voir la différence entre les concurrents et les concurrentes des différents pays sur le plan des techniques et des connaissances », devait indiquer, avant son départ pour Lyon, Gabrielle Leclerc qui avait déjà un grand intérêt pour les autos et un esprit artistique affûté avant de se lancer dans des études pour apprendre le métier de technicienne en carrosserie.
« Une participation au Mondial des métiers est le [couronnement] de tant d’efforts déployés pour nos élèves et nos formateurs. Ce sont des sources d’inspiration et des modèles de réussite pour tous les jeunes qui poursuivent une réflexion sur leur choix de carrière », de faire savoir Jean-Rock Gaudreault, directeur général de Compétences Québec, organisme sans but lucratif dont la mission est de promouvoir et valoriser les programmes de formation professionnelle et technique et les métiers spécialisés.
Des honneurs pour le Canada
Sous l’égide de Skills/Compétences Canada (SCC), sept femmes et 21 hommes âgés de 18 à 22 ans ont donc représenté le Canada qui en était à une 17e participation à ce Mondial des métiers. Inscrits à 26 des 59 domaines de compétition au programme, ceux-ci sont revenus au pays avec deux médailles et sept médaillons d’excellence.
Pour un, Anthony Minotti a non seulement raflé une médaille de bronze dans sa discipline, mais il a aussi mérité le prix « Meilleur de la nation » pour le Canada.
Même si elle n’a pas remporté une médaille ou un médaillon d’excellence, Gabrielle Leclerc peut certainement se vanter d’avoir pris part à un événement qui lui a permis, comme le mentionne Shaun Thorson, chef de la direction, Skills/Compétences Canada, d’acquérir, tout comme Anthony Minotti, des compétences et de l’expérience qui lui procureront « un avantage certain sur le marché de l’emploi au Canada ».
Pour en savoir davantage, visitez les sites internet de Compétences Québec, Skills/Compétences Canada ou du CEP Saint-Jérôme.
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