La tournée des régions « Guy Cormier à la rencontre de la jeunesse d’affaires » comprend six arrêts, chacun axé sur une thématique d’ordre socioéconomique prioritaire pour les jeunes professionnels et entrepreneurs.



Lors de l’arrêt à Saint-Jérôme, les panélistes accompagnant Guy Cormier seront Ravy Por, associée en intelligence artificielle et technologies émergentes chez KPMG Canada, et Sébastien Stasse, directeur chez CADRE21, centre d’animation, de développement et de recherche en éducation pour le 21e siècle.



Il sera alors question d’éducation. La place grandissante de la lutte aux changements climatiques et la montée de l’intelligence artificielle au sein de la société font émerger une réflexion essentielle quant au développement des compétences de la relève. Le cursus scolaire actuel prépare-t-il la jeunesse d’affaires au marché du travail de demain? Comment la technologie peut-elle se révéler une alliée de l’apprentissage? Voilà des sujets qui seront abordés.



<h2>Horaire de la journée</h2>



11 h 30 : Ouverture de l’événement, allocutions et mot de bienvenue 12 h à 13 h : Présentation de la tournée et de la thématique par Guy Cormier, échanges avec les panélistes et les participants 13 h à 14 h : Lunch et réseautage avec les panélistes et Guy Cormier



L’entrée est gratuite. Les 40 ans et moins sont invités à <a href="https://www.eventbrite.ca/e/billets-tournee-des-regions-avec-guy-cormier-saint-jerome-400807123897?aff=ebdsoporgprofile&amp;utm_source=Cyberimpact&amp;utm_medium=email&amp;utm_campaign=La-tournee-Guy-Cormier-debarque-a-Saint-Jerome">réserver leur place</a> en ligne.



Cet événement est présenté en collaboration avec le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec, le Mouvement Desjardins et la Chambre de commerce et d’industrie Saint-Jérôme métropolitain (CCISJM).

C’est que la nouvelle patinoire Bleu Blanc Rouge réfrigérée prendra place sur le terrain de baseball au terrain Melançon, le même qui permet aux Cardinaux d’être une équipe compétitive dans la Ligue de baseball majeur du Québec ( LBMQ). Un seul terrain pour du hockey ou du baseball, notre sport national remporte le duel face au sport national des Américains. 



Joint au téléphone, le copropriétaire des Cardinaux, François Rousseau, n’a pas voulu commenter à priori. Après lui avoir dévoilé ce que le journal Infos Laurentides avait déniché sur le terrain comme information, il a été un peu plus loquace.&nbsp;



« Nous n’avons eu aucun retour de la Ville de Saint-Jérôme. Nous n’avons pas été consultés par la ville. Nous ne savons pas où le nouvel aréna sera officiellement installé. On sait seulement que nous rencontrons le bureau de la mairie, mardi prochain ».



Visiblement dérangé par nos questions, surtout celle à savoir quel autre terrain de baseball à Saint-Jérôme répond aux normes de la ligue?&nbsp;



« Aucun à Saint-Jérôme. Et aucun dans les Laurentides. C’est aussi un gros problème pour les équipes de baseball mineur Bantam et Midget qui se retrouvent aussi sans terrain pour jouer l’été prochain », répond du tac au tac, François Rousseau.&nbsp;



Après une petite recherche et quelques téléphones auprès de grands amateurs de baseball, deux terrains dans la région pourraient « dépanner » à court terme les Cardinaux. Celui de Sainte-Thérèse ou celui de Lachute, deux terrains déjà surutilisés par des équipes sénior d’un calibre inférieur de même que par plusieurs équipes adultes, sans oublier les grands ados du Bantam et du Midget. 



« Notre ligue est une ligue sérieuse. Nous avons besoin de vestiaires, de douches, de salles de bain. Je ne crois que ces travaux importants seront réalisés pour nous accueillir juste pour un an. Même si le souhait est là, reste que tout doit être prêt pour ce printemps », ajoute M. Rousseau d’un ton ferme.&nbsp;



C’est que la seule solution au tableau serait de plier bagage temporairement, le copropriétaire est loin de trouver qu’il s’agit de l’idée du siècle. « Nous allons perdre tous nos commanditaires.  Je sais de quoi je parle, nous l’avons vécu en 2020 lorsque la ville a cédé notre terrain pour accommoder les personnes en situation d’itinérance au début de la pandémie, et ce, avec deux semaines d’avis. Aucun commanditaire nous a suivis dans le déménagement à Sainte-Thérèse », renchérit-il avec une grande déception dans la voix.



