Au total, cet investissement du ministère de l’Emploi contribuera à augmenter les compétences de plus de 140 travailleuses et travailleurs d’ici l’été 2025. Les travailleurs seront rémunérés durant leur formation théorique et pratique de 54 heures, soit 24 heures de mise à niveau en électricité et 30 heures de formation en mécanique d’autobus électrique.
« En formant des mécaniciens, on vient outiller et accompagner plusieurs entreprises d’ici à s’adapter au marché du travail, qui évolue assez rapidement. Notre gouvernement a de grandes ambitions pour le Québec et on sait que d’ici 2030, on vise à ce que 65 %de nos autobus scolaires soient électriques. Ça va prendre des mécaniciens pour les entretenir et pour les réparer », a souligné la députée des Plaines, Lucie Lecours, au nom de la ministre de l’Emploi, Kateri Champagne Jourdain.
Bien que cette formation soit ouverte à l’ensemble des mécaniciens du Québec, elle sera dispensée au Centre de formation du transport routier, situé dans le secteur Saint-Janvier, à Mirabel, ainsi qu’au Centre de formation professionnelle Lac-Abitibi.
Un réel besoin
« Les formations professionnelles sont excessivement importantes, facilement atteignables et réalisables dans un court laps de temps. Et on a besoin de gens comme vous pour pouvoir continuer les projets d’envergure qu’on a pour le Québec. Ça signifie de devoir préparer la main-d’œuvre à la transition vers des technologies plus vertes. Cette formation va contribuer à un Québec innovant, un Québec plus vert », a lancé Mme Lecours en guise de message aux employeurs et mécaniciens.
Avant même que l’annonce de la formation ne soit rendue publique, déjà 32 entreprises avaient manifesté leur intérêt d’y inscrire un ou plusieurs de leurs employés. « Donc, on voit que ça répond à un réel besoin », a commenté la députée des Plaines.
Pour la directrice générale de Camo-Route, Chloé Saint-Amand, cette formation continue est une excellente nouvelle pour l’industrie du transport routier qui fait face à des enjeux tels que la pénurie de main-d’œuvre, la transition verte et la transformation technologique.
Yves Dagenais, le directeur adjoint du Centre de formation du transport routier, rappelle que le CFTR a effectué en 2021 un virage afin de se positionner en électrification des transports, établissant du même coup des partenariats, notamment avec le Cégep de Saint-Jérôme et Lion électrique.
« Aujourd’hui, on fait un partenariat avec Camo-Route. Le Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord sera partie prenante du nouveau projet CERI qu’est le Centre de formation et d’innovation en transport innovant des Laurentides et la subvention annoncée aujourd’hui vient consolider les activités de formation du CFTR en permettant à l’industrie du transport scolaire de se mettre à jour dans le domaine de l’électrification des transports », a affirmé M. Dagenais.
MOTS-CLÉS
Lucie Lecours
cftr
Camo-Route
Mécanique électrique