Ces trois édifices situés sur la rue Castonguay tombent en ruine depuis des années, encore plus en décrépitude depuis un an. Une situation devenue alarmante en raison des importantes infiltrations d’eau à la moindre ouverture : portes, fenêtres, toits… 



Une batterie d’experts dresse un portrait peu positif, voire décourageant de ces immeubles, 600, 620 et 640, vieux de 30 ans.&nbsp;



« Il y a un scénario optimiste et un autre pessimiste, dépendamment de plusieurs facteurs, tels une rénovation, une démolition ou une reconstruction, été ou hiver, pas le même prix », lance l’estimateur indépendant des coûts, Jessy Dallaire.&nbsp;



Le scénario optimiste parle de travaux de rénovation de 4,1M$ pour le 640. Une fois divisé par les 16 copropriétaires de l’immeuble, la facture s’élève entre 205&nbsp;000$ et 257&nbsp;000$ pour chacun des copropriétaires.



Celui du 620, une somme similaire de 4,2M$, soit de nouvelles dépenses non budgétées de 207&nbsp;000$ à 259&nbsp;000$.&nbsp;



Le 3e, le 600 est le moins endommagé des trois, les rénovations sont évaluées à 3,3M$. Une somme répartie en 16 unités pour la somme de 166&nbsp;000$ à 208&nbsp;000$.



Des chiffres qui a jeté une douche glaciale dans la salle. Certains laissant aller à voix basse quelques mots d’église, d’autres se sont levés debout pour se rassoir aussi rapidement avec un long soupire, d’autres se pognant la tête à deux mains. « Nous n’avons pas les moyens. Quelle banque va nous passer, aucune », a résonné à travers les murs de la salle, mercredi soir.



Les gens craignent de ne pas être en mesure de recevoir une deuxième hypothèque, surtout qu’elle sera plus élevée que celle initiale. « Ça n’a pas de bon sens », lance Éric, bourrassant sa chaise avant de la laisser traîner sur le plancher causant un bruit stridant.&nbsp;



Construction neuve



Toujours en colère et sous le choc, les 48 copropriétaires ne ferment pas la porte à une reconstruction. L’estimation des coûts est de 5,3M$ pour un bâtiment neuf. La dernière évaluation marchande tournait autour de 2,5M$.



Démolition complète, le ton monte



Tous les scénarios sont sur la table. Les copropriétaires ont également soulevé l’idée de raser les bâtiments et de ne vendre que les terrains.&nbsp;



L’ambiance est devenue très tendue. Le ton a monté. Les bénévoles du syndic ont été la cible de méchancetés. La porte-parole, Marie Lahiton a même dû interrompre la rencontre le temps de dénoncer qu’elle recevait en direct des menaces via textos d’un père d’une jeune copropriétaire assise dans la première rangée. À la fin de la rencontre, plusieurs sont venus supporter Mme Lahiton pour sa grande implication.&nbsp;



Des intervenants du CISSS s’étaient déplacés pour répondre aux besoins des gens plus troublés. Ils les ont informés qu’il existait différentes ressources advenant qu’ils soient obligés de quitter de force leur logement.&nbsp;



C’est que la Ville de Saint-Jérôme a donné un ultimatum, le 2e. En mars dernier, lors de la découverte de la première poutre avec de la pourriture, des travaux de sécurisation des édifices ont dû être réalisés en urgence, les gens ayant reçu un avis d’éviction.&nbsp;



« Les travaux ont été réalisés et les structures sont solides. Mais la situation ne pourra rester temporaire », mentionne Luc Gauthier, ingénieur chez Artimon Consultants.



Le juridique 



Certaines personnes dans la salle ont quitté déçus estimant ne pas avoir eu réponse à leurs questions. Ils souhaitent passer à l’étape de la justice rapidement. Ils sont toutefois conscients que les procédures judiciaires seront longues et coûteuses.&nbsp;



C’est que la preuve démontre que les bâtiments n’ont pas été construits selon les règles de l’art d’il y a 30 ans.&nbsp;&nbsp;



Un avocat, Me Jean-François Gilbert, a été embauché par les syndicats des condos dans le but d’envoyer une dénonciation à tous les anciens propriétaires de même qu’aux anciens administrateurs.



Un recours collectif est également envisagé. Encore-là, un des trois contracteurs de l’époque est décédé, l’autre a déclaré faillite et le 3e&nbsp;semble introuvable.&nbsp;

Des condos endommagés…Qui doit payer?

Le député réélu de Saint-Jérôme, Youri Chassin, assure qu&#8217;il a bien hâte de poursuivre des dossiers déjà entamés pour les Jérômiens, dont l&#8217;hôpital régional, désuet. 



Dans la version papier du journal, Chassin dresse un portrait de sa campagne et élabore sur ses priorités régionales. 



Les autres candidats dans Argenteuil et Prévost répondront aux mêmes questions.

La CAQ continue dans les Laurentides

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Les chiffres sont alarmants et proviennent d’une étude réalisée par l’Université de Sherbrooke pour quatre régions du Québec, dont les Laurentides. « Chez les 12-25 ans, 42% disent avoir des symptômes d’anxiété ou de dépression. En janvier 2022, ces chiffres étaient de près de 50% chez les 16-25 ans », mentionne le directeur de santé publique du CISSS des Laurentides, le docteur Éric Goyer. 



Conscient que les jeunes sont l’avenir, le Dr Goyer a mis de l’avant une initiative qui porte ses fruits, en collaboration avec la Fondation André-Boudreau. Pour une troisième année,&nbsp;la campagne Respire&nbsp;« Laisse pas ton stress avoir le dernier mot! »&nbsp;est de retour. Elle vise à prévenir l’anxiété chez les jeunes de 6 à 17 ans et à mieux outiller les adultes qui les accompagnent.



2,5 millions de vues



Une campagne qui va chercher les jeunes là où ils se trouvent et avec les plateformes qui les intéressent&nbsp;:&nbsp;<a href="https://tuaslederniermot.com/">tuaslederniermot</a>. Fort d’un succès de sa deuxième édition avec plus de 2,5 millions de vues sur TikTok, les capsules humoristiques créées par des personnalités du Web écoutées des jeunes et appréciées des parents sont de retour sur la plateforme sociale qui ne cesse de gagner en popularité auprès de la jeune clientèle.



Jeune papa, l’humoriste Pascal Morrissette sera le visage des&nbsp;



différentes capsules qui peuvent être visionnées sur le site, dans lesquelles il explique à sa manière bien originale qu’il existe des outils pour les jeunes, les parents, les enseignants, les intervenants afin de bien prendre soin de la santé mentale des jeunes; nos décideurs de demain.&nbsp;&nbsp;



« Depuis toujours, je m’engage à faire une réelle différence dans la vie des enfants et des adolescents. Particulièrement depuis le début de la pandémie, j’ai pu témoigner du stress et de l’anxiété que ressentent les jeunes »,&nbsp;&nbsp;raconte Pascal Morrissette, qui ne cache pas son inquiétude face à cette situation.



Notons que les outils téléchargeables en ligne seront également disponibles en anglais et déployés à travers tout le réseau scolaire et communautaire des Laurentides de même que dans les maisons des jeunes de la région.&nbsp;On souhaite aussi que par ces outils de sensibilisation, le jeune puisse mieux comprendre ce qui se passe avec son corps et son mental.&nbsp;



Les parents sont dépourvus



Si les jeunes sont stressés, les parents, eux, sont dépourvus.&nbsp;&nbsp;C’est du moins le constat d’un récent sondage de Maru Public Opinion pour le compte de la Fondation André-Boudreau qui révèle que 90%, soit presque la totalité des 506 parents répondants au Québec, croient que leurs enfants&nbsp;souffrent d’une forme de stress ou d’anxiété.&nbsp;



De plus, 83&nbsp;% de ces parents disent avoir besoin davantage d’encadrement pour savoir vers quels outils et ressources se tourner pour aider leurs enfants à gérer leur stress et leur anxiété.&nbsp;



« Ces chiffres démontrent toute la pertinence de la campagne&nbsp;Respire, née d’une collaboration entre la Fondation André Boudreau et le CISSS des Laurentides. De par cette vision commune, la campagne Respire s’engage à perpétuellement offrir des contenus éducatifs et des outils en ligne aux enfants et aux adolescents, mais aussi aux adultes qui les accompagnent », souligne Nadia Dahman, présidente de la Fondation André-Boudreau.&nbsp;



La campagne a toute sa raison d’être sachant que l’anxiété grandissante chez les jeunes est l’une des causes pouvant mener à diverses dépendances.&nbsp; En effet, l’anxiété vécue par un jeune peut mener à l’automédication, par exemple dans la pharmacie familiale, ou encore à un désir de vouloir s’évader à travers divers autres moyens tels que la toxicomanie ou la cyberdépendance.&nbsp;



5 fois plus de jeunes vapoteurs&nbsp;



Par ailleurs, le Dr Goyer se dit irrité et préoccupé par le moyen utilisé par certains jeunes, qui ont reçu un diagnostic médical d’anxiété ou de dépression, pour passer à travers&nbsp;: le vapotage. « Ça les aident à diminuer le stress, mais les inquiétudes face au vapotage demeurent réelles. Certaines de ces cigarettes électroniques contiennent de la nicotine, une substance qui crée rapidement une dépendance ».



En 2013, 4% des jeunes de 15 à 24 ans vapotaient, se disant être « cool » avec leur appareil « sous-ohm », et ce, même dans les classes lorsque l’enseignant a le dos tourné. Ce pourcentage à quintuplé en l’espace de 6 ans, passant en 2019 à 21% de jeunes du même groupe d’âge devenus fumeurs de e-cigarettes.&nbsp;&nbsp;

CISSS des Laurentides

Fondation André-Boudreau

Dr Eric Goyer

La campagne Respire continue d’aider les jeunes anxieux et dépressifs, dont le nombre a explosé

Une kyrielle de chefs d’accusation ont été portés contre les quatre escrocs, âgés de 15 à 17 ans, à la Cour du Québec, chambre de la jeunesse à Saint-Jérôme, le 14 octobre.



Les prévenus utilisaient l’intimidation, la menace et la violence physique pour soutirer de force des sommes d’argent, des cellulaires, des vêtements, des souliers ou autres objets de valeur appartenant aux jeunes victimes qui se retrouvaient dépouillées.



