Le litige entre Saint-Jérôme et les quatre autres municipalités constituantes de la MRC de la Rivière-du-Nord relativement à la facture à assumer pour le train de banlieue demeure entier.
Si bien que la semaine dernière, lors de leur assemblée publique respective, les quatre municipalités ont passé une résolution visant à confier à la firme d’avocats Cain Lamarre le mandat de les représenter dans le dossier.
Surfacturation ?
Une partie du conflit tourne autour du fait que les autorités de Prévost, Sainte-Sophie, Saint-Colomban et Saint-Hippolyte évaluent avoir été surfacturées par Saint-Jérôme (via la MRC) pour les années 2018-2019-2020. Elles considèrent que celles (les autorités) de Saint-Jérôme ont réclamé davantage que les dépenses d’opération du train de banlieue, comme c’était prévu au départ.
On parlerait de 2,5 M$ pour les années précitées.
Elles dénoncent que Saint-Jérôme leur a refilé une partie de la facture pour le métro et pour sa participationà l’Autorité régionale de transport métropolitain, alors que la facture aurait dû se limiter au frais d’opération (comme c’était convenu en 2002, au moment de l’entente relative aux équipements supralocaux ).
Commission municipale
Il y a quelques mois, les quatre avaient demandé à la Commission municipale du Québec d’intervenir dans le litige avec Saint-Jérôme.
Elle reviennent à la charge dans leur demande.
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Saint-Jérôme présente de nouveau aujourd’hui (jeudi 28 janvier), le plus fort total (1 936) de cas de COVID-19 dans les Laurentides, depuis le début de la pandémie, mais surtout (et de loin) le plus haut nombre de cas actifs avec 209.
On parle d’une augmentation de 85 en comparaison des 124 cas actifs affichés jeudi dernier.
C’est ce présente le relevé hebdomadaire publié par le CISSS des Laurentides, il y a quelques minutes, pour un constat enregistré à midi aujourd’hui.
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COVID-19: Saint-Jérôme affiche 209 cas actifs

Le maire de Prévost, Paul Germain, et le directeur général, Laurent Laberge, ont reçu lundi soir (18 janvier) le mandat des membres du conseil municipal d’étudier la possibilité de quitter la MRC de la Rivière-du-Nord pour joindre celle des Pays-d’en-Haut, limitrophe aux limites prévostoises.
Selon le maire Germain, Prévost serait, à ses yeux, plus à l’aise dans la MRC des Pays-d’en-Haut.
Ce serait le cas notamment au niveau du poids de Prévost dans la MRC de la Rivière-du-Nord et aussi la teneur du schéma d’aménagement de l’entité.
«Le poids démographique et économique de Saint-Jérôme rend le système de votation vraiment inadéquat et cela donne une MRC dysfonctionnelle. Le schéma d’aménagement de la MRC coupe les ailes à Prévost. Il faut comprendre que chez nous on n’a même pas de clinique médicale, on n’a même pas de médecin alors qu’on est 13 500 personnes» a dit M.Germain sur les ondes de CIME.
«Bonne chance»
Interrogé sur la question par le Journal Infos Laurentides, Bruno Laroche, préfet de la MRC de la Rivière-du-Nord, se garde de bien d’ajouter de la tension dans un dossier déjà fragile.
«On s’en est parlé la semaine dernière. J’ai tout fait pour tenter de l’en dissuader. Par contre, je ne peux pas l’empêcher(de faire des démarches auprès des autorités de la MRC des Pays-d’en-Haut). Je ne peux que lui souhaiter bonne chance.(Après tout) on l’aime notre Prévost…» de dire M.Laroche, au cours d’une entrevue téléphonique. Ajoutant qu’un changement de MRC impliquerait des «conséquences monétaires» pour Prévost (qui, par exemple, est partie prenante de l’aréna régional de la Rivière-du-Nord).
«L’harmonie va revenir»
Par ailleurs, les événements des derniers mois ont fait ressortir des conflits sérieux entre l’ancien maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher (sa destitution est devenue officielle la semaine dernière) et ses quatre autres collègues de la MRC
de la Rivière-du-Nord (conflits qui existaient depuis un certain temps déjà, il faut bien le dire).
Difficile de savoir dans quelle mesure la situation a incité les autorités de Prévost à regarder ailleurs. Par contre, une chose est claire: il faut réparer les pots cassés au sein de la MRC. Le préfet en est bien conscient.
«J’ai bon espoir que l’harmonie va revenir. Je sais que la confiance a été mise à mal. Il faut améliorer l’ambiance de travail. On est faits forts et, personnellement, je regarde en avant…»de confier M.Laroche.
Un nouveau participant?
En outre, le préfet de la MRC des Pays-d’en-Haut, André Genest (qui, coïncidence, a passé une bonne partie de sa jeunesse dans le secteur Prévost, avant la fusion), ne ferme pas la porte, mais demeure prudent, advenant que les autorités de Prévost décident de donner suite aux intentions de joindre sa MRC.
M.Genest se questionne quant à la volonté des villes et municipalités de la MRC des Pays-d’en-Haut d’accueillir un «nouveau participant».Il en va de même concernant les dettes que Prévost devrait assumer en quittant la MRC de la Rivière-du-Nord.
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Facture de Saint-Jérôme pour le train: les quatre autres municipalités mandatent des avocats