Au cours du prochain mandat, plusieurs conventions collectives devront être négociées, notamment avec les pompiers, les employés municipaux, les cols bleus et les cols blancs. Ce sera donc un mandat très chargé, souligne-t-il. Par ailleurs, Sainte-Sophie en est à la deuxième année de son plan triennal, ce qui impliquera des investissements importants : 3,5 M$ pour le pavage et les rues collectrices, 2,6 M$ pour la piste cyclable de l’accotement de la 4e Rue, pour ne nommer que ces projets. En 2026, cela représentera 9,976 M$ en dépenses. Le plan triennal se conclura en 2027, avec une enveloppe globale de 33 049 500 $.
À cela s’ajoute le dossier de la construction d’écoles, en attente des décisions gouvernementales. En 2024, près d’une centaine de projets — incluant constructions, agrandissements et ajouts de classes modulaires — ont été suspendus à travers le Québec, dont celui d’une école primaire à Sainte-Sophie. M. Lamothe s’est dit contrarié d’apprendre que l’établissement ne verrait pas le jour selon l’échéancier prévu. La municipalité avait exproprié des terrains pour les céder au centre de services scolaire, mais le gouvernement n’a toujours pas annoncé de date pour le début des travaux. Le terrain appartient encore à la municipalité et ne sera remis qu’au moment où le chantier débutera, précise-t-il.
« C’est ça, mon orientation pour les prochaines élections, pour mon prochain mandat. Et moi, présentement, j’adore ce que je fais, puis je veux continuer de servir la population. Être à l’écoute, être là pour eux. Ma priorité numéro un, c’est d’être à l’écoute […] On ne peut pas plaire à tout le monde. Il va toujours y avoir des gens qui vont te contester, mais ça, c’est correct. » — Guy Lamothe
Le maire sortant souhaite aussi poursuivre l’amélioration des infrastructures sportives, intervenir sur le drainage — rendu plus complexe par les conditions climatiques changeantes —, moderniser les réseaux d’aqueduc vieillissants, et investir dans plusieurs bâtiments municipaux. L’objectif : offrir aux citoyens des installations à la hauteur de leurs besoins.
Il rappelle que la population avait demandé, dans un sondage, l’aménagement d’un skatepark. Grâce à des subventions fédérales, le projet a été réalisé, parce que « la population le voulait, elle le demandait », dit-il. Il insiste toutefois sur l’importance de bien évaluer chaque projet, car chaque dollar doit être investi judicieusement. Et si un projet n’est pas réalisable, il faut l’expliquer clairement à la population.
Ancien conseiller pendant deux mandats, M. Lamothe considère que cette expérience était essentielle avant de devenir maire. Cela lui a permis, selon lui, de mieux comprendre la nature du poste et les dossiers municipaux. Il estime notamment que tenir les élections en novembre n’est pas idéal car, à peine les nouveaux élus entrés en fonction, il faut immédiatement se pencher sur le budget de l’année suivante.
« Il faut être confortable dans ses fonctions. Ça risque d’être moins facile pour quelqu’un de nouveau. C’est un poste qui est assis sur un siège éjectable. Tu ne peux pas être là pour 20 ou 30 ans. C’est comme ça. La loi dit qu’on doit aller en élection tous les quatre ans. C’est démocratique, donc tout le monde a le droit d’espérer ce poste. » — Guy Lamothe.
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