Pour l’instant, les jeunes bandits devront se défendre devant un juge pour vols qualifiés, voies de fait, séquestration, extorsion, menaces et possession d’arme dans un dessein dangereux et méfaits de moins de 5000$.&nbsp;



Les enquêteurs du Service de police de la Ville de Saint-Jérôme ont procédé à l’arrestation des malfaiteurs à la suite d’un travail terrain de plusieurs semaines.



« Dans certains dossiers, des victimes ont subi des blessures légères », a mentionné&nbsp;Robin Pouliot, l’agent relations médias au Service de police de la Ville de Saint-Jérôme, disant ne pouvoir en raconter davantage pour ne pas nuire à l’enquête toujours en cours.



D’ailleurs, les enquêteurs croient que ces maîtres chanteurs ont pu faire d’autres victimes. Toute personne qui croit posséder des informations pertinentes en lien avec ces actes criminels est invitée à les communiquer au Service de police de leur municipalité. Pour le Service de police de la Ville de Saint-Jérôme composer le 450 432-1111 option 7.



La date du retour devant le Tribunal de ces jeunes brigands reste à être déterminée. L&#8217;un est resté détenu et les trois autres sont obligés de demeurer au domicile de leurs parents, 24 heures sur 24.

Quatre jeunes arrêtés: Ça joue dur dans les parcs de Saint-Jérôme

vous avez des idées de reportage, des histoires à dénoncer ou des commentaires&#8230; un seul endroit: stremblay@groupejcl.ca

Itinérance

Service de police de la ville de Saint-Jérôme

Église Sainte-Paule

Service de sécurité incendie de Saint-Jérôme

La Hutte

Le bâtiment voisin de l’église Sainte-Paule incendié

Avec une telle prime annuelle, les Laurentides arrivent au 6e rang sur 17. La prime annuelle moyenne d’assurance auto au Québec est de 775$.



La prime moyenne d’assurance auto peut aller du simple au double, selon où l’on habite au Québec&nbsp;: de 623 $ dans le Bas-Saint-Laurent jusqu’à 1 217 $ dans le Nord-du-Québec.



« Logiquement, c’est dans l’aire urbaine de Montréal que l’on retrouve les plus fortes primes d’assurance auto », mentionne le porte-parole de HelloSafe, Alexandre Desoutter.



Plus d’accidents aussi



De plus, les Laurentides font partie des régions avec un taux de fréquence des sinistres les plus élevés, soit 9,31%, alors que la moyenne québécoise est de 9,13%.&nbsp;



En matière de fréquence de survenance des sinistres, les Laurentiens prennent la 8e position sur 17.



Notons que la fréquence des sinistres se calcule à partir du nombre de véhicules assurés dans une région.&nbsp;Montréal centre est l’endroit où il se produit le plus de sinistres auto au Québec, 11,86%, suivi de Laval (9,76%), Montréal ouest (9,71%), Chaudière-Appalaches (9,65%) et Québec (9,61). En contrepartie, la région de la Montérégie est l’endroit le plus épargné par les sinistres auto avec 7,92%, suivre de près la Gaspésie (7,89%), le Centre-du-Québec (7,7%), l’Abitibi-Témiscamingue, (7,49%) et le Nord-du-Québec, région peu peuplée (6,92%).&nbsp;



Plus cher en dommages aussi&nbsp;



Toujours selon les chiffres de cette même étude, le coût moyen par sinistre s’élève à 4497$ en 2021 dans les Laurentides pour se situer encore là au-dessus de la moyenne du Québec de 4461$. Pour le coût moyen d&#8217;un sinistre, les Laurentiens occupent le 7e&nbsp;rang&nbsp;&nbsp;sur 17 région du Québec



         Ces données sont rendues publiques par HelloSafe, à partir des données du Rapport statistique sur l’assurance automobile au Québec 2021 du Groupement des assureurs automobiles du Québec.



HelloSafe, une plateforme de comparaisons de produits financiers au Canada, dont les assurances auto, vise aussi à décrypter certains sujets complexes pour les consommateurs et mettre à leur disposition les plus récentes informations.



Toutes les données région par région sont à retrouver&nbsp;dans la version complète de ce document&nbsp;:&nbsp;<a href="https://0py1m.mjt.lu/lnk/AUYAAGEB5awAAAABj2AAABU7amYAAAAARGUAANb4ABxmzgBjLF8j3nT76tB2SnG5n1Kq4mj2tAAUzK0/2/TDErMh-GGBFPSVpi-stH_w/aHR0cHM6Ly9oZWxsb3NhZmUuY2EvYXNzdXJhbmNlLWF1dG8vcmFwcG9ydC1zaW5pc3RyYWxpdGUtMjAyMQ" target="_blank" rel="noreferrer noopener">https://hellosafe.ca/assurance-auto/rapport-sinistralite-2021</a>

Les primes d’assurances auto plus élevées dans les Laurentides que la moyenne provinciale 

Une décision qui laisse sans mot les amateurs de parachutisme nombreux dans la région. Laissons Rosemarie Lauzon nous raconter à sa manière, bien à elle, qu&#8217;est-ce que le parachutisme? 



Recevoir le ciel en cadeau



Pour qu’est-c’est faire&nbsp;que je n’ai pas encore écris un roman là-dessus? Ça mérite un roman, un film, un discours, au moins. Adrénaline m’a fait tomber en amour avec le parachutisme, avec le lieu, avec eux. Savez-vous c’est quoi, vivre ? (Oh ! Que de prétention. Pardon.) En tant que parachutistes, on a goûté au ciel, au 7e&nbsp;ciel, et on a vécu quelque chose digne du 7e&nbsp;art.&nbsp; Comme les fois où j’ai eu la chance de flotter,&nbsp; accrochée sous ma voile,&nbsp; dans la lumière dorée,&nbsp; dans un décor à faire hérisser les poils.&nbsp; Mes pas se trimbalaient sur le plancher de nuages, Mes yeux scintillaient vers le champ d’atterrissage, Et mon cœur venait de trouver son ancrage.&nbsp; C’était le paradis,&nbsp;Batinses, dans le vrai sens du mot ! Le paradis, tu le ressens, aussi. Quand tu quittes l’avion pour plonger dans le firmament, c’est pas la sensation d’un manège qui te monte et te dérange le cœur, c’est plus doux&nbsp;: tu te sens flotter sur un tapis de vent. C’est comme si on ne tombait même pas dans le vide. Il faut attendre plusieurs secondes avant de commencer à se rendre compte qu’on a descendu. En bas, on touche le sol, mais on ressent le ciel. Ça, on peut le voir et le vivre au centre de parachutisme Adrénaline, de Saint-Jérôme.&nbsp; Allez-y… il vous reste 30 secondes et demis. Oh ! Ben oui, ça&nbsp;faaarme. Le terrain a été vendu.



 LE PARACHUTISME



Depuis l’enfance, j’ai toujours su que j’allais essayer cette expérience-là au moins une fois dans ma vie, et que ça allait être tiguidou ! Mais ça, ça voulait dire que j’allais monter jusqu’au zénith, et que rendu en haut, il faudrait que je lâche complètement prise… et que je me pitch en bas… Wôoo. Mais wô minute ! Je n’ai pas peur des hauteurs, et je les adore, même. Mais j’avais peur du vide. De l’espace entre le « en haut » et le « en bas ». Mais bon, le temps nous a fait grandir, moi et mon idée de sauter, et à l’âge de 17 ans, j’ai eu la joie de faire un tour d’avion pour essayer de me convaincre. Ça m’a convaincu et j’ai voulu sauter. Je l’aurais fait si j’avais apporté mon argent. Je l’avais laissé chez nous pour ne pas dépenser. Ah ! La belle idée. Pendant les 6 années qui ont suivi, à chaque été, je me tortillais intérieurement pour aller visiter l’azur. Mais j’avais perdu mon élan courageux.  À 23 ans, par un bel après-midi orageux, avec l’esprit de contradiction et le sens de l’aventure, je l’avais retrouvé, mon élan. Mais ça a l’air que ce n’est pas trop possible de sauter dans un ciel électrique. Donc j’ai réattendu. 9 jours plus tard, mon courage m’a écarquillé les paupières et m’a garocher en dehors de mon lit.  C’était aujourd’hui.  C’était en 2014, le 24 juillet.  C’était un jeudi.  C’était le moment où je m’envolerais.  J’ai toujours eu la tête dans les nuages, là, mon corps allait enfin la rejoindre.



J’arrivais… en même temps qu’un ciel gris. «&nbsp;NON, j’laisserai pas le ciel ennuager mes rêves.&nbsp;»&nbsp; Mais comment j’aurais pu ? Je ne pouvais pas être «&nbsp;ennuagée&nbsp;» par ce qui m’attendait. Les voiles qui ouvraient faisaient crier les passagers tandems qu’on entendaient s’épanouir à 5000 pieds de hauteur. (Oui, on parle en pieds, au Canada, dans le monde du parachutisme.) Et bientôt, j’admirais les voiles qui atterrissaient en donnant l’impression qu’il pleuvait des couleurs.



