
<p>L’objectif était de remettre 50 % des profits pour soutenir la sécurité alimentaire dans notre région.</p>



<h2><strong>L’événement</strong></h2>



<p>Ce n’est pas moins d’une centaine de personnes qui ont participé à cet encan, un véritable succès selon Pierre Bruyère, directeur général de l’écocentre. Une somme de 4 885 $ a été récoltée, dont la moitié sera remise à la Corporation de développement communautaire Rivière-du-Nord pour soutenir ses membres dans le domaine de la sécurité alimentaire.<br><br>Un quatrième encan est déjà prévu pour l’an prochain. « Ça devient une tradition, les gens aiment ça et pour nous, c’est une belle occasion de redonner à la communauté », se réjouit Pierre Bruyère.</p>



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/10/mpl-encan-2-edited.jpg" alt="" class="wp-image-17797" width="494" height="329" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/10/mpl-encan-2-edited.jpg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/10/mpl-encan-2-edited-327x218.jpg 327w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/10/mpl-encan-2-edited-96x64.jpg 96w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/10/mpl-encan-2-edited-615x410.jpg 615w" sizes="(max-width: 494px) 100vw, 494px" /><figcaption>Photo Marie Pier Lafleur</figcaption></figure>



<h2><strong>La boutique</strong></h2>



<p>Comme l’explique M. Bruyère, l’Écocentre s’engage auprès de la communauté grâce à sa boutique. Les gens peuvent y trouver une grande variété d’objets répondant à leurs besoins à moindre coût, et les organismes communautaires peuvent pour leur part, y récupérer des articles gratuitement.</p>



<p>Tout au long de l’année, les fonds recueillis sont réinvestis dans l’Écocentre pour maintenir l’activité de la boutique. En réemployant les matériaux, la boutique contribue à réduire les coûts de gestion des matières résiduelles des villes desservies, soit&nbsp;: Saint-Jérôme, Saint-Hippolyte, Prévost et Sainte-Sophie.</p>



<p>Ce qui est réutilisé ne se retrouve pas à l’enfouissement et les ventes génèrent des revenus. Cette année, environ 775 000 $ de ventes sont prévues. Chaque achat à la boutique de l’Écocentre permet de diminuer les comptes de taxes liés à la gestion des déchets. « Nous voulons créer une culture où l’on cesse d’acheter neuf et où l’on favorise la réutilisation&nbsp;», résume Pierre Bruyère en conclusion.&nbsp;<br><br>Il rappelle que l’enfouissement, tout comme le recyclage, entraîne des dépenses, tandis que la boutique permet non seulement de réduire ces coûts, mais aussi de contribuer à la préservation de l’environnement.</p>



<h2><strong>La friperie</strong></h2>



<p>La friperie virtuelle et la boutique physique sont deux entités distinctes. Les articles vendus en ligne sur la page <a href="https://www.facebook.com/groups/222137538850265">Facebook Friperie Capteurs de Rêves</a> ne se retrouvent pas en boutique, et vice versa. La boutique est située au 2412 boulevard Curé-Labelle, à Prévost, dans le même édifice que Physio Masso.</p>



<p>Capteurs de Rêves s’adresse à tout le monde. N’importe qui peut déposer un rêve, soit directement sur la page Facebook éponyme, soit en contactant l’organisme. « Nous essayons de toucher à tous les types de souhaits, toujours dans le but de répandre du bonheur », explique Mme Nadon.</p>



<h2><strong>L’objectif</strong></h2>



<p>Marilyn Nadon, l’entrepreneure à l’origine du projet précise que l’objectif de Capteurs de Rêves n’est pas de fournir des objets tendance comme une console de jeux, mais plutôt d’aider à réaliser des rêves qui apportent un véritable accomplissement personnel.&nbsp;</p>



<h2><strong>Naissance du projet</strong></h2>



<p>Marilyn a démarré ce projet en 2017, après avoir lu le livre Le Safari de la vie de John P. Strelecky, elle s’est posée la question : « Qu’est-ce qui me rendrait plus heureuse dans la vie ? ». Sa réponse était simple : réaliser les rêves des gens et les voir heureux. C’est ainsi que Capteurs de Rêves est né.</p>



<p>L’entrepreneure se dit choyée dans la vie : elle est heureuse, a deux belles filles, un conjoint qu’elle adore, et un bon travail. Elle ressentait le besoin de redonner aux autres, tout comme Geneviève Bacon, vice-présidente du conseil d’administration et bénévole dévouée, qui affirme avoir trouvé un beau côté humain à sa vie en rejoignant l’équipe.</p>



<p>« Pour moi, c’est une drogue. Depuis que nous avons commencé, je ne peux plus m’arrêter. Nous réalisons au moins un rêve par semaine, et la friperie nous permet de financer ces rêves&nbsp;», explique-t-elle.</p>



