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La route avant le départ

La mairesse Louise Gallant.

La route avant le départ

Publié le 01/09/2020

MATHIEU LOCAS

La mairesse de Sainte-Sophie Louise Gallant entame son dernier tour de piste. Elle se retire de la politique municipale l’an prochain après deux mandats. J’insiste sur le terme politique municipale. Même si elle a refusé l’offre du lieutenant politique du Québec Alain Reyes, de se joindre à l’équipe du Parti conservateur l’an dernier, elle ne ferme pas la porte à faire de la politique à un autre palier.

Parmi les dossiers qui trainent sur son bureau depuis son arrivée, il y a celui de la construction d’une voie de contournement pour les camions qui sortent et entrent à la carrière Beauval (Sable LG). Au cours des 40 dernières années, maires, députés, deux douzaines de ministres des Transports et 11 premiers ministres ont vu le dossier leur passer sous le nez. Même François Legault, à titre de député de Rousseau (1998-2009), a eu le dossier sur son bureau.

J’ai lu des lettres et vu des vidéos de citoyens carrément écœurés du bruit. La Sûreté du Québec confirme d’ailleurs avoir fait des patrouilles ces derniers mois à la suite de plaintes de citoyens à l’effet que les camionneurs défilent à l’extérieur des heures permises le matin. Aucun constat n’a été émis.

En plus d’avoir déjà habité dans le secteur, il ne se passe pas une semaine sans qu’un citoyen n’interpelle pas la mairesse pour lui rappeler que le cristal brasse dans les vaisseliers des résidences des chemins de l’Achigan Ouest, Abercrombie ou McGuire.

En bon français, elle en a plein le c… et elle veut que ça se règle au PC (lire ici au Pas de Course). Il lui arrive de discuter avec le président du groupe BeauVal Luc Lachapelle (qui n’a pas retourné nos appels) pour tenter de lui faire entendre raison.

Son meilleur atout semble toutefois sa députée provinciale Marguerite Blais. Quand ce n’est pas un appel sur son cellulaire personnel, c’est par courriel que la mairesse lui demande un coup de pouce.

Justement, après insistance auprès du bureau de la députée de Prévost, on confirme que madame Blais a, elle-même, été témoin de situations où des camions roulaient à des vitesses excessives. On confirme également que le ministre des Transports du Québec François Bonnardel est au courant de l’affaire et que «l’excellente» direction régionale du ministère va communiquer avec la mairesse pour trouver une solution.

Vous avez bien lu la dernière phrase madame Gallant. Les fon-fons du «mystère» des Transports vont vous appeler. Si ce n’est pas fait d’ici l’Halloween, vous connaissez mon numéro de cellulaire…

Toponymie

Séance du conseil municipale à Saint-Jérôme la semaine dernière. Quelques échanges musclés et j’avoue que Benoit Beaulieu a gagné des points politiques dans le dossier du soccerplex. Par contre, je veux m’attarder au travail du comité de toponymie de la Ville. On y est allé d’une série de nominations pour des parcs et rues.

Deux options. La première : on fait maison nette en fichant tous les membres du comité à la porte. La deuxième : on leur fait boire du café aussi noir que du goudron afin de les réveiller un peu. Nous aurons sous peu, le parc de la Sauvagine, le parc des Roseaux, de la Clairière et l’impasse de la Palissade.

Wow! Deux Gravoles svp. Ça a pris plus de 12 ans pour honorer la mémoire de Georges Thurston, allias Boule Noire. On n’a encore rien fait pour Lionel Giroux, Little Beaver, qui a représenté Saint-Jérôme à travers le monde sur des arènes de lutte. Le chanteur Pierre Lalonde a laissé sa trace ici et que dire du célèbre tavernier Jean Lalande, connu comme Barabbas. Bonne nouvelle, on va se souvenir de Johnny Gibeault (resto Chez Johnny) avec une rue ou un parc sous peu. Bruno et Léopold Nantel, ce ne sont pas juste des noms de rue. Ce sont des personnages de notre histoire. Que le comité de toponymie laisse faire les fleurs bleus et l’eau de rose et qu’il communique avec la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord.

Je demeure disponible à mathieu.locas@hotmail.com.