La vitalité de la région, marquée par une expansion constante de sa population étudiante, a incité le conseil d&#8217;administration du CSSRDN à approuver une nouvelle demande. Celle-ci vise la construction d&#8217;une école secondaire dans le secteur Argenteuil, capable d&#8217;accueillir pas moins de 1 015 élèves. Cette initiative audacieuse témoigne de l&#8217;engagement du CSSRDN à garantir une place pour chaque élève, répondant ainsi au défi pressant du manque criant de places-élèves au niveau secondaire malgré les projets en cours.



Les récentes demandes du CSSRDN, intégrées au PQI, illustrent l&#8217;urgence et l&#8217;ampleur du défi éducatif actuel. Les projets englobent à la fois le primaire et le secondaire, allant de la construction d&#8217;écoles primaires à Mirabel et Saint-Jérôme, à la création d&#8217;une école secondaire à Mirabel, et à la mise en place d&#8217;un pavillon de Formation Générale des Adultes (FGA) à Saint-Jérôme.



Le Plan d&#8217;engagement vers la réussite (PEVR) du CSSRDN révèle la prévoyance de ce 11e centre de services scolaire au Québec. Anticipant l&#8217;arrivée de 1 130 élèves supplémentaires au primaire et 1 342 au secondaire, le CSSRDN se trouve confronté au défi de créer des espaces adaptés pour accueillir cette croissance démographique.



Face à cette augmentation rapide du nombre d&#8217;élèves, le CSSRDN explore diverses solutions novatrices. Celles-ci vont de l&#8217;ajout de modulaires à la transformation de locaux spécialisés en salles de classe. Pour le directeur général du CSSRDN, René Brisson, ces démarches sont indispensables pour assurer un environnement propice à la réussite éducative.



« Afin d’assurer une place à chaque élève et de continuer d’offrir des milieux de vie favorisant la réussite éducative, ces demandes sont nécessaires. Elles réaffirment l’importance d’ajouter des espaces additionnels pour répondre à l’importante croissance démographique de notre territoire qui devrait se poursuivre, selon les prévisions, jusqu’en 2030 », souligne-t-il.



L&#8217;éducation, véritable moteur du progrès, se positionne ainsi en gardienne de l&#8217;avenir d&#8217;une communauté en pleine effervescence démographique.

Cette inauguration vient à la suite de la récente ouverture de la Maison des aînés de Sainte-Anne-des-Plaines plus tôt cette semaine. Ces initiatives démontrent un engagement continu envers le soutien et le confort des personnes du troisième âge dans la région. Avec Prévost ajouté à la liste, cela marquera la troisième cérémonie de coupe de ruban pour de tels établissements, les villes de Sainte-Anne-des-Plaines et Sainte-Agathe, la première ayant déjà leurs propres maisons pour les personnes âgées.



Les détails précis de cette nouvelle maison des aînés seront révélés vers 9 heures lors de l&#8217;annonce officielle. La présence de la ministre Sonia Bélanger souligne l&#8217;importance que le gouvernement accorde à ces initiatives, visant à améliorer la qualité de vie des aînés dans la région.



Il est à noter que Blainville et Saint-Canut sont également des localités où le gouvernement prévoit d&#8217;implanter des Maisons des aînés d&#8217;ici 2024, témoignant ainsi d&#8217;un engagement continu envers le bien-être des aînés dans toute la province.



Rappelons que la Maison des aînés de Sainte-Anne-des-Plaines, représente un investissement de 45 millions de dollars. L&#8217;établissement est composé de quatre ailes, chacune comprenant 12 chambres individuelles avec salle de bain privée et des espaces communs tels qu&#8217;une salle de séjour et une cuisine. Au total, 48 résidents pourront bénéficier de ces installations, offrant un environnement propice à la vie communautaire et au soutien mutuel.



Le concept novateur des maisons des aînés permet aux personnes en perte d&#8217;autonomie de continuer leur quotidien dans un environnement similaire à leur résidence habituelle. Cette approche vise à offrir aux aînés une transition en douceur, leur permettant de maintenir une certaine autonomie tout en bénéficiant des soins et du soutien nécessaires.



Plus de détails dans la version du journalinfoslaurentides.com de mercredi&#8230;

Prévost inaugure ce matin sa Maison des aînés

Depuis plus de quatre ans, les dirigeants de la Coalition santé Laurentides ont multiplié les voyages, additionné les rencontres et inondé les décideurs de documents démontrant l’urgence d’agir dans l’immédiat.



« Nous sommes sous-financés avec un 800 millions $ pour desservir trois hôpitaux d’importance, alors que ce montant devrait être triplé pour répondre à la demande grandissante », déplore Marc L’Heureux, président de la CSL.



Homme patient, M. L’Heureux préfère garder espoir que de peser sur le bouton panique. « Nos demandes semblent répétitives, mais nous avons une écoute du gouvernement. Il ne manque que l’action. Il ne faut pas baisser les bras et garder le cap ensemble ».



Malgré que la patience soit une de ses vertus, M. L’Heureux réclame une action concrète des caquistes d’ici le 30 novembre.&nbsp;&nbsp;



« La CSL demande au ministre de la Santé, M. Christian Dubé, un engagement formel pour la mise en place d’un projet pilote dans les Laurentides, en marge du projet de loi no 15, Loi visant à rendre le système de santé et de services sociaux plus efficace. Afin de pallier les nombreux départs de médecins de famille vers le privé et plusieurs autres pour la retraite, la CSL exige d’obtenir un minimum de 30 plans régionaux d’effectifs médicaux (PREM) supplémentaires d’ici le 31 mars 2024, en complément aux 42 déjà annoncés récemment par le gouvernement du Québec. Considérant le déficit historique des Laurentides concernant la médecine familiale et les 115 266 citoyens (en date du 15 octobre 2023) en attente d’un médecin dans la région, un minimum de 100 médecins de famille supplémentaires, en plus de ceux déjà annoncés, sera nécessaire d’ici 2025 pour répondre aux besoins. Nous sommes disposés à rencontrer M. Dubé d’ici la fin novembre pour en discuter avec lui. »



Le président du Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides (CPERL), Scott Pearce, exprime aussi son inquiétude : Il joint sa voix à celle de la CSL, et demande au gouvernement du Québec d’agir maintenant dans la région, en donnant immédiatement au CISSS des Laurentides les moyens financiers et administratifs pour agir de façon urgente dans les six hôpitaux.



&nbsp;« Les problèmes continuent de s’accumuler pour notre région dans le réseau public. Nous sommes seulement en novembre et déjà, nos urgences débordent depuis le début octobre. Les taux d’occupation sont astronomiques depuis la fin de septembre. À ce stade-ci, nous sommes encore et toujours parmi les pires régions du Québec ».



Uniquement depuis les derniers mois, la CSL a intensifié ses démarches avec d’importantes rencontres avec des personnalités influentes telles que le Dr Mauril Gaudreault, président du Collège des médecins, Vincent Marissal, critique de Québec Solidaire en santé, et le député Joël Arseneau, critique en matière de santé pour le Parti Québécois. Ces échanges ont mis en évidence l&#8217;urgence d&#8217;actions concrètes pour remédier aux lacunes du système de santé dans les Laurentides.



Avec la croissance démographique exponentielle, le temps est compté, et la CSL demeure déterminée à faire de la santé des Laurentides une priorité nationale.

L’éducation en expansion au CSSRDN