<h2><strong>Financement</strong></h2>



<p>Pour réaliser des rêves, il faut des fonds. Tout a commencé avec des ventes de garage, puis la friperie a été lancée sur les réseaux sociaux avant de trouver pignon sur rue. Afin de financer ce local, une page Patreon a été créée il y a quelques mois. Les abonnés contribuent à raison de 5,75 $ par mois, ce qui leur donne accès à des avantages exclusifs.&nbsp;</p>



<p>Cette plateforme permet de financer le local, tandis que 100 % des ventes de la friperie sont dédiées à la réalisation des rêves. En plus de ces ressources, certains commerçants locaux se joignent à la cause pour aider à la réalisation des rêves.</p>



<h2><strong>De belles histoires</strong></h2>



<p>Un jeune garçon rêvait d’avoir un vélo neuf. Sa mère a soumis ce souhait, mentionnant que son fils avait un vieux vélo. Capteurs de Rêves lui a offert un nouveau vélo et un casque. La mère a témoigné que ce geste avait changé la vie de son fils, qui a pris confiance en lui et gagné en estime de soi.</p>



<p>Dans un autre cas, une mère en phase terminale, ayant six enfants dont un bébé de six mois, souhaitait passer du temps dans un chalet avec eux avant son départ. L’organisme a loué un chalet et y a envoyé la famille en limousine. Des commerçants se sont joints à l’initiative pour offrir les repas et un photographe a été dépêché sur place pour capturer ces moments. La mère est décédée quelques mois plus tard.</p>



<p>À ce jour, plus de 300 rêves ont été réalisés, toujours dans le but de semer du bonheur dans la vie des gens.</p>


Ouverture officielle de la friperie Capteurs de Rêves


<p>Cette marche est dédiée à la mémoire des personnes décédées, et les participants contribuent financièrement pour permettre à Pallia-Vie de continuer à offrir ses services gratuitement.</p>



<h2><strong>Pallia-Vie</strong></h2>



<p>Pallia-Vie offre des services d’accompagnement aux personnes atteintes de maladies dégénératives en phase terminale et aux endeuillés. Ces services sont fournis par des infirmières et infirmiers, qui peuvent rencontrer les patients individuellement à domicile ou à leurs bureaux. Des groupes de soutien sont également proposés aux endeuillés.</p>



<p>Ces professionnels font un accompagnement psychosocial à toutes les étapes de la maladie. Depuis 41&nbsp;ans, Pallia-Vie aide les personnes à traverser ces moments difficiles. La maison de soins, quant à elle, existe depuis près de 18&nbsp;ans et accueille des patients ayant un pronostic de vie de moins de trois mois pour les accompagner dans cette ultime étape.</p>



<h2><strong>Financement</strong></h2>



<p>L’activité « Je marche pour Toi ! » permet de collecter des fonds auprès du public, afin de garantir la gratuité des services de Pallia-Vie dans la région des Laurentides. Cette année, de généreux dons ont été reçus, souligne Yannie Méthot, directrice générale de Pallia-Vie et de la Fondation.&nbsp;</p>



<p>Les fonds recueillis permettront, entre autres, de financer un projet ambitieux&nbsp;: la construction d’un centre de jour. Ce projet, estimé à 5&nbsp;millions de dollars, élargira l’offre de services pour les patients et leurs familles.</p>



<p>Les participants de l’activité « Je marche pour Toi ! » ont amassé 92 200&nbsp;$ qui seront entièrement remis à Pallia-Vie. Un montant record.</p>



<p>Madame Sonia Bélanger, députée de Prévost, annonce qu’elle appuie le projet de construction du Centre de jour de Pallia-Vie au moyen d’un don de 50 000&nbsp;$. Somme qui n’est pas inclus dans le 92 200&nbsp;$ puisque la campagne majeure de financement pour la construction du Centre de jour est distincte des activités de collecte de fonds annuelles.</p>



<h2><strong>Soutien de la communauté</strong></h2>



<p>Le député de Rivière-du-Nord, Rhéal Éloi Fortin, était présent pour soutenir la fondation. Ayant perdu sa conjointe chez Pallia-Vie en 2018, il a pu constater l’importance des services offerts. « C’est une expérience éprouvante, mais j’en garde un souvenir précieux grâce à la générosité de ces gens. Je suis là chaque année et je continuerai à les soutenir. »</p>



<p>Le député de Saint-Jérôme, Youri Chassin, était également sur place. Il considère que Pallia-Vie est un organisme essentiel, offrant des soins gratuits à la communauté&nbsp;« Au-delà de Pallia-Vie et de sa formidable équipe, ça prend toute une communauté pour soutenir cet organisme et c’est ce qui est beau dans cet événement. »</p>



<h2><strong>Prochaines étapes</strong></h2>



<p>Une huitième édition de « Je marche pour Toi ! » est déjà prévue pour l’année prochaine. Pallia-Vie doit amasser plus de 2,7 millions de dollars chaque année, dont près de 50 % proviennent des dons et des activités de financement. La participation à ces événements est donc cruciale pour continuer à offrir des services gratuits aux personnes malades et endeuillées.</p>


Encan annuel de l’Écocentre MRC Rivière-du-Nord

L’événement

La boutique