Une invasion de domicile a été commise cette nuit à Saint-Jérôme.



Les policiers ont été appelés vers 4h29 au 537 de la 112eavenue. À leur arrivée sur place, ils ont aperçu un véhicule suspect et ont arrêté les trois occupants s’y trouvant.&nbsp;



Les policiers ont par la suite procédé à l’arrestation de deux individus qui sortaient de la maison, dont un était armé d’un marteau.&nbsp;



Les policiers ont également découvert des stupéfiants à l’intérieur et à l’extérieur du domicile. Ils ont alors appréhendé les deux résidents (deux hommes).



On ne constate aucun blessé.



Les sept personnes arrêtées sont actuellement interrogées au poste de police de Saint-Jérôme.



Il est trop tôt pour savoir si un ou des individus sont connus des policiers.



MISE À JOUR



Les 5 hommes arrêtés en lien avec l’invasion de domicile ont comparu sous les chefs d’accusation d’introduction par effraction et de voies de fait armées. Ils sont détenus suite à leur comparution et reviennent en cour ce matin (mercredi) pour l’enquête sur remise en liberté.



Quant aux résidents du 537 112ème Avenue, l’un d’eux est libéré par sommation et l’autre par promesse de comparaître pour un chef d’accusation de possession en vue de trafic de cannabis face à la loi sur le cannabis.

«&nbsp;En matière de desserte en médecin, on n’est pas mal desservis, on n’est pas desservis du tout&nbsp;» lâche Paul Germain.



Le maire de Prévost lançait ainsi un cri du cœur, lundi soir dernier en assemblée publique, alors que les autorités prévostoises réclamaient, par résolution adressée au Centre intégré de santé et de Services sociaux (CISSS) des Laurentides, un groupe de médecine familiale (GMF) pour leur population.



«&nbsp;Incroyable&nbsp;»



Dans le langage coloré et imagé qui est le sien, le maire Germain faisait alors part de son exaspération devant la situation.



Il a entre autres parlé d’une «&nbsp;attente permanente&nbsp;» vis-à-vis le CISSS, mais a surtout dit trouver «&nbsp;incroyable&nbsp;» que la population prévostoise de quelque 14&nbsp;000 habitants ne dispose pas des services de santé auxquels elle a droit.&nbsp;&nbsp;



«&nbsp;On ne veut pas des promesses, on veut des actions&nbsp;» a-t-il clamé, disant avoir l’intention de porter sa demande auprès de la députée de Prévost et ministre des Aînés et Proches aidants, Marguerite Blais.&nbsp;



«&nbsp;Il y a une campagne électorale qui s’en vient (octobre 2022). Il faut absolument qu’il y ait une offre de santé à Prévost&nbsp;» a ajouté le premier magistrat.



Station de collecte



Dans un autre d’idée, la ville de Prévost devrait (si tout se déroule comme prévu) disposer à compter de l’été prochain d’une&nbsp;station de collecte de proximité.



L’installation est destinée à recevoir ce qu’il est convenu d’appeler des «&nbsp;produits orphelins&nbsp;» (du genre piles de toutes sortes, cellulaires, fils de cellulaire, lunettes et autres) qui seront acheminés par la suite dans des endroits spécifiques.



Prévost deviendra ainsi une des rares villes au Québec à disposer d’une telle installation.



Pour mener à bien le projet, la ville dispose d’une subvention de 62&nbsp;524 $ de Recyc-Québec.

Le maire Paul Germain exaspéré : Prévost réclame un GMF

Louise Chabot, porte-parole du Bloc Québécois en matière de Travail, Emploi, Développement de la main-d’œuvre et Inclusion des personnes en situation de handicap,&nbsp;Jean-Denis Garon, député de Mirabel, ainsi que Luc Desilets, député de Rivière-des-Mille-Îles, s’inquiètent des délais affectant les prestations d’assurance-emploi pour les citoyens visés par une alerte de fraude. Ils exigent de revoir ce pro<a>c</a>essus de vérification.



Plusieurs citoyens se sont tournés vers les bureaux de leur député afin de trouver une solution. Certains ont attendu plusieurs heures sur les lignes téléphoniques sans avoir de réponses. D’autres, afin d’être prioriser, déclarent s’être fait demander une preuve de leur capacité à payer leurs factures.« Nous avons pris connaissance de nombreux cas où, à cause des délais de vérification, les gens sont forcés d’attendre plusieurs mois leurs prestations. » a déclaré Louise Chabot. Elle soutient que les travailleurs ont besoin d’un accès rapide aux prestations.&nbsp;



« Nous demandons qu’Emploi Canada procède à ces vérifications simultanément à l’octroi des prestations d’assurance-emploi. » a précisé Jean-Denis Garon. Ainsi, les demandeurs des circonscriptions de Mirabel, Rivière-des-Mille-Iles et Thérèse-de Blainville n’auront pas de pénalité financière. « Une fois la vérification terminée, Emploi Canada pourra exiger aux prestataires fautifs de rendre des comptes. » poursuit M. Garon. Une réforme globale de l’assurance-emploi est demandé depuis la réforme de Stephen Harper en 2012.



&nbsp;« Il est inconcevable que nos gens doivent patienter plusieurs semaines avant de recevoir leurs prestations parce qu’ils sont injustement présumés fraudeurs. » fait valoir&nbsp;le député de Mirabel. Il demande également à Emploi Canada d’apporter des changements, possiblement en ajoutant des ressouces. Cette situation apporte de l’anxiété pour plusieurs personnes.



&nbsp;« C’est inacceptable et insensible. La solution que nous proposons pourrait éviter bien des maux de tête et nous veillerons à ce que le gouvernement l’applique rapidement »,<a>c</a>onclut&nbsp;Jean-Denis Garon.

Invasion de domicile à Saint-Jérôme