La date limite était le 1er&nbsp;novembre&nbsp;



François Rousseau, qui a décidé d’embarquer dans l’aventure des Cardinaux avec deux autres copropriétaires, Richard Lefebvre et Christian Marc Gendron,&nbsp;&nbsp;précise que si des changements majeurs étaient prévus, « il fallait le savoir avant le 1er&nbsp;novembre puisque toutes les choses de la ligue sont complétées depuis un mois ».



Rappelons que le maire Marc Bourcier a mentionné à plusieurs reprises durant la conférence de presse, qui annonçait la venue d’une patinoire de la&nbsp;Fondation des Canadiens pour l’enfance, être informé « depuis des mois que Saint-Jérôme avait été choisi. Ça n’a pas été facile, mais je félicite tout le monde du conseil pour avoir gardé le secret de cette nouvelle. Un&nbsp;projet porteur pour l’ensemble de notre communauté&nbsp;».



De plus, François Rousseau se souvient très bien d’une promesse du magistrat de la ville. « Le maire Bourcier m’a dit personnellement que plus jamais on ne déménagera parce qu’il est fier de son équipe qui rayonne partout au Québec étant lui-même un grand fan de baseball. Pourquoi revenir sur sa parole? s’interroge M. Rousseau.



Le maire dit n’avoir d’autres choix



Le maire Marc Bourcier comprend la déception des dirigeants des Cardinaux. « C’est une histoire de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Ce n’est pas que nous ne voulons pas trouver un autre terrain, c’est que nous ne pouvons pas, les échéanciers étant trop serrés ».



Les premières pelletées de terre sont prévues dès la fonte des neiges au prochain printemps pour une ouverture à l’hiver de la même année. « J’ai eu la chance de voir monter ça et ç’est impressionnant comment les fournisseurs sont rôdés au quart de tour », lance le maire. Les coûts de constructions, estimés à quelque 2M$, de la patinoire ainsi que du système de réfrigération au CO2 sont assumés par la fondation. 



Du bout des lèvres, le maire admet « avoir pensé un scénario pour les Cardinaux sans les avoir consultés ».



Ce scénario serait de relocaliser le club au nouveau terrain de baseball qui sera prêt l’été prochain à Saint-Colomban, selon des sources de l’extérieur de la ville.  



« C’est ça qui est bizarre. Le fait de prendre une décision pour nous sans nous demander notre avis. Le terrain à Saint-Colomban ne sera pas de dimensions suffisantes pour la ligue. Ça peut peut-être faire pour le Midget, mais pas pour nous », déplore François Rousseau.



Si le maire refuse de parler de déménagement dans le cas des Cardinaux, une source bien proche du conseil municipal affirme « nous pourrions les déménager pour un été avant qu’ils fassent leur entrée dans un stade flambant neuf ».&nbsp;&nbsp;



Selon un autre informateur, c’est l’ancien dépotoir de la rue Fillion qui serait transformé en un terrain de baseball en 2024 et « il ne serait même pas nécessaire de décontaminer. Un nouveau processus d’encapsulage permet de mettre une couche et de construire par-dessus », a confié celui qui préfère garder l&#8217;anonymat. 



Été 2023, ils sont partis



À savoir que se passera-t-il pour les Cardinaux cet été? le maire répond qu’il ne peut en dire davantage avant la rencontre de mardi prochain. « Nous allons nous asseoir et regarder ça avec eux », refusant aussi de confirmer que le chiffre uniquement pour l’entretien de la nouvelle patinoire extérieure avec un toit et un stationnement écologique serait de 2 millions de dollars par année.



« On ne peut savoir les coûts d’entretien car l’aréna n’est pas encore construit, mais nos prévisions sont bien en deçà de cette somme ».&nbsp;



Tous les matchs à l’extérieur&nbsp;



Un dernier scénario pourrait être envisagé, celui que les Cardinaux jouent tous leurs matchs locaux chez l’adversaire. « Ce sont d’importantes pertes de revenus, la totalité des entrées tombent à zéro et les dépenses pour aller jouer le double de fois à l’extérieur vont grimper en flèche. Si la ville est prête à absorber, je ne ferme pas la porte à cette possibilité », souligne François Rousseau, estimant les frais de gestion à quelque 40&nbsp;000$ par saison quand le club joue ses matchs locaux devant ses partisans.



« C’est un peu comme les commerçants de la rue Saint-Georges qui ont souffert des importants travaux réalisés devant leurs commerces, mais aucun n’a été dédommagé », lance le maire, sans être complétement fermé à cette histoire de compensation financière pour le club privé de baseball.



