Ce programme de formation en alternance travail-études s’inscrit dans l’effort du Gouvernement du Québec de soutenir la transition verte, en visant à doter les travailleurs des compétences nécessaires pour s’engager dans les métiers d’avenir.
Lors d’une conférence de presse au Centre d’études professionnelles Saint-Jérôme qui s’est tenu le 23 février dernier, le député de Saint-Jérôme, Youri Chassin, s’est dit fier d’annoncer cette formation qui donnera la chance aux travailleurs ainsi qu’aux entreprises des Laurentides et de Lanaudière de répondre aux besoins de main-d’œuvre qualifiée et spécialisée en mécanique de véhicules électrique.
« C’est une occasion pour les employeurs locaux de se distinguer dans un marché du travail compétitif, mais c’est surtout une grande contribution à l’électrification des transports, qui transforme profondément la mobilité des Québécois », a indiqué le député.
Solution proactive à des besoins concrets
Cette formule a été pensée pour permettre de mieux assimiler les contenus théoriques en les appliquant directement en entreprise, dans la fonction du travail. Les travailleurs recevront une aide financière durant leur formation, à raison de 360 heures d’enseignement et de 285 heures de stage en entreprise, ce qui représente un montant total de 162 000 $.
De plus,153 000$ seront consacrés à la rémunération d’enseignants, à l’achat de matériel didactique et aux frais d’administration.
Faby Brière, directeur du Centre d’études professionnelles Saint-Jérôme, s’est exprimé avec satisfaction quant à l’arrivée de cette nouvelle cohorte :
« Cela ne serait pas possible sans un partenariat entre le Centre d’études professionnelles, le Comité paritaire de l’industrie de l’automobile des régions Lanaudière-Laurentides ainsi que le gouvernement du Québec. Notre collaboration avec le Comité paritaire aura permis, au cours des dernières années, de former plus de 10 cohortes dans le secteur de l’automobile. »
Rappelons que le gouvernement du Québec vise à ce que 2 millions de véhicules électriques soient sur les routes du Québec à l’horizon 2030.
Selon le Comité sectoriel de main-d’œuvre des services automobiles, les véhicules électriques devraient composer 30% du parc automobile en 2030.
Dans les Laurentides et Lanaudière, les perspectives d’emploi dans le domaine de la mécanique de véhicules électriques (réparation-entretien) sont prometteuses.
MOTS-CLÉS
Centre d’études professionnelles Saint-Jérôme
Gouvernement du Québec