<h2>Une rentrée progressive bien orchestrée</h2>



Comme dans plusieurs écoles secondaires, la rentrée à la Polyvalente Saint-Jérôme s’effectue par étapes. Les élèves de première année et ceux des classes spécialisées faisaient leur rentrée le 29 août, tandis que les autres niveaux débutaient le 30 août. Les parents ont reçu plusieurs communications détaillant ce processus, et le Centre de service scolaire a pris soin d’envoyer des rappels avant la rentrée, explique Nadyne Brochu, agente de développement — communication du Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord.



Malgré ces efforts, «&nbsp;certains élèves qui devaient commencer vendredi se sont pointés à l’école jeudi. Ceux-ci ont été retournés à la maison et ont été invités à revenir le lendemain », explique madame Brochu.



<h2>Un contexte de pénurie bien géré</h2>



« Toute proportion gardée, nous sommes en meilleure posture que l’an dernier, malgré l’augmentation de la clientèle, l’ajout de deux écoles primaires et l’accueil de tous les élèves à l’école secondaire du Flambeau (comparativement à l’an dernier où seuls les élèves de la 1re&nbsp;et de la 2e&nbsp;secondaire fréquentaient l’école). Toujours toute proportion gardée, nous sommes en meilleure posture également que la plupart des Centres de Service Scolaire (CSS) des régions des Laurentides, de Lanaudière et de Laval. Nous pouvons donc dire que nous avons eu une belle rentrée scolaire », Nadyne Brochu, agente de développement — communication&nbsp;du Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord.



En effet, selon les chiffres du ministère de l’Éducation, le Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord affiche un taux de postes vacants de seulement 1,6 %, bien en deçà des autres centres de la région, qui se situent autour de 4,3 %. « Nous avons fait face à une augmentation importante du nombre d’élèves, notamment avec l’ajout de deux nouvelles écoles primaires et l’ouverture complète de l’École secondaire du Flambeau. Malgré tout, la rentrée s’est déroulée dans de bonnes conditions », conclut-elle.



<h2>Les postes à pourvoir au CSSRDN</h2>



&#8211; 21 pour le personnel enseignant,



&#8211; 26 pour le personnel de soutien (éducateurs/trices en milieu scolaire, techniciens/nes en éducation spécialisée),



&#8211; 10 postes pour le personnel professionnel (psychoéducateurs/trices, psychologues, orthophonistes, conseillers/ères d’orientation, orthopédagogues).

Grâce à l’engagement des présidents d’honneur, du comité organisateur, des partenaires et des participants, une somme record de 187 000&nbsp;$ a été amassée, le meilleur résultat depuis la création de l’événement en 1994.



Les fonds recueillis serviront à l’achat d’équipement et de matériel spécialisé pour la nouvelle clinique-école du Cégep de Saint-Jérôme, qui offrira dès cet automne divers services sociaux et de santé à la communauté. Les étudiants de cinq programmes y mettront en pratique leurs compétences acquises.



Depuis ses débuts en 1994, la Fondation du CSTJ a versé plus de 9,4 millions de dollars pour soutenir la réussite des étudiants et enrichir la communauté collégiale.

187 000 $ amassés lors de la Journée Vélo-Golf de la Fondation

À travers le Québec, on observe une augmentation de 3,4 % par rapport à l’année dernière.



Dans la région des Laurentides, cette hausse atteint plus de 7 %, ce qui représente 770 étudiants de plus que l’an dernier à pareille date, selon la Fédération des cégeps.



Au total, 2 775 jeunes de plus se sont inscrits cet automne au niveau collégial à travers tout le Québec.



<h2>Comment expliquer ce phénomène?</h2>



Sans nul doute, la croissance démographique est à l’origine de ces défis pour les deux établissements d’enseignement collégial des Laurentides, soit le Cégep de Saint-Jérôme et le Collège Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse.



« Il y a 25 ans, c’étaient les garderies qui débordaient, ensuite ce fut le tour des écoles primaires et des écoles secondaires. Ce n’est pas une surprise pour nous. Ça fait des années qu’on essaie de s’y préparer », a affirmé en entrevue Guylaine Fortin, directrice adjointe au Service des communications et du recrutement du Cégep de Saint-Jérôme.



Du côté du Collège Lionel-Groulx, les instances partagent le même avis. « C’est ce léger baby-boom [de la seconde moitié de la décennie 2000] qui a engendré cette augmentation. Lionel-Groulx a cette année 450 étudiants de plus par rapport à l’automne dernier », a indiqué au bout du fil, Philippe Nasr, directeur général du Collège Lionel-Groulx.



<h2>Des défis au niveau des infrastructures</h2>



« C’est certain que notre collège, dans sa structure, n’a pas la capacité d’accueillir autant d’étudiants. On a mis en place des moyens pour y parvenir », a expliqué Philippe Nasr. « Nous avons ajouté des complexes modulaires qui permettent d’ajouter des classes. »



Toutefois, le directeur du Collège Lionel-Groulx assure que les installations sont adéquates pour l’enseignement, et qui plus est, elles offrent un environnement climatisé, un petit plus qui n’est pas de refus avec les chaleurs que nous offrira le mois de septembre.



En outre, en plus d’ajouter ces installations temporaires, d’une durée de vie d’environ 10 ans, Lionel-Groulx a remanié sa plage horaire, offrant un peu plus de cours du soir qu’à l’habitude.



Pour se préparer à l’avenir, alors que Lionel-Groulx envisage d’accueillir au bas mot 1 000 étudiants de plus chaque année dès 2030, la construction d’un nouveau pavillon devrait être achevée d’ici l’automne prochain. Un autre projet de pavillon est également sur la table, qui permettrait l’accès à de nouvelles installations offrant plus d’espaces de rassemblement pour les étudiants.



Concernant le Cégep de Saint-Jérôme, la construction, il y a un peu plus de deux ans, du Centre collégial de Mont-Tremblant, un complexe affilié à l’institution jérômienne, a certainement permis d’absorber une partie de l’augmentation de la population étudiante. Par ailleurs, Guylaine Fortin affirmait en entrevue que le campus de Tremblant avait connu une augmentation des inscriptions de 40 % cet automne.



<h2>Une aide de Québec plus que souhaitée</h2>



Dans un communiqué de presse daté du 23 août, la présidente-directrice générale de la Fédération des cégeps, Marie Montpetit, n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler que dans un avenir rapproché, le gouvernement devra épauler les collèges dans la construction d’infrastructures aptes à accueillir les Québécois et Québécoises qui poursuivront des études collégiales.



« Cette augmentation des inscriptions dans nos cégeps, la plus importante en un quart de siècle, est une excellente nouvelle pour tout le Québec et un signe prometteur pour l&#8217;avenir. Dans un contexte économique en constante évolution, avec une prévision de croissance de près de 20 % de la population étudiante d&#8217;ici 10 ans, le diplôme d&#8217;études collégiales devient indispensable pour se démarquer sur le marché du travail. Afin de continuer à remplir notre rôle et d&#8217;accueillir ces cohortes croissantes dans des conditions d&#8217;apprentissage propices, la Fédération compte sur le gouvernement pour investir dans des infrastructures adéquates et durables. Le Québec et l&#8217;éducation de nos jeunes en sortiront gagnants », a déclaré Marie Montpetit.

Pas de pénurie d’enseignants à la CSSRDN

Une rentrée progressive bien orchestrée

Un contexte de pénurie bien géré

Les postes à pourvoir au CSSRDN