Aussitôt, on m’a annoncé que c’était à mon tour d’enfiler un harnais qui allait être&nbsp;clippé&nbsp;au parachute de l’instructeur.&nbsp;&nbsp;«&nbsp;Vous allez ne faire qu’un.&nbsp;», qu’on m’a dit. «&nbsp;Ben oui, ok. Mmm. M’en fou.&nbsp;» Je pensais qu’il y aurait du lousse entre moi et l’instructeur. Un espace vide. Oh ! Pas-Du-Tout. L’espace vide, il est quand on quitte l’avion, dans le ciel, partout autour de nous. Mais sinon, on est succionnés l’un contre l’autre,&nbsp;Batêche&nbsp;!&nbsp;



Mais bon, ça ce n’était pas tout de suite. Il fallait embarquer dans l’avion avant. On parlait, il me niaisait, je le croyais. Tout allait bien. Notre «&nbsp;ascenseur&nbsp;» décollait et j’avais l’impression que ça montait comme dans un téléphérique, retenu par un câble. J’étais prête et sereine. Et naïve, si vous saviez à quel point j’ai cru aux niaiseries de l’autre en arrière. En y repensant, ça me fait tellement rire. En passant, je vous souhaite d’avoir peur pour votre saut. Plus on a peur, plus on s’amuse. Et j’en ai l’expérience. Et si vous avez vraiment trop peur, les instructeurs sont là pour détendre l’atmosphère en vous faisant rire, et peuvent répondre à toutes vos questions sur la sécurité. Après, le soir même, vous dormez dans votre lit, pas dans votre cercueil. Je comprends totalement le&nbsp;chior&nbsp;émotif qui peut vous accompagner jusqu’en haut, le&nbsp;maudit.&nbsp;Mais je vous jure, que dès que c’est à notre tour (enfin) de fuguer de l’avion&nbsp;: on n’a plus faim, ni soif, ni froid, ni chaud, ni de fatigue, ni de stress… et on vit comme on n’a jamais vécu. C’est juste du pur bonheur. Bon, ça, sur le coup, je ne le savais pas. Je suis sortie de l’avion, avec le corps crispé et en retenant mon souffle. Je me suis bien aperçu, au bout d’une seconde et demi, que je n’avais pas peur pour de vrai. Et j’ai profité des 50 secondes d’intensité. Et des 4 minutes sous voile avec le paysage qui me faisait des coucous.&nbsp; J’ai touché le sol, j’ai ressenti le ciel, et je savais que je n’arrêterais pas.



J’ai fait 576 sauts.&nbsp; J’étais en extase encore au 300e. Et oui, moi aussi je hurlais sous voile, et&nbsp;Câline&nbsp;qu’on m’entendait. Surtout que j’ouvrais plus bas que les tandems.



Les disciplines, entre autres&nbsp;: De la VR (du vol relatif)&nbsp;: faire des figures en restant sur la bedaine à plusieurs.&nbsp; Du freefly&nbsp;: faire toutes sortes de cabrioles, mais assis, debout, la tête en bas… XRW&nbsp;: s’accrocher plusieurs voiles ensemble Swoop&nbsp;: atterrissage à grande vitesse Wingsuit&nbsp;: vol dans une combinaison ailés Moi, ma partie préférée, ça reste les ouvertures ! Parce que ça brasse. (Et ça rassure) &nbsp; Un de mes premiers sauts. J’étais tellement stressée que j’ai voulu annuler. Comme j’ouvre la bouche pour l’annoncer à mon entraîneur, il me dit que c’est l’temps d’embarquer dans l’avion.&nbsp;Shit! Je venais de perdre mes capacités à renoncer. Je l’ai suivi. J’ai monté stressée, mais j’ai sauté apaisée. Le saut n’était pas parfait, (Hé ! Que non…) mais j’ai pu me corriger très facilement. En sortant de l’avion&nbsp;: j’ai fait la tortue ! Je me suis retrouvée sur le dos, mais on m’avait montré à arquer. C’est ce que j’ai fait et je me suis rapidement remis dans la bonne position.&nbsp;



À la même époque, j’ai commencé à accumuler des photos et des vidéos que j’ai déposé dans un dossier nommé très ironiquement&nbsp;: «&nbsp;Activité banalement quotidienne&nbsp;». Ben&nbsp;Vinyenne, ça l’est devenu ! J’ai même eu mon parachute avant mon auto. (Bon, je n’ai toujours pas d’auto, mais au moins, depuis le temps, j’ai mon permis de conduire.) Il y a eu un temps où je sautais 4, 5, 6 fois par jour. Je finissais la journée avec la sensation d’être sur un quai chambranlant sur le bord de l’eau. L’adrénaline et l’endorphine faisaient effet. Et même, dès le premier saut. Si une journée je me sentais en dehors de mes souliers, j’allais sauter et ça me rendais de bonne humeur.



Est-ce qu’on saute l’hiver ? C’est rare mais ça peut arriver. Est-ce qu’on peut sauter d’un hélicoptère ou d’une montgolfière comme dans les films d’action? Mais certainement. Ça aussi c’est plus rare, mais ça arrive. Je me trouve chanceuse. Moi, c’que j’ai fait, c’est de sauter d’un hélico, l’hiver. Il y a deux choses qui m’ont fascinées. Primo, c’est fou à quel point le vent faisait une différence de température. Quand je me sortais un bras par le trou de la porte, il devenait glacial, et quand je le rentrais, il redevenait tiède.&nbsp; Secondo, quand on saute d’une montgolfière ou d’un hélico, ils sont statiques. Donc il n’y a pas de vent relatif. Donc, là, on a la sensation de tomber. Et j’AAAAADOOORE ça ! Mais juste quelques secondes, le temps de&nbsp;pogner&nbsp;notre vitesse terminale.&nbsp; (Pour les sauts de montgolfière, en général, c’est interdit, mais il y a des cas où on a une permission spéciale.)&nbsp;



Surprenants… L’eau, à partir d’une certaine distance, on ne la voit plus bouger. À l’horizontale, quand on observe la pluie, on voit un voile gris, mais pas le détail des goutes qui tombent. Et à la verticale, quand l’avion nous monte, et qu’on regarde les cours d’eau, à partir d’une certaine hauteur, l’eau se fige comme sur une photo.&nbsp; Et pour le vent, on est habitué en km/h.&nbsp; On demande à la manifeste la vitesse des vents, elle nous répond en mile à l’heure.&nbsp; On demande au pilote, il nous répond en nœuds à l’heure.&nbsp; Et il faut se débrouiller avec ça ! Mais on s’habitue assez vite.



 LES PAYSAGES DE SAINT-JÉRÔME.



Lorsque le jour s’endort, on peut voir LE soleil d’Hakuna Matata, Il est installé par le Roi Lion lui-même et il mélange son éclairage dans les nuages, ce qui fait rugir de bonheur les chanceux qui sautent dans ses rayons. Quoi que, cette image n’est pas propriété d’un centre de saut en particulier. Ce que le firmament de Saint-Jérôme offre particulièrement à ceux qui se suspendent à leur voile, est un joyeux contraste de nature et d’urbanité&nbsp;: Très loin sur le plancher du sud, coule, de l’est à l’ouest, le fleuve Saint-Laurent, qui s’étire tellement loin vers l’horizon, qu’on pourrait croire qu’il monte dans le ciel. Il faudrait demander aux parachutistes de Gatineau si, parfois, ils voient un fleuve au-dessus de leurs têtes. Au milieu du fleuve&nbsp;: le stade olympique et le reste d’une grande ville touristique qui s’étend sur son île. Et de chaque bord des rives, de larges espaces verts, qui nous observent de très loin. L’ouest&nbsp;est imbibé de lacs, qui sont quasiment plus nombreux que les arbres, et les arbres envahissent le territoire jusqu’à trop loin.&nbsp; Le nord-ouest ose repousser la forêt pour y faire pousser Les Grands Champs. Attrayants pour y atterrir, mais on ne peut pas y poser les pattes ni étendre notre voile en ce sol, sauf si la Détresse elle-même nous l’ordonne.&nbsp;&nbsp; Le nord fait émerger ses montagnes et ses vallées, comme le printemps fait émerger ses pissenlits, et le soir, un soupçon de lumières allumées, trahie les emplacements de quelques villages cachés.&nbsp; La banlieue qui recouvre l’est endommage la nature de ses teintes grisâtres lorsque règne le soleil, mais nous colore la vue et la vie quand le crépuscule lui fait scintiller les lumières dans ses rues. 



EUX.



Un ordre, une peuplade, une&nbsp;trâllée&nbsp;de passionnés.&nbsp; J’aurais voulu les présenter. Ils valent le détour.&nbsp; Ils me font rire en parodiant mon excessive expressivité. Mes mimiques, mes sons. Ils peuvent se déguiser en vaches, sauter avec des accessoires de piscine, sauter en wetsuit.&nbsp; Ou se donner le défi de s’arracher les poils avec des bandes de cire en chute libre. La montée peut être drôle, aussi. Avec la gang de singe, c’est pas rare que je pars à rire.&nbsp; Un exemple parmi mille autres&nbsp;: (quand on rentre dans l’avion, on s’attache. À 1500 pieds, on se détache.) Une bonne fois, y’en a un, Charles de son nom, qui dit à un passager tandem&nbsp;: «&nbsp;Là on se détache parce que la police peut pu nous voir.&nbsp;»&nbsp;&nbsp; Quand j’ai commencé, j’étais une des seules filles parmi les gars. J’ai adoré leurs niaiseries, leurs folies, leur énergie. Aujourd’hui, il y a de plus en plus de filles qui ose sauter dans l’aventure, et je les encourage énormément. Maintenant, comme quand je suis venu me donner du courage à 17 ans, je m’amuse à être à faire des tours d’avion. Ils appellent ça&nbsp;: être «&nbsp;co-pilote&nbsp;» (Ou co-pit). Ohh ! Le grand mot. Je ne touche à aucun instrument. Je dépose mon postérieur sur le banc confortable et mes yeux sur les paysages qui m’émerveillent encore. J’en ai mangé du ciel. Céline Dion a dit&nbsp;: «&nbsp;Sky’s the limit.&nbsp;» Moi je pense plutôt&nbsp;: sky’s the minimum, surtout pour les activités aériennes.



Bon, rendez-vous jusqu’au 16 octobre 2022 881&nbsp;Lamontagne (secteur Bellefeuille) sur «&nbsp;la montagne&nbsp;», au-dessus des&nbsp;BELLES&nbsp;feuilles 450-438-0855



Et l’année prochaine&nbsp;: Parachutisme Adrénaline déménage chez Parachutisme Montréal Rive-Nord, à Saint-Esprit. Vous viendrez&nbsp;écornifler.



Et comme on dit dans l’monde du parachutisme&nbsp;: Blue sky. Arc-en-ciella

Elle « s’envoie dans les  airs »  576 fois

« Un homme a le droit de pleurer », s’exclame Gérald Lane, ce bénévole de longue date.&nbsp;



Du même souffle, l’homme d’expérience assure que nous ne sommes plus dans les années où les hommes se faisaient punir par leurs parents s’ils versaient une larme. Une triste réalité des années 1930.



« Nous avons travaillé sur nos relations humaines. De nos jours, deux hommes sont capables de se dire la vérité en face ».



