« Les gens des Laurentides méritent d&#8217;avoir l&#8217;accès à des soins de santé de proximité complets et adéquats, et c&#8217;est en ce sens que j&#8217;ai porté leurs voix auprès du ministre caquiste de la Santé afin qu&#8217;il s&#8217;engage à mieux financer les soins de la région et à respecter les échéanciers prévus pour livrer le projet de l&#8217;Hôpital régional de Saint-Jérôme » indique Marie Montpetit.
La députée libérale de Maurice-Richard et porte-parole de l&#8217;opposition officielle en matière de santé, faisait ce constat la semaine dernière, quelques jours après le lancement officiel de la Coalition Santé Laurentides (le 25 avril dernier) et après une intervention de sa part au moment de l&#8217;étude des crédits budgétaires, alors qu’elle a questionné le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, « sur les impacts qui découlent du sous-financement en santé de la région des Laurentides ».
 « La Coalition Santé Laurentides (CSL) a porté plusieurs problèmes à notre attention auxquels font face les citoyennes et citoyens de la région des Laurentides quant à l&#8217;accès aux soins de santé. En effet, plusieurs Laurentiens ont uni leurs voix, dimanche dernier, afin de décrier, notamment, le sous-financement de la région, ainsi que les retards accumulés quant au projet de l&#8217;hôpital de Saint-Jérôme. Non seulement le ministre Christian Dubé a été incapable de confirmer qu&#8217;il respecterait les échéanciers mais il a été incapable d&#8217;indiquer en quelle année les travaux débuteront et quand le projet sera terminé » d’exprimer Marie Montpetit dans un communiqué de presse acheminé auJournal.
Dix élus caquistes
Dans le même sens, la députée libérale a souligné le retard dans le dossier, malgré une représentation caquiste unanime des Laurentides à l’Assemblée nationale, heurtant le député de Saint-Jérôme au passage.
« C&#8217;est déplorable de voir que malgré 10 élus caquistes dans la région des Laurentides, la CAQ ne reconnaît pas les problèmes sur le terrain, ne semble pas avoir de vision pour la région et ne met pas toutes les énergies possibles pour passer à l&#8217;action et répondre aux besoins des citoyens. Nous avons d&#8217;ailleurs tous constaté que Youri Chassin, député de Saint-Jérôme, s&#8217;est retiré comme membre de la CSL la veille du lancement officiel. J&#8217;imagine que les reculs de son gouvernement, à l&#8217;égard des promesses faites à la région des Laurentides en matière de santé, l&#8217;ont poussé vers la sortie, mais c&#8217;est quand même gênant. »
Un constat qui fait dire aux instances du Parti libéral du Québec qu’en matière de santé «la CAQ abandonne la région des Laurentides ».
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Mathieu Locas
Quand on fera le bilan de cette pandémie, on pourra certes affirmer que nos communications ont pris une nouvelle tournure. Que ce soit le télétravail, les élèves qui suivent des cours à distance ou les partys de Noël en Zoom, les avancées ont été exponentielles. Les fournisseurs de service Internet sont parmi les entreprises gagnantes de la pandémie avec plusieurs nouveaux clients.
Pour ce qui est de l’information, le balado (en anglais podcast) a pris une place inégalée jusqu’ici. Le terme podcast, une combinaison de «iPod» et de «broadcasting», est né au début des années 2000 mais a vraiment pris de l’expansion dans la deuxième moitié des années 2010. Et depuis le début de la pandémie, c’est fou. Mes patrons à InfosLaurentidesont décidé de sauter dans le train. Une fois par semaine, j’ai le plaisir de réaliser des entrevues avec des gens de chez nous. Sous peu, il y aura sans doute une section balado sur la page principale de notre site Web qui va vous conduire à notre page YouTube.
D’ici là, je vous invite à vous rendre sur le site <a href="http://www.youtube.com/">www.youtube.com</a>. Dans la section «recherchez», tapez infoslaurentides. Ensuite, vous pouvez vous abonner à notre page. Vous y trouvez des entrevues réalisées au cours des dernières semaines avec Janice Bélair-Rolland (Lion), Jean-Sébastien Tremblay (Écoquartier), Marc Bourcier (Écoquartier) et cette semaine, on retrouve Bruno Laroche, porte-parole de la Coalition santé Laurentides.
Mes patrons me donnent beaucoup de latitude puisqu’il n’y a pas vraiment de limite de temps. J’ai réalisé une entrevue de près de 30 minutes avec Marc Bourcier la semaine dernière. Ça donne le temps aux invités de s’installer et de déplier leurs idées. Et ça vous donne l’occasion de bien comprendre les sujets. Ça risque de provoquer des échanges nourris en vue de la prochaine campagne électorale.
Quand Marc Bourcier a affirmé que la venue de 4000 résidences dans l’Écoquartier forcerait la ville de Saint-Jérôme à rouvrir toutes les rues du secteur Saint-Antoine puisqu’on n’aurait pas la capacité nécessaire avec nos égouts actuels, certains ont sursauté à l’hôtel de ville. Ne manquez pas aussi Bruno Laroche cette semaine qui avoue que les 15 années du règne libéral ont carrément nui à l’agrandissement de l’hôpital de Saint-Jérôme.
