Pour marquer la rentrée, un dîner d’accueil a lieu le 28 août, accompagné d&#8217;activités destinées à faciliter l&#8217;intégration des nouveaux étudiants. La foire du Socio met de l’avant divers clubs et comités de la vie étudiante, tels que les troupes de danse, la radio étudiante, les équipes de sports électroniques, et le Quartier général de l’audace. Les amateurs de sports peuvent également découvrir les activités parascolaires et les 14 équipes des Cheminots.



« Le Cégep est en pleine effervescence ces jours-ci. Nous sommes fin prêts&nbsp;à&nbsp;accueillir les&nbsp;étudiantes et&nbsp;étudiants et&nbsp;àles accompagner vers la réussite, dans un environnement propice&nbsp;à&nbsp;leur&nbsp;épanouissement&nbsp;»,&nbsp;soutient Mme Nadine Le Gal, directrice générale du Collège.



En complément des festivités, des visites guidées, une brigade d’information, le Salon des services et une conférence sur la transition du secondaire au collégial ont été organisés pour offrir un accueil chaleureux et soutenir l’intégration des nouvelles cohortes.&nbsp;



<h2>Plusieurs nouveautés cette rentrée, dont un nouveau programme</h2>



Face à sa croissance continue, le CSTJ a indiqué poursuivre ses travaux d’agrandissement pour répondre aux besoins de sa communauté. Les premières phases de ce projet transitoire sont en cours, et plusieurs options sont à l’étude pour offrir un cadre d’apprentissage moderne et adapté aux besoins de sa communauté.



Parmi les nouveautés cette année, le CSTJ accueille sa première cohorte en Techniques d’inhalothérapie, un programme unique dans la région des Laurentides. Ce programme permet aux étudiants de bénéficier des installations de pointe du centre de simulation et des bourses Perspectives Québec de 1 500 $ par session réussie. L’inhalothérapie est une profession de la santé dont l’expertise en soins du système cardiorespiratoire est reconnue par le Code des professions du Québec.&nbsp;



De plus, l&#8217;École des Grands fait ses débuts à Saint-Jérôme, en partenariat avec l&#8217;école Sainte-Paule, visant à soutenir la persévérance scolaire. «&nbsp;Déjà bien implanté à Mont-Tremblant et à Mont-Laurier, notre souhait est d’accueillir plus de 60 élèves du primaire. Un partenariat sera aussi mis en place avec l’école secondaire Cap-Jeunesse pour implanter un concept similaire à l’École des Grands avec des jeunes du premier cycle du secondaire, où des enjeux de persévérance ont été identifiés par nos partenaires du Centre de services scolaires de la Rivière-du-Nord », a indiqué l’établissement dans son plus récent communiqué.



Par ailleurs, le Collège entame un projet de planification stratégique pour 2025-2030, impliquant personnel, partenaires et étudiants dans la définition des objectifs à venir.

À travers le Québec, on observe une augmentation de 3,4 % par rapport à l’année dernière.



Dans la région des Laurentides, cette hausse atteint plus de 7 %, ce qui représente 770 étudiants de plus que l’an dernier à pareille date, selon la Fédération des cégeps.



Au total, 2 775 jeunes de plus se sont inscrits cet automne au niveau collégial à travers tout le Québec.



<h2>Comment expliquer ce phénomène?</h2>



Sans nul doute, la croissance démographique est à l’origine de ces défis pour les deux établissements d’enseignement collégial des Laurentides, soit le Cégep de Saint-Jérôme et le Collège Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse.



« Il y a 25 ans, c’étaient les garderies qui débordaient, ensuite ce fut le tour des écoles primaires et des écoles secondaires. Ce n’est pas une surprise pour nous. Ça fait des années qu’on essaie de s’y préparer », a affirmé en entrevue Guylaine Fortin, directrice adjointe au Service des communications et du recrutement du Cégep de Saint-Jérôme.



Du côté du Collège Lionel-Groulx, les instances partagent le même avis. « C’est ce léger baby-boom [de la seconde moitié de la décennie 2000] qui a engendré cette augmentation. Lionel-Groulx a cette année 450 étudiants de plus par rapport à l’automne dernier », a indiqué au bout du fil, Philippe Nasr, directeur général du Collège Lionel-Groulx.