Gérald Lane a lui aussi travaillé sur sa personne. Devenu orphelin à l’âge de l’adolescence, sa mère morte à 56 ans, suivi de son père à 48 ans, il a vécu une tristesse du départ de ses parents. Un grand vide.&nbsp;



« Mes cinq sœurs et mes quatre frères m’ont beaucoup aidé à mieux apaiser, mon agressivité et mon impulsivité. C’est par la communication quotidienne avec ma famille que j’ai réussi à revivre », confie-t-il.



Jeune, il travaillait sur la construction avec l’un de ses frères. Dès qu’il avait un temps libre, il aidait des jeunes filles et des jeunes garçons, battus par leurs parents, pauvres ou déficients intellectuels », enchaîne-t-il avant de souligner l’importance de la campagne Hommes Québec qui bat son plein jusqu’au 19 novembre. L’organisme célèbre ses 30 ans. 



Des groupes de 8 à 10 hommes



À l’instar des autres régions du Québec, les Laurentides offre des ateliers qui permettent aux hommes qui le souhaite de créer des groupes de parole et d’écoute, les deux clefs de voûte des rencontres chez Hommes Québec.



« Il s’agit d’un pas vers soi et les autres, ça a plein de bons sens, les occasions d’apprentissage, d’échanges et de réflexion entre hommes ».



« Avant la pandémie, nous avions eu des groupes de 8 à 10 hommes pour parler de leurs forces et exprimer leurs faiblesses dans le but de devenir un être bienveillant. Pendant la pandémie, les rencontres se sont poursuivies en virtuel via zoom. Des gens de partout au Québec et même de l’extérieur assistaient à ces rencontres de partage », mentionne M. Lane, laissant voir toute sa fierté sur son visage.



Les hommes qui y participent diront que&nbsp;: « ça permet de laisser sortir la vapeur, d’apprivoiser ses émotions et d’investir en soi-même ».&nbsp;



Ou encore « de voir la beauté de la masculinité et de réfléchir où tu es rendu et où tu veux aller ».&nbsp;



« Bref, de se retrouver entre gars et se dire les vraies affaires, ça fait du bien ».



« Je ne suis rien sans amour et pour aider le monde il faut savoir aimer », renchérit M. Lane.



Mentor pour l’UQO



L’ancien directeur d’école, retraité depuis 2000, est toujours là pour aider. Il est l’un des mentors à l’Université du Québec en Outaouais, au pavillon Saint-Jérôme, pour venir supporter les étudiants « en difficulté d’apprentissage en raison de leur angoisse ou de leur anxiété ainsi que leurs choix de carrière selon leurs gouts et intérêts et aptitudes », de dire celui qui a débuté la collaboration avec les étudiants du secondaire à la Commission scolaire Rivière-du-Nord. 



De plus, il est également conseiller bénévole pour la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Jérôme métropolitain auprès d’entrepreneurs qui ont vécu des périodes diverses et complexes.&nbsp;&nbsp;« Je les aide à passer à travers. Ils ont réussi à traverser la pandémie et mon objectif est de travailler sur le bien-être et la sante des hommes et femmes entrepreneurs ».



Visiblement bien occupé et dynamique, il garde heureusement la forme par la pratique du tennis, de la natation, du vélo et du ski de fond.&nbsp;

Homme Québec a 30 ans

Pas moins de 19 restaurants Tim Hortons de la région ont pris part, du 19 au 25 septembre, &nbsp;à ce mouvement de solidarité en soutien aux enfants atteints de cancer et à leur famille. L’an passé, la campagne avait permis d’amasser 61&nbsp;000 $ à l’échelle régionale. C’est tout dire du succès et de la réponse de la population et des entreprises pour cette édition 2022.



« Ces fabuleux résultats sont d’autant plus impressionnants considérant que chaque biscuit était vendu au coût de 1 $, le temps d’une semaine seulement. Nous sommes vraiment ravis que notre communauté ait décidé d’appuyer Leucan Laurentides-Lanaudière si chaleureusement. Les sommes amassées permettront, entre autres, d’organiser des activités sociorécréatives sécuritaires, encadrées et adaptées aux besoins des enfants atteints de cancer pour briser l’isolement des familles causé par la maladie », souligne Sarah Davidson, directrice, dons majeurs et partenariats, Leucan Grand Montréal.



Localement, Leucan Laurentides-Lanaudière a pu compter sur le soutien de Toyota Saint-Jérôme qui a gracieusement offert la location de deux voitures pour les livraisons des biscuits. L’Association a également tenu à remercier les familles d’Ève et de Gabriel, enfants de Leucan, qui ont redonné à la cause en vendant des Biscuits sourire dans leur entourage, ainsi que les dizaines de bénévoles qui sont venus prêter main-forte tout au long de la semaine pour aider à la confection et à la livraison des biscuits.



À noter que, dans l’ensemble de la province, c’est un total de 268 994 $ qui a été amassé dans le cadre de cette campagne pour Leucan.



Pour de plus amples informations sur les services offerts par Leucan, visitez le <a href="http://leucan.qc.ca.">leucan.qc.ca.</a>

Équipe de Tim Hortons tenant chèque de remise de montant

Leucan Laurentides-Lanaudière

Biscuit sourire

Tim Hortons

Nouveau record pour la campagne Biscuit sourire au profit de Leucan

La formation de Saint-Jérôme menait 4 à 1, alors qu&#8217;il ne restait qu&#8217;à peine 10 minutes au tableau indicateur. 



« On a encore de la difficulté à bien gérer les moments clés du match. Il n&#8217;y avait pas matière à se laisser remonter, 4-1, 10 minutes à faire, devant une belle foule, à la maison&#8230;C&#8217;est inacceptable», a lancé, la mine base, Martin Gascon, l&#8217;entraîneur-chef des Panthères, au point de presse d&#8217;après-match.



Plus de détails dans la version papier du journal Infos Laurentides du 7 décembre. Surtout ne manquez pas les coups de griffes qui risquent de faire mal..

Les Panthères manquent de mordant

Voilà pourquoi en ce 3 décembre, Journée internationale des personnes handicapées, nous, l’organisme Moelle épinière et motricité Québec (MÉMO-Qc), appuyé par le Collectif d’organismes pour la défense des droits des personnes en situation de handicap (CODDPSH), invitons les leaders politiques, sociaux et toute la population à se questionner collectivement sur la place des personnes en situation de handicap dans la société québécoise.



D’autant plus que les droits de ce groupe s’enchâssent dans divers outils législatifs. On compte notamment, la Charte québécoise qui garantit l’exercice des droits des personnes en situation de handicap sans discrimination; la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale, entrée en vigueur en 1978 et renforcée en 2004, qui responsabilise les différents acteurs publics à l’égard de leurs besoins ainsi que la politique À part… égale, adoptée en 1984 et mise à jour en 2009 sous le nom À part entière : pour un véritable exercice du droit à l’égalité, qui vise à accroître la participation sociale des personnes handicapées.



Pourtant, malgré l’existence de ces sources de droit, nous remarquons peu de résultats structurels de la part des différents paliers gouvernementaux. Nous constatons avec regret que le Québec ne bénéficie toujours pas d’outils législatifs forts reconnaissant clairement les droits spécifiques aux personnes en situation de handicap, et contraignant réellement la majorité des acteurs privés et publics à agir pour améliorer les choses. Par conséquent, les décideurs et les administrateurs arrivent encore trop souvent à esquiver leurs responsabilités, et ce, en toute impunité. Les personnes en situation de handicap en sont donc toujours, même au crépuscule de l’année 2022, à revendiquer des droits de base auprès des élus et élues.



Des exemples? En matière d’employabilité, la dernière enquête statistique d’envergure, qui date de 2017, relevait que seulement 55 % des personnes ayant des incapacités étaient représentées sur le marché du travail contre 79,3 % des personnes sans incapacité. Un écart de 23,2 %, et ce, dans un contexte où le nombre de travailleurs et travailleuses sur le marché décroit sans cesse depuis 2010! Une étude récente de l’Institut de la statistique du Québec démontre pourtant qu’une grande proportion des personnes ayant des incapacités étaient aptes au travail, ce qui ne les empêche pas de vivre encore de la discrimination. L’étude constate que le milieu de l’emploi est marqué d’embuches à leur égard et que l’adaptation de l’environnement de travail ou de l’organisation du travail est une des clés pour favoriser leur inclusion parmi les contribuables. Ces constats sont bien connus et ont été maintes fois mis en lumière. Pourtant, sur le terrain, nous voyons peu d’évolution.



Un deuxième exemple vise l’accès concret aux soins de santé. Si nous parlons souvent d’un système de santé à deux vitesses au Québec, il faut en ajouter une troisième pour les personnes en situation de handicap. Est-ce normal qu’à l’aube de l’an 2023, des femmes aient le temps de développer des tumeurs à l’utérus et doivent sortir de leurs régions avant d’avoir accès à une table d’examen gynécologique adaptée? Est-ce



conséquent que des cliniques médicales prétendument accessibles n’aient pas le matériel requis pour faire des examens aux personnes ayant de grandes limitations motrices? Est-ce logique que des personnes tétraplégiques ressortent des centres hospitaliers du Québec en moins bon état qu’elles n’y sont entrées? La réponse à ces questions devrait être non. Malheureusement, encore aujourd’hui, trop de centres hospitaliers ont une méconnaissance des besoins des personnes lourdement handicapées et les infrastructures continuent de ne pas être pensées pour les servir. Dans le secteur des soins privés, comme il n’existe aucun incitatif financier ou légal pour favoriser l’accessibilité, la problématique est encore plus criante.



Un troisième exemple concerne les revendications dans le secteur du transport adapté qui traverse actuellement une crise inqualifiable. N’offrant souvent que quelques plages horaires très espacées par jour, les services de transport en commun accessibles offerts par les municipalités répondent rarement aux besoins de déplacements des personnes en situation de handicap. Les services des taxis accessibles, plus flexibles, assumaient jadis jusqu’à 77 % des services et la demande était en croissance. Cependant, la pénurie de personnel, le coût d’exploitation des véhicules adaptés et la récente réforme de l’industrie du taxi font en sorte que l’offre est devenue ridiculement insuffisante. On voit même des régions et municipalités qui n’ont plus aucun taxi adapté comme Rouyn-Noranda et Saint-Joseph-de-Coleraine. Ainsi, les services de transport adapté municipaux subissent une hausse de la demande à laquelle ils sont incapables de répondre. Cela mène à des bris de services et des réductions drastiques. Les personnes en situation de handicap sont donc privées de mobilité et laissées à elles-mêmes, isolées, précarisées et privées de loisirs.



