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Fermeture de l’église Sainte-Paule: «Nous allons accompagner les personnes vulnérables et éviter la spéculation» – Stéphane Maher

Selon le maire Stéphane Maher, le sous-sol de l’église Sainte-Paule sera accessible au-delà du 24 juin.

Photo Mychel Lapointe

Fermeture de l’église Sainte-Paule: «Nous allons accompagner les personnes vulnérables et éviter la spéculation» – Stéphane Maher

Publié le 05/02/2020

Fermeture de l’église Sainte-Paule: «Nous allons accompagner les personnes vulnérables et éviter la spéculation» – Stéphane Maher

MATHIEU LOCAS

La fermeture annoncée de l’église Sainte-Paule a créé une onde de choc dans le secteur. En plus d’être un lieu de culte depuis plus de 60 ans, le comptoir alimentaire, situé au sous-sol, reçoit environ 300 demandes de dépannage par semaine.
Même si la nouvelle a été rendue publique dans l’édition du 29 janvier du Journal Infos Laurentides, le maire Stéphane Maher discute depuis déjà plusieurs semaines avec l’évêque Raymond Poisson.
«La Ville doit agir en bon père de famille, de dire le maire. Nous allons accompagner les personnes les plus vulnérables. La première chose à faire est de sécuriser le bâtiment. Ensuite, il faut établir un bon protocole d’entente concernant, notamment, les coûts de réparation et d’entretien, comme le chauffage. En plus du comptoir alimentaire, il y a des groupes comme le Cercle de fermières qui utilisent le sous-sol de l’église.»
Après le 24 juin
Le maire confirme que le sous-sol de l’église sera accessible au-delà du 24 juin.
«C’est une situation qui demande une réflexion, c’est pourquoi la Ville de Saint-Jérôme va assurer de maintenir les activités du comptoir alimentaire le temps de réaliser un scénario pour la suite des choses. Au Québec, il n’y a pas de programme de subventions municipales pour les villes qui maintiennent les églises en place. C’est pourquoi nous devons analyser la situation. Nous allons aussi nous assurer qu’il n’y ait pas de spéculation sur le terrain. Peu de gens le savent, mais l’église est propriétaire du terrain jusqu’à la rivière. Le terrain de balle et le parc ont été construits par la Ville en vertu d’un bail emphytéotique de plusieurs années avec le diocèse pour le terrain. D’ailleurs, la Ville a convenu avec l’évêché que Saint-Jérôme a le premier droit de regard comme éventuel acheteur pour le terrain.»
Centre de jour
– Quel serait l’intérêt pour Saint-Jérôme de se porter acquéreur d’un tel terrain?
«Nous ne sommes pas rendus là dans nos démarches, mais est-ce qu’on pourrait y établir un éventuel centre de jour permanent pour les démunis?», de se questionner Stéphane Maher.