<h2>Des défis au niveau des infrastructures</h2>



« C’est certain que notre collège, dans sa structure, n’a pas la capacité d’accueillir autant d’étudiants. On a mis en place des moyens pour y parvenir », a expliqué Philippe Nasr. « Nous avons ajouté des complexes modulaires qui permettent d’ajouter des classes. »



Toutefois, le directeur du Collège Lionel-Groulx assure que les installations sont adéquates pour l’enseignement, et qui plus est, elles offrent un environnement climatisé, un petit plus qui n’est pas de refus avec les chaleurs que nous offrira le mois de septembre.



En outre, en plus d’ajouter ces installations temporaires, d’une durée de vie d’environ 10 ans, Lionel-Groulx a remanié sa plage horaire, offrant un peu plus de cours du soir qu’à l’habitude.



Pour se préparer à l’avenir, alors que Lionel-Groulx envisage d’accueillir au bas mot 1 000 étudiants de plus chaque année dès 2030, la construction d’un nouveau pavillon devrait être achevée d’ici l’automne prochain. Un autre projet de pavillon est également sur la table, qui permettrait l’accès à de nouvelles installations offrant plus d’espaces de rassemblement pour les étudiants.



Concernant le Cégep de Saint-Jérôme, la construction, il y a un peu plus de deux ans, du Centre collégial de Mont-Tremblant, un complexe affilié à l’institution jérômienne, a certainement permis d’absorber une partie de l’augmentation de la population étudiante. Par ailleurs, Guylaine Fortin affirmait en entrevue que le campus de Tremblant avait connu une augmentation des inscriptions de 40 % cet automne.



<h2>Une aide de Québec plus que souhaitée</h2>



Dans un communiqué de presse daté du 23 août, la présidente-directrice générale de la Fédération des cégeps, Marie Montpetit, n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler que dans un avenir rapproché, le gouvernement devra épauler les collèges dans la construction d’infrastructures aptes à accueillir les Québécois et Québécoises qui poursuivront des études collégiales.



« Cette augmentation des inscriptions dans nos cégeps, la plus importante en un quart de siècle, est une excellente nouvelle pour tout le Québec et un signe prometteur pour l&#8217;avenir. Dans un contexte économique en constante évolution, avec une prévision de croissance de près de 20 % de la population étudiante d&#8217;ici 10 ans, le diplôme d&#8217;études collégiales devient indispensable pour se démarquer sur le marché du travail. Afin de continuer à remplir notre rôle et d&#8217;accueillir ces cohortes croissantes dans des conditions d&#8217;apprentissage propices, la Fédération compte sur le gouvernement pour investir dans des infrastructures adéquates et durables. Le Québec et l&#8217;éducation de nos jeunes en sortiront gagnants », a déclaré Marie Montpetit.

Hausse des cégépiens et des cégépiennes dans les Laurentides

À ce jour, la clientèle du secteur jeunes pour l’année scolaire 2024-2025 représente 27 600 élèves : 16 752 élèves au primaire et 10 848 élèves au secondaire.&nbsp;



«&nbsp;Le nombre d’élèves varie jusqu’à la rentrée puisque les inscriptions se poursuivent. Néanmoins, cela représente 862 élèves de plus que l’an dernier. Il s’agit là de la plus forte augmentation depuis 2021 et cette variation est également supérieure à la croissance anticipée », indique Nadyne Brochu, agente de développement &#8211; communication pour le CSSRDN.



<h2>Le recrutement : une priorité renforcée</h2>



Face à cette expansion, le CSSRDN souhaite se distinguer et attirer de nouveaux talents.



«&nbsp;Par notre toute nouvelle image de marque, #influencepositive, nous mettons de l’avant l’impact positif de nos employés. Travailler en éducation peut sembler difficile et exigeant, mais c’est avant tout un travail enrichissant et essentiel où chacun peut influencer positivement, à sa façon, la vie des élèves et de ses collègues », explique Mme Brochu.