Ces trois exemples éloquents sont pourtant liés à des besoins fondamentaux pour l’inclusion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap. Nous aurions cependant tout aussi pu aborder les difficultés à cultiver une sympathie proactive dans l’espace médiatique et public, les obstacles pour trouver un logement adapté, les entraves à l’accessibilité architecturale dans les milieux urbains comme ruraux ou encore les difficultés sans précédent à obtenir des soins à domicile de qualité adéquate.



Nous sommes évidemment conscients que le système public a subi une série de conjonctures qui laissent encore leurs marques aujourd’hui, notamment la réforme du système de santé de 2015 qui a décimé les services de proximité ou encore la pandémie de COVID-19. Cependant, nous croyons que le piètre état des droits des personnes en situation de handicap ne découle pas exclusivement de ces conjonctures, mais plutôt d’un manque de volonté politique et du manque de soutien à l’endroit du milieu associatif oeuvrant dans le secteur du handicap.



À cet effet, nous nous permettons un aparté afin de souligner l’importance d’un contre-pouvoir solide portant l’identité collective du groupe des personnes en situation de handicap. Historiquement, ce contre-pouvoir se constitue d’organisations communautaires autonomes. Or, le sous-financement du milieu associatif, jumelé à la hausse des besoins ainsi qu’à la fragmentation de la société, nous place devant un milieu associatif à bout de souffle.



Les constats de cette lettre témoignent d’une situation urgente et impérieuse. Nous demandons l’action immédiate de la classe politique d’une part, de façon à protéger les droits des personnes en situation de handicap de la province, et d’autre part, de façon à soutenir le milieu associatif en lui donnant les moyens de représenter leurs intérêts. Nous



espérons aussi avoir sensibilisé les lecteurs et lectrices aux réalités vécues par plus de



1 385 000 personnes en situation de handicap, soit 16,1 % de la population québécoise.



Puisse cette missive être le tremplin d’un mouvement collectif porteur qui permettra enfin



à celles-ci de devenir réellement une partie intégrante et active d’une société inclusive



modèle qui fera l’envie du monde entier. En souhaitant à tous et toutes une très belle



Journée internationale des personnes handicapées!



Marie-Blanche Rémillard, Québec



Présidente du Conseil d’administration



Moelle épinière et motricité Québec



Walter Zelaya, Montréal



Directeur général



Moelle épinière et motricité Québec



wzelaya@moelleepiniere.com (poste 220)



Anabelle Grenon Fortin, Montréal



Organisatrice communautaire – Défense des droits



Moelle épinière et motricité Québec



agrenonfortin@moelleepiniere.com (poste 219)



Avec l’appui des membres du CODDPSH dont la plateforme de revendications est



disponible au https://www.moelleepiniere.com/coddpsh/



Emmanuel Barbot, Montréal



Centre communautaire Radisson



Line Beauregard, Québec



Réseau international sur le Processus de production du handicap (RIPPH)



Selma Kouidri, Montréal



Institut National pour l’Équité, l’Égalité et l’Inclusion des personnes en situation de



handicap (INÉÉI – PSH)



Florence Pardo, Montréal



Action Femmes et handicap (AFH)



Smaille Pierrilus, Montréal



Association multiethnique pour l’intégration des personnes handicapées (AMEIPH)



Serge Poulin, Montréal



Regroupement des Usagers du Transport Adapté et accessible de l&#8217;île de Montréal



(RUTA Mtl)



Dominique Salgado, Québec



Comité d’action des personnes vivant des situations de handicap (CAPVISH)



Marie Turcotte, Montréal



Ex aequo

Lettre ouverte pour la solidarité et la considération des personnes en situation de handicap

« Dans un contexte où nos jeunes occuperont plus de la moitié des emplois disponibles au cours de la prochaine décennie, il est primordial d’engager avec eux une discussion concernant leur avenir professionnel », énonce Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi par communiqué lors du lancement de la campagne.



L’édition&nbsp;2022-2023 met de l’avant des secteurs dits comme stratégiques dans l’économie québécoise. On y retrouve entre autres les technologies de l’information, le génie et la construction.



La campagne a pour but d’encourager les jeunes en recherche d’emploi ou en voit de l’être à voir les possibilités dans certains secteurs ciblés, considérés comme fortement atteints par la pénurie de main-d’œuvre.



Le <a href="https://www.quebec.ca/emploi/metiers-professions/metiers-professions-avenir">site de la campagne </a>se veut facile d’accès par ses utilisateurs. Présentant d’abord les passions générales comme l’art, le sport et la musique, il met ensuite en valeur les secteurs où la demande de travailleurs est forte.



Par chacun des secteurs, plusieurs dizaines de perspectives d’emploi sont décrites, incluant le salaire horaire et les tâches associés. Des formations menant à l’emploi sont ensuite proposées avec davantage d’informations.



<h2>Des métiers d’avenir? Pourquoi?</h2>



Plusieurs raisons sont données quant au pourquoi du choix des emplois présentés dans le cadre de la campagne. Le renouvellement de la main-d’œuvre est bien entendu soulevé, vu le nombre de départ à la retraite élevé dans le domaine. Mais on compte également faire découvrir des corps de métier moins connus. Dans la majorité des cas, le placement ap

Une campagne lancée pour faire connaître des métiers méconnus

Selon le besoin et l’évaluation de l’état de santé de la personne, le GAP pourra diriger la personne vers l’un des professionnels disponibles dont les services s’ajoutent aux consultations médicales déjà offertes depuis cet été dans la région. Cette offre de consultation diversifiée permet de diriger les patients vers le bon professionnel pour ainsi stabiliser ou améliorer divers problèmes de santé ponctuels. <figure class="wp-block-image size-large"><img class="wp-image-82808" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2022/12/guichet-acces-b-853x640.jpg" alt="Équipe du Guichet d'accès à la première ligne"><figcaption>L’équipe du Guichet d’accès à la première ligne et la première patiente du service de consultation en soins infirmiers. De gauche à droite : Jason Belisle, Zineb Yacoubi Soussane, Renée Charpentier, Kathryne Sanz (patiente), Josiane Rousseau et Dre Anouk Taster.</figcaption></figure> Pour la présidente-directrice générale du CISSS des Laurentides, Rosemonde Landry, cette nouveauté permettra d’améliorer concrètement l’accès aux soins et aux services pour la population des Laurentides. « Il est important pour nous que les personnes sans médecin de famille puissent avoir accès à des services qui répondent à leurs besoins. Puisque chaque situation est unique, c’est une très bonne nouvelle que nous puissions offrir des consultations auprès de différents professionnels de la santé et des services sociaux », souligne-t-elle.



Les personnes sans médecin de famille peuvent joindre le GAP en composant le 811, option 3. Le numéro unique du 811 est un accès facile à tous les services de consultation téléphoniques, gratuits et confidentiels.

Patiente en consultation avec une infirmière

Nouveaux services pour les personnes sans médecin de famille

«&nbsp;Dès notre élection l’an dernier, nous nous sommes attaqués en priorité au dossier du déneigement afin d’améliorer les opérations sur l’ensemble du territoire. Nos équipes d’entretien hivernal sont dorénavant déployées sur le terrain lorsque l’accumulation de neige au sol atteint 1 cm. De plus, nous avons augmenté nos effectifs de façon à intervenir plus rapidement. Mais pour être encore plus efficaces, nous avons besoin de la collaboration des citoyens. Le déneigement est en effet une responsabilité partagée », explique le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier.



<h2>Chaque geste compte</h2>



La nouvelle campagne met de l’avant sept gestes qui favorisent le bon déroulement des opérations de déneigement&nbsp;:



1- Pelleter la neige sur sa propriété et non sur la chaussée;



2- Placer ses bacs de matières résiduelles dans son entrée et non dans la rue ou sur le trottoir, et ce, au moment approprié, soit après 19 h la veille de la collecte ou avant 7 h le matin même. Les citoyens sont invités à ranger leurs bacs le plus tôt possible une fois la collecte effectuée;



3- Respecter les interdictions de stationnement et les feux orange clignotants;



4- Éviter de se stationner dans la rue lorsqu’une opération est en cours;



5- Faciliter le passage des véhicules d’urgence et de déneigement en laissant un corridor de circulation en tout temps;



6- &nbsp;Éloigner ses biens de la chaussée pour les protéger et pour ne pas endommager la machinerie;



7- Redoubler de prudence sur les routes.



&nbsp;«&nbsp;Lors d’une tempête, nos équipes sont à pied d’œuvre jour et nuit pour dégager et sécuriser les voies le plus rapidement possible.&nbsp;Laisser un véhicule dans la rue malgré une interdiction de stationnement ou un bac sur la chaussée gêne leur travail et ralentit considérablement les opérations. La collaboration de tous est donc essentielle. Parallèlement, nous redoublons d’efforts pour améliorer notre prestation de services et invitons les citoyens à signaler toute situation qui nécessite une intervention municipale. Ils sont nos yeux sur le terrain&nbsp;», ajoute le président de la commission des travaux publics et conseiller municipal, Stéphane Joyal.



Pour en savoir plus sur les opérations de déneigement à Saint-Jérôme&nbsp;:&nbsp;<a href="https://www.vsj.ca/deneigement/">vsj.ca/deneigement</a>.



Pour effectuer une requête&nbsp;à la Centrale du citoyen :&nbsp;<a href="https://www.vsj.ca/centrale-du-citoyen/">vsj.ca/centrale</a>.

Une tempête de bons gestes pour faciliter le déneigement à Saint-Jérôme

Chose certaine, les Cardinaux risquent d&#8217;être retirés, éliminés même du paysage de Saint-Jérôme. Les chances de s&#8217;en sauver sont minces, de plus en plus minces. 