En vrac
-Par ailleurs, je vous parlais la semaine dernière de l’école Saint-Jean-Baptiste qui devrait être à vendre, Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus démolie puis rebâtie ainsi que St-Stanislas rénovée. J’avais oublié de vous dire que l’ancienne école Sainte-Marcelle, maintenant Mariboisé et la Fourmilière, pourrait aussi être démolie puis reconstruite ou encore restaurée de fond en comble. L’école Saint-Joseph, qui, comme Saint-Jean-Baptiste a vu le jour en 1924, pourrait être vendue d’ici deux ans. Si le terrain de l’ancien Casavant s’est vendu 750 000$, imaginez le prix du terrain délimité par les rues Labelle, Léopold-Nantel et Saint-Georges.
-Le décompte est enclenché pour le directeur général Yvan Patenaude. L’an dernier, InfosLaurentidessoulignait le fait qu’il avait démissionné pour faire le tour du monde en bateau, un projet familial chéri depuis plusieurs années. Avec la crise, le DG a poursuivi son travail. Plusieurs fonctionnaires à l’interne sont au courant de ce départ imminent, y compris la mairesse Janice Bélair-Rolland.
-Le prix du cuivre a bondi de 50% au cours des derniers mois. Récemment dans le secteur Saint-Jérôme, trois immeubles à logements en construction ont été vidés de leurs fils électriques avant que les poseurs de gypse n’aient eu le temps de fermer les murs. Je ne sais pas si ce sont des voleurs du même genre qui ont mis la main sur les plaques des gares de Mont-Laurier et Val-Morin au KM-0 de la Vieille Gare, mais elles manquent à l’appel depuis plusieurs mois déjà.
Je demeure disponible à mathieu.locas@hotmail.com

Balado et le reste

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 « C’est la fin de l’opacité, la fin du sentiment largement partagé qu’à Saint-Jérôme, tout est décidé à l’avance. Les citoyens doivent avoir leur mot à dire dans les décisions et participer au débat municipal plus qu’une fois aux quatre ans »clame Marc-Olivier Neveu.
Le chef du Mouvement Saint-Jérôme veut, dit-il, mettre fin à la « Grande déconnexion »et, même instituer une Grande Corvée 2.0 (à l’image de celle organisée au milieu des années 90 par le l’ex-député Daniel Paillé).
Se réapproprier leur ville
Aux yeux de Marc-Olivier Neveu, les choses sont claires :
« Les citoyennes et les citoyens de Saint-Jérôme doivent se réapproprier leur ville, mettre fin aux dernières années marquées par une « Grande déconnexion » de la part des élu.es municipaux ». 
Pour lui, ça passe par des délibérations en public et en vidéoconférence, « non seulement des séances du conseil municipal, mais aussi celles du comité exécutif, ainsi que des commissions du conseil &#8211; le tout en respectant la confidentialité des dossiers privés ».
De plus, « pour que les citoyen.nes puissent retrouver confiance en leursélu.es »,M.Neveu compte mettre en place « un vaste processus de participation et de consultation des Jérômiennes et des Jérômiens, ainsi que des rencontres périodiques entre les élu.es et les citoyen.es de leurs districts ». 
Consultation et participation
Qui plus, au Mouvement Jérômien, on souhaite innover en mettant sur pied un Office de la consultation et de la participation citoyenne (OCPC).
« Tous les projets d’envergure sans exception seront soumis à une consultation transparente, démocratique et favorisant les discussions publiques. Les voisins et voisines de petits projets spécifiques seront également entendus. Le nouvel office municipal permettra à la population de s’informer sur de nombreuses thématiques, de s’exprimer, d’échanger et surtout de proposer des idées, ainsi que des projets touchant la vie de quartier ou pour l’ensemble des secteurs de la ville ».
La Grande corvée 2.0
Et, disions-nous, le Mouvement Jérômien entend répéter une initiative qui a donné des résultats par le passé.
« La Grande Corvée permettra aux gens d’identifier les problématiques et les projets prioritaires pour la Ville, ainsi que pour ses quartiers et son centre-ville. Les citoyen.nes, groupes communautaires et le milieu socio-économique seront appelés à réfléchir ensemble sur les défis à relever et à proposer le Saint-Jérôme de demain ».
Changer en profondeur
Et Marc-Olivier Neveu de conclure :
« Le problème de la Grande déconnexion des élu.es de Saint-Jérôme ne se réduit pas à un problème de communication. Il importe désormais de changer en profondeur la façon de faire. Il faut impliquer directement les gens pour qu’ils soient mis dans le coup ! Nous misons sur la participation des citoyen.nes qui initieront des projets issus de leurs besoins, et non pas imposés d’en haut. Le Mouvement Jérômien incarne la seule alternative durable pour une ville à l’échelle humaine ».
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En matière de santé : « La CAQ abandonne la région des Laurentides » selon le PLQ