Les nouveaux employés bénéficient également de formations spécifiques pour faciliter leur intégration. «&nbsp;Cette année, 135 nouveaux employés ont participé à ces camps pédagogiques, une initiative mise en place depuis 2022.&nbsp;»



Lors de la journée de recrutement du 13 août, près de 200 candidats ont été accueillis à la nouvelle école primaire de Bellefeuille, avec 170 entrevues réalisées. Mais le recrutement est loin d’être terminé. « D’ici la rentrée, nous prévoyons rencontrer beaucoup d’autres candidats, » ajoute-t-elle. En date du 21 août, il restait 128 postes à pourvoir du côté des enseignants.



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Lors de la journée de recrutement du 13 août, près de 200 candidats ont été accueillis à la nouvelle école primaire de Bellefeuille, avec 170 entrevues réalisées.</figcaption></figure>



<h2>De nouvelles écoles et plusieurs projets de rénovation</h2>



Pour répondre à la hausse des effectifs, le CSSRDN poursuit l&#8217;étude de projets de construction de nouvelles écoles primaires à Sainte-Sophie et Mirabel, ainsi que d&#8217;une école secondaire à Mirabel.&nbsp;



« Conditionnellement aux autorisations ministérielles dont nous sommes en attente, nous pourrions aussi acquérir le terrain de la future école secondaire de Prévost et débuter la phase de réalisation des travaux au cours de l’année scolaire 2024-2025&nbsp;», ajoute Mme Brochu.&nbsp;



En 2024-2025, deux nouvelles écoles primaires accueillent leurs premiers élèves, dans les secteurs Bellefeuille et Lafontaine, près du lac Jérôme. À cela s’ajoutent quatre modulaires annexés à l’école Jean-Moreau et quatre à l’école Grand-Héron. L’installation de ces nouvelles classes sera finalisée dans les prochains mois. Au total, le CSSRDN compte maintenant 95 classes modulaires réparties sur l’ensemble de son territoire.



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L’école secondaire du Flambeau, quant à elle, accueillera cette année tous ses élèves, de la 1re à la 5e secondaire, sous le même toit.



En matière de rénovation, il y a beaucoup à faire et de nombreux chantiers sont en cours. La reconstruction de l’école primaire Saint-Philippe, située à Brownsburg-Chatham, progresse selon les plans, tandis que l’étude du projet de reconstruction de l’école Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus, à Saint-Jérôme, se poursuivra cette année.



Durant l’été 2024, 15 millions de dollars ont été investis pour rénover les écoles et centres de formation, couvrant un total de 34 projets répartis sur 23 établissements. Ces projets incluent, entre autres, la réfection des toitures à Prévost et au Parallèle ; le nettoyage des conduits de ventilation à Bellefeuille, de l’Envolée et Sacré-Cœur ; l’installation d’un nouveau système d’alimentation en eau potable à l’école du Grand-Héron ; et la réfection des installations septiques à l’école des Hautbois.



<h2>Amélioration du transport scolaire</h2>



Face à la pénurie de chauffeurs d’autobus, le CSSRDN a lancé l’an dernier le projet pilote « Solution innovante pour pallier les bris de service ». Ce programme a permis l’acquisition de deux autobus scolaires et l’embauche de deux inspecteurs/conducteurs pour gérer les absences des chauffeurs et assurer le transport de 19 500 élèves.&nbsp;



Pour 2024-2025, trois nouveaux autobus et trois conducteurs supplémentaires seront ajoutés à la flotte, portant le total à cinq véhicules. «&nbsp;Comme les autobus scolaires de nos transporteurs, ils intègreront la solution mTransport permettant d’assurer que chaque élève est dans le bon véhicule et qu’il monte et descend au bon arrêt. Nous invitons les parents à s’assurer que leurs enfants ont leur carte de transport en main, et ce, dès la première journée d’école.&nbsp;»

Plus de 5 000 étudiants au Cégep de Saint-Jérôme pour la rentrée 2024

Plusieurs nouveautés cette rentrée, dont un nouveau programme