C&#8217;est que la rencontre prévue, mardi, entre la Ville de Saint-Jérôme et l&#8217;organisation des Cardinaux a été un fiasco, selon nos informations. Certains membres et joueurs se sentent trahis.



Déçus, les Cardinaux ont refusé de commenter publiquement. 



Seul l&#8217;un des trois copropriétaires, Christian-Mark Gendron a écrit, non a exprimé toute sa désolation, sur sa page Facebook, mardi soir.



« Désolé d’apprendre aux fans des Cardinaux de Saint-Jérôme -LBMQ que l’équipe devra déménager. Il n’y avait malheureusement pas de solution pour qu’on reste. J’avais tellement de projets et d’idées pour St-Jérôme! Merci pour les belles années au parc Melançon! J’ai tellement eu de frissons sur ce terrain. Je vous redonne des nouvelles bientôt! ».



Il ajoute en réponse à l&#8217;entraîneur Jean-Luc Desormeaux, dévasté, « Je suis triste moi aussi les boys. On va analyser les options. On ne vous laisse pas tomber », a réagit Gendron, sûrement les émotions replacées.



L&#8217;entraîneur, qui est un mordu de baseball et qui a joué des centaines de matchs sur le terrain de baseball du parc Melançon, est atterré.



« J&#8217;ai le coeur en miette. 2023 était la 20e année de la concession au parc Melançon, mon bébé&#8230;J&#8217;ai mal à mon sport, à ma ville, à ma passion », a publié sur les réseaux sociaux, le « coach ». 



Une déclaration empreinte de chagrin et sans doute de colère, qui a créé un raz de marrée de messages de sympathie, de mots d&#8217;encouragement et d&#8217;espoir sur les réseaux sociaux.



Le maire dans une position délicate 



Le maire Marc Bourcier, qui avait pourtant « promis de ne jamais redéménager les Cardinaux », se retrouve dans une controverse, qui risque de laisser de lourdes traces.



En entrevue plus tôt cette semaine avec Infos Laurentides, il a admis être « dans une position délicate ». 



Avec la venue de la patinoire Bleu Blanc Rouge, la ville doit installer cette glace réfrigérée sur le terrain de baseball, le même que les Cardinaux jouent leurs matchs depuis plus deux décennies.



« Nous n&#8217;avons pas d&#8217;autres choix. Le délai pour la construction est trop serré » avait répondu le maire lors de la conférence de présence pour annoncer ce « cadeau » offert par la Fondation des Canadiens pour l&#8217;enfance des Canadiens de Montréal.



Pour ceux qui croit que cette « mauvaise nouvelle » ne touche que les Cardinaux, sachez que la démolition du terrain risque de compliquer la prochaine saison de baseball des jeunes joueurs mineurs, (les Cardinaux étant la plus importante source de revenus avec le restaurant, notamment) de ceux du Midget AAA du Sports-Études et de la ligue légendaire des 35 ans et plus, qui chaque mercredi soir s&#8217;amusent en pratiquant leur sport favori. Tous ces sportifs risquent de laisser moisir dans le garage, les gants et les bâtons de baseball pour l&#8217;été prochain, aucun autre terrain de baseball à Saint-Jérôme est adéquat pour présenter ces rencontres, au grand désappointement de milliers de fanatiques. 



Dossier à suivre&#8230;Voir autre texte: 



https://journalinfoslaurentides.com/sports/les-cardinaux-les-malheureux-de-la-patinoire-bleu-blanc-rouge

Ville de Saint-Jérôme

Cardinaux de Saint-Jérôme

LBMQ

Les Cardinaux, un pied dedans, un pied dehors

<h2>Journée internationale des personnes handicapées le 3 décembre</h2>



Cette année, le thème de cette journée, « Mieux accueillir les personnes handicapées, ce n’est pas si compliqué! », vous invite à devenir des acteurs de changement afin d’offrir l’accompagnement nécessaire aux personnes en situation de handicap qui bénéficient de services à la population.



Cette journée rappelle également l’importance de rendre la société plus accessible, équitable et inclusive, afin de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de toutes les personnes handicapées, peu importe leur âge et leur handicap.



Regroupant plus d’une trentaine d’organismes oeuvrant auprès des personnes en situation de handicap et leurs proches résidant dans la région des Laurentides, le RCPHL a comme mission la défense collective des droits des personnes handicapées, depuis 40 ans déjà. Le RCPHL souhaite d’ailleurs souligner l’engagement exceptionnel de ses organismes membres qui favorisent la participation sociale des personnes en situation de handicap et le développement de leur plein potentiel.



Pour plus d’informations concernant les ressources disponibles pour les personnes handicapées et leurs proches, le site <a href="http://handicaplaurentides.ca">handicaplaurentides.ca</a> réunit une multitude d’informations pertinentes, et ce, pour tous les âges et tous les types de handicap (déficience physique, déficience intellectuelle, autisme, traumatisme craniocérébral, accident vasculaire cérébral (AVC), déficience visuelle, déficience auditive, sclérose en plaques, trouble développemental du langage (TDL), fibromyalgie, etc.).



&#8220;Nous invitons la population à souligner cette journée en contribuant avec nous à mieux accueillir et accompagner les personnes en situation de handicap afin de rendre notre société plus solidaire et inclusive!&#8221;, lance le RCPHL.

Regroupement pour la concertation des personnes handicapées des Laurentides

Pour une société plus accessible, équitable et inclusive

Celui-ci détient un MBA à l’École des Ponts ParisTech à Paris et une maîtrise en administration publique à l’École Nationale d’Administration Publique à Montréal. Il œuvre dans le conseil aux entreprises depuis plus de 20 ans et&nbsp;a rejoint l’équipe d’Investissement Québec en 2020.



À titre de conseiller en maximisation et marchés publics québécois pour la région des Laurentides, M. Khal-Laayoun est entre autres responsable d’assurer une veille des appels d’offres publics pertinents et d’accompagner les fournisseurs et donneurs d’ordres sur les marchés publics.&nbsp;



Concrètement, il accompagnera les PME des Laurentides pour qu’elles soient informées des appels d’offres, mais également pour qu’elles puissent y participer. Il les accompagnera également dans leurs recherches de nouveaux fournisseurs québécois afin de renforcer et sécuriser leur chaîne d’approvisionnement.



Ce service s’inscrit en continuité avec la volonté d’Investissement Québec d’encourager l’approvisionnement québécois et de rendre les chaînes d’approvisionnement des entreprises plus solides et plus résilientes.&nbsp;



La société d’État, rappelons-le, a pour mission de participer activement au développement économique du Québec en stimulant l’innovation dans les entreprises, l’entrepreneuriat et le repreneuriat ainsi que la croissance de l’investissement et des exportations.

Homme avec veston marine et cravate bleue

Investissement Québec

Économie

Investissement Québec accroît son soutien aux PME de la région

<h2>Train et autobus</h2>



Les trains et les autobus d’exo circuleront selon des horaires spéciaux entre le 24&nbsp;décembre 2022 et le 6&nbsp;janvier 2023. L’horaire détaillé par ligne de train et par secteur peut être consulté sur le <a href="https://exo.quebec/fr/service-clientele/horaires-jours-feries#trains">site web d’exo</a>.



Il est possible de planifier ses déplacements au moyen de l’application <a href="https://www.artm.quebec/application-mobile-chrono/?gclid=Cj0KCQjwna2FBhDPARIsACAEc_U6m1Eo-MAeehpXgfOvJckoco7Pktil4TvVM05uiNzcowaAS22SFtwaAiGzEALw_wcB">Chrono</a>, notamment en activant les alertes perturbations pour les différentes lignes. Visionnez ce <a href="https://www.youtube.com/watch?v=tX52Y8thBPM" target="_blank" rel="noreferrer noopener">tutoriel</a> rapide pour en savoir plus.



<h2>Transport adapté</h2>



À moins d’avis contraire de la part de l’usager, les déplacements réguliers (autres que médicaux) sont annulés les 25 et 26&nbsp;décembre ainsi que les 1er et 2&nbsp;janvier. Exo invite également les usagers du transport adapté à réserver leurs déplacements à l’avance puisque les délais de réservation seront différents pendant le temps des fêtes.

transport en commun

Transport en commun : horaires spéciaux durant le temps des fêtes

« Le parc Melançon constitue un emplacement privilégié pour cette patinoire Bleu Blanc Bouge grâce à sa proximité avec de nombreux établissements scolaires, des organismes communautaires œuvrant pour la jeunesse et des logements sociaux. Je remercie sincèrement la Fondation des Canadiens pour l’enfance d’avoir choisi de collaborer avec la Ville de Saint-Jérôme pour la concrétisation d’un projet porteur pour l’ensemble de notre communauté », a déclaré Marc Bourcier, maire de Saint-Jérôme.



Pour la réalisation de ce projet, dont l’ouverture est prévue à l’hiver 2024, la Fondation des Canadiens pour l’enfance s’engage à assumer les coûts de construction de la patinoire ainsi que du système de réfrigération au CO2, en plus de fournir 100 casques, 100 bâtons de hockey, 100 paires de patins, 2 filets de hockey et 4 paniers de basketball amovibles, un don estimé à près de 2 M$.



Pour compléter le projet, la Ville de Saint-Jérôme procédera à l’installation d’un toit afin de prolonger la période de glace et de protéger des intempéries toute l’année. Elle construira également un chalet de parc afin de regrouper les commodités, dont des toilettes, un vestiaire et un comptoir de prêt d’équipement, en plus de réaliser l’aménagement d’un stationnement écologique. Il s’agit d’un investissement de 9,5 M$ dont le projet de règlement d’emprunt sera déposé à la séance extraordinaire du conseil municipal du 1er décembre 2022.



« Avec ce projet, on offre une chance égale à chaque jeune de bouger, peu importe le milieu d’où il vient, grâce à des installations quatre saisons qui permettront l’adoption et la promotion de saines habitudes de vie chez les enfants de milieux plus défavorisés. Je me réjouis d’une telle annonce, qui vient confirmer notre volonté d’offrir des milieux de vie sains, dynamiques et inclusifs pour l’ensemble de nos citoyens. Avec cette patinoire Bleu Blanc Bouge, on vient répondre à un besoin en infrastructures sportives pour nos jeunes grâce à des installations modernes, polyvalentes et de qualité », a fait savoir Jean Junior Désormeaux, conseiller municipal et président de la commission des sports et loisirs.



