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Emploi Canada : des prestataires attendent leur argent

Emploi Canada : des prestataires attendent leur argent

Publié le 18/02/2022

Plusieurs citoyens se sont tournés vers les bureaux de leur député afin de trouver une solution.

Louise Chabot, porte-parole du Bloc Québécois en matière de Travail, Emploi, Développement de la main-d’œuvre et Inclusion des personnes en situation de handicap, Jean-Denis Garon, député de Mirabel, ainsi que Luc Desilets, député de Rivière-des-Mille-Îles, s’inquiètent des délais affectant les prestations d’assurance-emploi pour les citoyens visés par une alerte de fraude. Ils exigent de revoir ce processus de vérification.

Plusieurs citoyens se sont tournés vers les bureaux de leur député afin de trouver une solution. Certains ont attendu plusieurs heures sur les lignes téléphoniques sans avoir de réponses. D’autres, afin d’être prioriser, déclarent s’être fait demander une preuve de leur capacité à payer leurs factures.« Nous avons pris connaissance de nombreux cas où, à cause des délais de vérification, les gens sont forcés d’attendre plusieurs mois leurs prestations. » a déclaré Louise Chabot. Elle soutient que les travailleurs ont besoin d’un accès rapide aux prestations. 

« Nous demandons qu’Emploi Canada procède à ces vérifications simultanément à l’octroi des prestations d’assurance-emploi. » a précisé Jean-Denis Garon. Ainsi, les demandeurs des circonscriptions de Mirabel, Rivière-des-Mille-Iles et Thérèse-de Blainville n’auront pas de pénalité financière. « Une fois la vérification terminée, Emploi Canada pourra exiger aux prestataires fautifs de rendre des comptes. » poursuit M. Garon. Une réforme globale de l’assurance-emploi est demandé depuis la réforme de Stephen Harper en 2012.

 « Il est inconcevable que nos gens doivent patienter plusieurs semaines avant de recevoir leurs prestations parce qu’ils sont injustement présumés fraudeurs. » fait valoir le député de Mirabel. Il demande également à Emploi Canada d’apporter des changements, possiblement en ajoutant des ressouces. Cette situation apporte de l’anxiété pour plusieurs personnes.

 « C’est inacceptable et insensible. La solution que nous proposons pourrait éviter bien des maux de tête et nous veillerons à ce que le gouvernement l’applique rapidement »,conclut Jean-Denis Garon.