La LBMQ, gagne en popularité&nbsp;



Les Cardinaux de Saint-Jérôme c’est une organisation de baseball qui fait rejaillir la Ville de Saint-Jérôme partout en province depuis plus de 20 ans. L’organisation était hôte en octobre dernier du gala annuel de la LBMQ. C’était la première fois que les dix équipes de la ligue se donnaient rendez-vous à Saint-Jérôme pour féliciter les exploits des joueurs et des organisations à travers le circuit.  Une soirée qui fut haute en couleur et appréciée des visiteurs. 



Malgré tout ce qu&#8217;on entend, le baseball est en santé au Québec et la LBMQ en est un bon exemple.&nbsp;Depuis près de 10 ans, la stabilité et les succès de la ligue au Canada ont suscité l&#8217;intérêt sur la scène internationale, alors que des représentants de la ligue ont été invités à trois évènements mondiaux. D&#8217;abord, des représentants de la LBMQ ont été conviés à la Coupe des 4 nations, qui s&#8217;est déroulée à Liege, en Belgique, et où les équipes nationales de l&#8217;Angleterre et de la Belgique étaient présentes, en plus d&#8217;une équipe formée de professionnels évoluant en Belgique. La ligue a aussi participé au Vintage Baseball World Series : un tournoi dans le Massachusetts durant lequel le baseball est pratiqué comme au début au 19e siècle.&nbsp; Pour finir, les Huskies de Rouen en France ont invité la ligue à prendre part à un tournoi de préparation pour la coupe d&#8217;Europe.



Mardi, la rencontre avec les responsables des Cardinaux et ceux de la ville sera déterminante pour l’avenir de l’équipe à Saint-Jérôme.



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Les Cardinaux, les malheureux de la patinoire Bleu Blanc Rouge

Avec un budget total de l’ordre de 27&nbsp;500&nbsp;000$ pour assurer la sécurité de quelque 81&nbsp;250 citoyens, le corps de police a permis à la Ville d’être plus riche de 1&nbsp;700&nbsp;000$.&nbsp;



La fourrière a été un service qui a récolté une grande part du gâteau avec des revenus de 272&nbsp;000 $, soit 20&nbsp;000$ de moins qu’en 2020.&nbsp;



Ensemble, les deux services accès-tabac et accès-cannabis ont permis de majorer les revenus de presque 600&nbsp;000$, une baisse d’environ 50&nbsp;000$ par rapport à l’année précédente.&nbsp;



Parmi les dépenses, le budget d’opération de la police, qui compte 274 employés, se chiffre à 23 M$. Le service 911, à lui seul, est de 2M$.



Accident et alcool



Des 262 accidents de la route qui sont survenus sur le territoire, une seule personne est décédée en 2021. Les chiffres de 2022 n’étant pas encore disponibles.



Malgré toutes les campagnes nationales à l’effet que l’alcool au volant est criminel, plus de 101 conducteurs ont été interceptés au volant alors que la limite permise était dépassée menant à des accusations de conduite avec les capacités affaiblies.&nbsp;



De plus, 120 personnes ont commis un délit de fuite après avoir été impliqué dans une infraction de nature criminelle ou du code de la sécurité routière.&nbsp;



Dans son ensemble, la criminalité a grimpé de 12% en 2021 comparativement à 2020. Un phénomène de majoration du taux de criminalité vécu dans l’ensemble de la province.&nbsp;&nbsp;



« Je lève mon chapeau à tous les employés du SPVSJ qui, encore cette année, ont travaillé avec jugement et empathie. Leur engagement et leur rigueur sont régulièrement soulignés par les citoyens dont beaucoup apprécient les services de proximité », souligne la directrice adjointe, Caroline Bernard.



Le communautaire



L’équipe d’agents communautaires et scolaires a été encore une fois bien au fait des phénomènes dans l’ensemble des écoles sur le territoire.



La participation aux différents comités de travail et table de concertation a un impact sur la connaissance des aspects importants avec la prévention de la criminalité. Les policiers ont développé des liens privilégiés avec la communauté, les organismes communautaires et les écoles sur le territoire.



« Je remercie cette grande équipe qui a fait preuve d’un engagement constant pour assurer le bien-être et la sécurité des Jérômiens jour après jour. Tous les employés du SPVSJ ont, encore cette année, donner le meilleur d’eux-mêmes », enchaîne le directeur, Danny W. Paterson.&nbsp;



En résumé, les policiers diront que si 2020 a été l’année du changement et de l’adaptation, notamment avec les mesures sanitaires imposées par le gouvernement du Québec pendant la COVID-19, 2021 a été celle de la résilience et de la persévérance.

La tournée Guy Cormier s’arrête à Saint-Jérôme

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