Dans la version papier d&#8217;Infos Laurentides du 7 décembre, il sera question de la grande influence que des enfants du primaire ont eu sur cette décision administrée par des adultes.

Saint-Jérôme accueillera une patinoire Bleu Blanc Rouge de la Fondation des Canadiens pour l’enfance

C’est Axelle, une plateforme téléphonique basée sur l’intelligence artificielle, qui fera l’appel. La reconnaissance vocale permettra à la personne appelée de s’identifier. L’appel est sécuritaire et invite la personne à répondre à quelques questions afin de vérifier si la demande de consultation en médecine spécialisée est toujours nécessaire.



Les usagers admissibles recevront un appel ou un texto avec le message suivant : « Je suis Axelle, le système automatisé du Centre de répartition des demandes de services. Merci de répondre aux questions suivantes, nous effectuons la mise à jour de la liste d’attente. »



Une fois l’appel amorcé, les personnes n’ont qu’à valider certaines informations les concernant, dont leur nom de famille et leur date de naissance, puis à répondre à des questions sur l’évolution de leur condition.



Si une personne mentionne qu’un rendez-vous n’est plus nécessaire, le médecin sera averti avant l’annulation de sa demande. Le médecin pourra communiquer avec le CRDS s’il croit qu’une consultation s’avère tout de même nécessaire.



<h2>Faits saillants</h2>



Rappelons que depuis novembre 2022, les CRDS de l’ensemble de la province vérifient et mettent à jour les listes d’attente pour plusieurs spécialités médicales. Le déploiement d’Axelle s’inscrit dans le cadre de ces efforts en vue d’optimiser le processus de gestion des rendez-vous et d’améliorer l’accessibilité aux services de médecine spécialisée.



Les personnes qui recevront l’appel sont en attente d’une consultation pour l’une des spécialités suivantes : cardiologie, chirurgie générale, chirurgie plastique, chirurgie vasculaire, dermatologie, endocrinologie, gastroentérologie, gynécologie, hémato-oncologie, immunologie, allergie, médecine interne, néphrologie, neurochirurgie, neurologie, ophtalmologie, ORL, orthopédie, pédiatrie, physiatrie, pneumologie, psychiatrie, rhumatologie et urologie.

Appels automatisés aux personnes en attente d’un rendez-vous avec un médecin spécialiste depuis plus d’un an

Une année s’est écoulée depuis les élections municipales de novembre 2021 et le parti souligne, par voie de communiqué, avoir rapidement pris place à la table décisionnelle afin d’y apporter sa contribution.



D’ailleurs, à l’occasion d’une soirée réunissant les membres du parti, le chef Rémi Barbeau s’est adressé aux partisans présents afin de souligner le dynamisme et la rigueur dont a fait preuve le parti dans le premier quart de ce mandat.



Il a profité de cette occasion pour mettre de l’avant la portée du travail des élus. « Nous pouvons être fiers d’avoir deux élus qui représentent le Mouvement Jérômien avec autant de dévouement. Ils démontrent que notre parti offre une option sérieuse orientée vers le bien commun dans le respect de l’environnement et la capacité de payer de la population. »



Parmi les dizaines de dossiers sur lesquels ils collaborent, M. Bouchard et M. Lachance abordent, entre autres, la question du transport et des déplacements actifs, des finances, du développement économique, de l’écocentre ainsi que des plans de consultation d’urbanisme.



«&nbsp;Il est très motivant de constater les répercussions positives de l’implication des deux membres au sein du conseil municipal et de la place qu’ils ont réussi à se tailler. Nul doute, le parti est présent et réussit à faire entendre certaines de ses idées grâce aux compétences de son équipe&nbsp;», fait valoir le parti, toujours par voie de communiqué.



<h2>À l’écoute de la population</h2>



Le Mouvement jérômien a mis en marche un de ses engagements phares présentés au tout début de sa campagne, soit celui de consulter davantage la population. En effet, les deux élus du parti ont organisé une demi-douzaine de rencontres publiques dans leur district respectif.



« Nous nous engageons à générer encore plus d’occasions d’échanger avec la population jérômienne. Nous sommes tous l’expert de notre rue et de notre quartier, nous croyons qu’il est intelligent de prendre connaissance des différentes réalités si on veut faire des propositions qui répondent à des besoins réels et pour ça, on doit rencontrer les gens », souligne le conseiller municipal Marc-Antoine Lachance.



Le parti est persuadé qu’il continuera à évoluer au cours des prochains mois et des années à venir. Comme établi il y a plus d’un an, c’est dans la plus grande transparence ainsi qu’en mettant l’accent sur la participation citoyenne que le Mouvement Jérômien entend continuer d’orienter son travail et ses décisions.

Homme prenant la parole devant une salle bondée à Saint-Jérôme

Mouvement Jérômien

Première année au conseil municipal : le Mouvement Jérômien fier du travail accompli

Dans la région de Saint-Jérôme, l’organisme accompagne et illumine le quotidien de 48 personnes aînées vivant seules et souvent sans famille par le biais de 45 bénévoles qui s’impliquent toute l’année.



« Si nos Grands Amis, nos aînés, peuvent vivre un beau Noël cette année, c’est en très grande partie grâce aux bénévoles impliqués ainsi qu’aux acteurs locaux et à nos partenaires. À ceux-là, nous disons un gros merci », affirme Emmanuel Bulamatari, directeur du Pôle de l&#8217;ouest du Québec chez Les Petits Frères.



<h2>Mission&nbsp;: briser l’isolement</h2>



Les personnes seules se sentent encore plus isolées pendant les fêtes, et briser cet isolement est la mission de ceux qui ont un jour senti le besoin de faire partie de la solution en s’impliquant bénévolement. Si certaines personnes aînées ne peuvent sortir de chez elles, des bénévoles des Petits Frères les appellent, les visitent et leur assurent la présence, l’écoute et la chaleur humaine dont elles ont tant besoin.



« Plus de 55 000 personnes du grand âge vivent dans l’isolement au Québec. Vous savez, passer des journées et des semaines entières en restant seul entre quatre murs, c’est une réelle souffrance, et le nombre de femmes et d’hommes dans cette situation continue d’augmenter. Les Petits Frères sont plus que jamais à la recherche de bénévoles et de dons pour changer concrètement et durablement des vies », souligne Caroline Sauriol, directrice générale de la Fondation des Petits Frères.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="480" height="640" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2022/12/les-petits-freres-st-jerome-a-480x640.jpeg" alt="Équipe des Petits Frères qui emballent des cadeaux" class="wp-image-10962" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2022/12/les-petits-freres-st-jerome-a-480x640.jpeg 480w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2022/12/les-petits-freres-st-jerome-a-164x218.jpeg 164w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2022/12/les-petits-freres-st-jerome-a.jpeg 768w" sizes="(max-width: 480px) 100vw, 480px" /><figcaption>Marie-Claude Murray, Aimée Mancilla-Fourez, Charlotte Leblanc-McGregor et Jérémie Boudreau de l’équipe des Petits Frères.</figcaption></figure>



<h2>Des personnes aînées en attente d’un jumelage</h2>



Décembre est propice au rapprochement, et l’organisme se réjouit que des gens veuillent se joindre à l’équipe de bénévoles. « Ces temps-ci, nos journées sont ultra remplies en raison des activités de fin d’année. Nous remercions donc les personnes qui aimeraient se porter volontaires et soyez sûrs que nous communiquerons avec elles dès le début de l’année », dit Nathalie Robert, gestionnaire de secteur pour Les Petits Frères de Saint-Jérôme.



« Un grand nombre de personnes aînées n’ont pas encore été jumelées à des bénévoles, et elles ont hâte de faire de belles rencontres avec une personne de confiance. J’invite donc les personnes qui souhaitent s’impliquer à s’inscrire sur notre site web. Dans la seule région de Saint-Jérôme, on a actuellement besoin de 15 nouveaux bénévoles qu’on sera heureux d’accueillir dès le début de l’année », ajoute Martin Goyette, directeur général de la Corporation des Petits Frères.



Pour se joindre à l’équipe de bénévoles des Petits Frères de Saint-Jérôme : <a href="http://www.petitsfreres.ca/formulaire-benevolat-2022/">www.petitsfreres.ca/formulaire-benevolat-2022/</a>.

Aînée heureuse de recevoir un sac de cadeaux

Les Petits Frères de Saint-Jérôme se préparent pour Noël

Les Panthères rugissent dans une victoire facile de 10-2

<h2>Rencontre avec le ministre Christian Dubé le 13 décembre</h2>



Les représentants de la <a href="http://www.coalitionsantelaurentides.ca">Coalition Santé Laurentides</a> (CSL) ont rencontré le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé,  le 13 décembre, à Sainte-Agathe-des-Monts. Par voie de communiqué, ils expriment « une certaine déception alors que le ministre n’a pas été en mesure de présenter les moyens, pourtant connus, qui permettraient de corriger les problèmes d’accès au réseau de la santé des Laurentides et d’importantes lacunes ».



«&nbsp;Il est clair qu’il y a de la déception du côté de la CSL. Nous étions persuadés que cette troisième&nbsp;rencontre en moins d’un an avec M. Dubé serait la bonne. Malheureusement, il faudra continuer les efforts pour les citoyennes et citoyens de la région », se désole le président de la CSL et préfet de la MRC des Laurentides, Marc L’Heureux.



« À l&#8217;exception des gestes ponctuels afin de corriger des situations de façon temporaire, le ministre ne fait que répéter ce qui nous est promis depuis 2018. Pourtant, il sait que ces engagements ne représentaient que le tiers des besoins des trois hôpitaux visés, soit ceux de Saint-Jérôme, de Mont-Laurier et de Saint-Eustache et qu’il n’y a rien de significatif pour les trois autres hôpitaux de la région. Sans l’actualisation des budgets disponibles, proportionnellement à la poussée inflationniste de 2022, la portion des travaux réalisés risque d’être encore moins importante que ce qui était prévu, ce qui pourrait repousser davantage la réalisation de certains plateaux techniques essentiels en région », ajoute-t-il.



