En 2022 au Québec, 1 jeune de la DPJ sur 4 quittant le système de protection de la jeunesse à sa majorité, a reçu l’aide de la Fondation des jeunes de la DPJ.
Si cette donnée d’un jeune sur 4 en transition vers la vie adulte qui a reçu l’aide de la Fondation des jeunes de la DPJ impressionne par la mobilisation de la collectivité pour soutenir les jeunes les plus vulnérables de notre société, elle inquiète aussi par les besoins grandissants qui y sont exprimés. La Fondation tient à rappeler l’urgence d’agir pour le mieux-être des jeunes de la DPJ.
Pandémie, inflation, insécurité résidentielle… ces trois termes suffisent à expliquer la nature des besoins criants qui chaque jour sont adressés à la Fondation. À cela s’ajoutent les traumatismes vécus par des jeunes qui ont été maltraités, négligés, abusés et la nécessité de leur venir en aide devient évidente.
« Plus que jamais, les jeunes de la DPJ ont besoin que l’on s’engage collectivement à transformer leur présent et leur avenir. C’est le souhait sincère de la Fondation des jeunes de la DPJ et la dernière année a démontré l’impact concret d’une action davantage concertée», affirme Fabienne Audette, directrice générale de la Fondation.
Vie adulte, aide alimentaire et santé mentale : une aide directe
Devant cette réalité crève-cœur, la Fondation des jeunes de la DPJ ne reste pas les bras croisés. Elle rassemble les acteurs qui œuvrent directement auprès des jeunes et elle agit.
Identifiée comme un enjeu majeur dans le rapport de la Commission Laurent, la préparation à l’autonomie des jeunes de la DPJ représente une part importante des actions de la Fondation.
Des quelque 2000 jeunes qui quittent actuellement le système de protection à leur majorité, 1 jeune sur 4 aura reçu une aide de la Fondation. Ce soutien se concrétise sous de multiples formes : bourses d’études, trousseaux de départ en appartement, titres de transport, paiement de loyer, hébergement supervisé, stage et insertion professionnelle.
Les jeunes et les familles vulnérables sont touchés de plein fouet par l’augmentation du coût de la vie. Pour faire face à l’insécurité alimentaire, la Fondation a distribué deux fois plus d’aide alimentaire au cours de la dernière année.
La santé mentale des jeunes est au cœur des préoccupations de plusieurs experts qui sonnent l’alarme.
Étant témoin à chaque jour des ravages causés, entre autres, par la pandémie, la Fondation a dédié, au cours de la dernière année, 36 % des fonds alloués à ses programmes pour favoriser la santé mentale des jeunes de la DPJ. Art-thérapie, zoothérapie, activités sportives, artistiques ou culturelles, des démarches multiples sont entreprises pour favoriser le mieux-être, l’estime et l’accomplissement de ces enfants et ces adolescents qui portent en eux de grandes souffrances.
Extérioriser leur mal, créer un souvenir heureux, se sentir accepté et important, voilà des actions qui les mènent vers un avenir plus lumineux.
MOTS-CLÉS
Direction protection de la Jeunesse (DPJ)