La Coalition Santé Laurentides juge cette décision du ministre « particulièrement surprenante » puisque celui-ci s’était engagé, lors des deux rencontres précédentes, à apporter des solutions concrètes cet automne. 



Elle rappelle également que M. Dubé a lui-même coprésenté, en mai dernier, une motion adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale qui reconnaît la situation alarmante d’accessibilité aux soins de santé et services sociaux dans les Laurentides ainsi que l’urgence de voir appliquer les principes du Plan pour mettre en œuvre les changements nécessaires en santé. Cette motion réitérait les principes d&#8217;une autre motion, également adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale en mai 2021.



<h2>Accès aux soins de santé&nbsp;: les Laurentides parmi les moins bien desservies</h2>



La <a href="http://www.coalitionsantelaurentides.ca">Coalition Santé Laurentides</a> souligne qu’il y a dans la région un tiers de moins de médecins et plus d’un tiers de moins d’infirmières par habitant que la moyenne au Québec. Pour les psychologues, on parle de 50 % de moins de ressources que pour l’ensemble québécois. Cette situation de déficit, par rapport au reste du Québec, s’applique pour l’ensemble des professionnels de la santé dans les Laurentides, assure la CSL.



C’est le même constat pour les lits de santé physique générale qui sont un tiers moins présent; alors qu’en néonatalogie, c’est près de la moitié moins de lits que la moyenne au Québec. Cette situation est le résultat d’un sous-financement chronique de la région, déplore la Coalition.



Concrètement, les Laurentides reçoivent entre 4,5&nbsp;% et 5,5&nbsp;% du budget en santé alors qu’elle représente plus de 7,5&nbsp;% de la population du Québec. Cette population a doublé dans les 30&nbsp;dernières années, elle est en forte augmentation et il faut y ajouter les dizaines de milliers de villégiateurs tout au long de l’année. Pourtant, les infrastructures hospitalières n’ont pas été adaptées, ajoute la CSL.



«&nbsp;Les effets sont nombreux et concrets, témoigne le Dr Simon-Pierre Landry. Il y a des coûts humains très importants. Nombreux sont les médecins qui désirent pratiquer dans les Laurentides, mais le mode de gestion des effectifs médicaux se veut extrêmement complexe et contraignant. Nous reconnaissons que le ministre montre une certaine ouverture afin de simplifier temporairement le processus d’embauche de médecin, mais ce sont de solutions pérennes que nous avons besoin. Le dossier des médecins, c’est une chose. Toutefois, il y a aussi des défis importants au niveau des infirmières et infirmiers, des inhalothérapeutes et des techniciens en radiologie. Il faut trouver aussi à des solutions pour ces professions et les mettre en œuvre rapidement.&nbsp;».



Marc L’Heureux abonde dans le même sens. «&nbsp;Comme élus, on sent de l’inquiétude dans la population par rapport à leur système de santé. Il est temps que le gouvernement fasse son travail pour la quatrième région en importance au Québec. »



<h2>Une quatrième rencontre à venir avec le ministre Dubé</h2>



Une quatrième rencontre est prévue entre les représentants de la CSL et le ministre Christian&nbsp;Dubé en février ou en mars prochain. « Il faut que la prochaine rencontre soit la bonne et que des investissements importants soient annoncés. Ça devient urgent. D’ici là, il est impératif que le bureau de projet dédié à la région des Laurentides, une revendication importante pour la CSL, se concrétise. Ce qui est positif, c’est que le canal de communication demeure ouvert entre le ministre Christian Dubé et les différents acteurs régionaux, notamment la Coalition Santé Laurentides. »&nbsp; &nbsp;



<h2>À propos de la Coalition Santé Laurentides</h2>



La Coalition Santé Laurentides regroupe des élus des 76 municipalités, médecins, institutions d’enseignement supérieur, associations représentant les personnes âgées, gens d’affaires, comités d’usagers et organismes communautaires de la région des Laurentides. Elle agit comme porte-voix auprès des décideurs pour obtenir un financement et des infrastructures, et l’adéquation en professionnels de la santé, à la hauteur des besoins en matière de soins de santé et de services sociaux dans les Laurentides.



Pour obtenir de plus amples informations : <a href="http://www.coalitionsantelaurentides.ca">www.coalitionsantelaurentides.ca</a>.

Coalition Santé Laurentides

La Coalition Santé Laurentides exprime sa déception

La hausse du taux de taxe résidentiel sera limitée à 0,01 $ en 2023, le faisant passer de 0,70 $ à 0,71 $ par 100 $ d’évaluation foncière. C’est donc dire qu’une famille possédant une maison d’une valeur de 300 000 $ verra son compte de taxes de 2023 augmenter d’approximativement 30 $.



En fait, les contribuables hippolytois verront leur compte de taxes varier en moyenne de 1,4 % en 2023.



Pour le maire Yves Dagenais on parle d’une légère augmentation alors que la poussée inflationniste frappe tous les secteurs de l’économie.&nbsp;



M. Dagenais a par ailleurs souligné que la santé financière de Saint-Hippolyte favorise le maintien des investissements prévus dans la qualité des services et des infrastructures, tout en protégeant le budget des familles et des aînés.



Dépenses incompressibles et inflation



Ainsi, les dépenses seront en hausse de 8,4 % selon les prévisions budgétaires adoptées par le conseil hippolytois, notamment en raison des&nbsp;augmentations salariales prévues aux ententes de travail et des nouvelles embauches liées à la croissance démographique, en plus de la hausse de certains produits frappés par l’inflation, comme l’essence, le bitume et les matériaux.



La municipalité de Saint-Hippolyte compte investir 4&nbsp;985&nbsp;959 $ en 2023 dans différents projets répertoriés dans son programme triennal d’immobilisations.&nbsp;



Les plus prioritaires sont&nbsp;: le déménagement de l’écocentre, la réfection du réseau routier et l’acquisition d’une scène extérieure pour les grands événements, «&nbsp;des projets ayant une incidence positive et directe sur le panier de services offerts à la population et pour l’environnement&nbsp;», a souligné le magistrat.&nbsp;



«&nbsp;Le nouveau budget s’appuie sur trois piliers fondamentaux : gestion rigoureuse et responsable; protection du pouvoir d’achat des familles et des aînés; maintien des investissements dans la qualité des services et des infrastructures ».&nbsp;



Après avoir surmonté, non sans difficulté, le défi de la pandémie historique, qui a laissé ses traces dans toutes les 1131 localités de la province, Saint-Hippolyte se dit prête à relever le prochain défi&nbsp;: celui de l’inflation. « Nous agissons de manière prudente et responsable, de sorte que les Hippolytoises et les Hippolytois peuvent être rassurés quant à la prochaine année », a assuré le maire Dagenais.



Maintien du contrôle sur l’endettement



Quant à la dette, qui gruge une bonne partie du budget, l’administration Dagenais, comme c’est le cas depuis plusieurs années, poursuivra en 2023 le remboursement anticipé de certains emprunts, afin de diminuer le service de la dette. «&nbsp;Nous agissons aujourd’hui pour les prochaines générations&nbsp;», a conclu le maire de Saint-Hippolyte lors du dévoilement du budget, l’un des plus hâtifs dans la région.

Saint-Hippolyte

Saint-Hippolyte: hausse moyenne du compte de taxes de 1,4%

Laurence c’est une petite fille de 3 ans, comme tous les autres enfants de son âge. À la différence, qu’elle se bat contre l’un des cancers les plus agressifs chez les enfants.&nbsp;



C’est une IRM d’urgence qui a révélé que la fillette avait une tumeur au cervelet. Opérée rapidement dans le but d’éliminer cette tumeur, le diagnostic est tombé&nbsp;: médulloblastome.



« Les deux dernières années ont été tout sauf normales pour ma famille », lance Stéphanie, la mère de Laurence.



Grâce à la recherche clinique, les traitements de Laurence ont été adaptés à sa condition et elle a pu recevoir une ponction spéciale en juillet dernier.



Tous veulent aider, soutenir et permettre à Laurence de survivre, comme à des milliers d’autres enfants québécois. Le meilleur moyen est d’investir dans la recherche clinique qui sauve des vies.



Don triplé&nbsp;



La&nbsp;Fondation Cole permet aux donateurs de triplé les dons qui seront envoyés avant le 1er&nbsp;janvier 2023. Par exemple, un don de 50$ devient un 150$ investi en recherche clinique. Un don de 100$ est triplé pour un 300$ d’investissement.&nbsp;



« Les traitements ont eu de lourdes séquelles pour Laurence. Personne ne peut prévoir si elle se remettra un jour à 100 %. Mais grâce à vous et à la recherche clinique, elle est encore avec moi aujourd’hui », livre la maman.&nbsp;



« Malgré toutes les épreuves, Laurence a toujours gardé sa bonne humeur.&nbsp;Jamais elle n&#8217;a perdu son sourire. C&#8217;est une ricaneuse!&nbsp;», conclut la mère reconnaissante et qui profite de l’occasion pour remercier chaleureusement tous les donateurs.



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Quoi voir en janvier&nbsp;: Lise Dion, le 12 janvier, Patrick Norman, le 14 janvier, Passe-Partout, le 15 janvier, Les Grands explorateurs, le 16 janvier, Arnaud Soly, le 20 janvier, 2 Frères, le 21 janvier, Pentaèdre, le 22 janvier, La société des poètes disparus, 24 et 25 janvier, P-A Méthot, le 26 janvier, Muse, le 27 janvier, Bobby Bazini, le 28 janvier, Michel Louvain, un certain souvenir, le 29 janvier. Le reste de l’année aussi offre des spectacles de chants, d’humour, de cirque, de théâtre, de musique… 2023 sera une année riche et haute en couleurs!



Profitez des avantages d&#8217;être membre du Théâtre Gilles-Vigneault à partir de 25$. Un avantage de 3$ à 15$ de rabais par billet sur la majorité des spectacles. Un accès exclusif de 24 à 48 heures aux préventes, promotions et invitations



Le financement du Théâtre Gilles-Vigneault provient à plus de 80% de la vente des billets.&nbsp;



Diffusion En Scène est un OBNL propriétaire et gestionnaire du Théâtre Gilles-Vigneault&nbsp;: Là où battent nos cœurs&nbsp;