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Le Front commun lance un ultimatum au gouvernement

Le Front commun lance un ultimatum au gouvernement

Publié le 07/11/2023

Le Québec a été le théâtre d'une mobilisation historique, avec une grève de 24 heures organisée par les travailleurs du Front commun, représentant 420 000 employés de l'État québécois. Les travailleurs accusent le gouvernement de faire des offres jugées dérisoires. Après cette journée de débrayage, ils ont émis un ultimatum exigeant que le gouvernement revienne à la table des négociations avec des propositions plus sérieuses d'ici deux semaines.

Des manifestations massives ont eu lieu dans tout le Québec, des cégeps, comme celui de Saint-Jérôme, aux hôpitaux et aux écoles de la région, créant une mobilisation sans précédent à l’échelle provinciale. Cette première journée de grève a marqué le début d’un mouvement qui pourrait s’étendre sur plusieurs jours.

Le Front commun, regroupant la CSQ, la CSN, l’APTS et la FTQ, a annoncé qu’en cas de persistance de l’impasse des négociations avec le gouvernement Legault, trois jours de grève consécutifs se tiendraient du 21 au 23 novembre prochain dans tout le Québec.

Détermination des Leaders Syndicaux

Les leaders syndicaux ont exprimé leur détermination tôt lundi matin sur les piquets de grève installés dans toute la province, que ce soit devant les hôpitaux, les écoles primaires et secondaires, ou les cégeps.

Le Front commun estime que cette grève pourrait être évitée si un accord de principe était conclu au cours des deux prochaines semaines. Ils réclament une augmentation salariale de 20 % sur trois ans pour réduire un retard salarial d’environ 12 % par rapport à leurs collègues du fédéral et du secteur municipal.

Répercussions sur les écoles et les services de santé

Les écoles primaires et secondaires ont observé un débrayage de minuit à 10 h 30, tandis que dans les cégeps, il a été prolongé jusqu’à midi. Dans le domaine de la santé, la forme du débrayage a varié en fonction des établissements et des unités de soins, en respectant les services essentiels qui devaient être maintenus.

Ces débrayages ont posé des problèmes à de nombreux parents, qui ont dû trouver des solutions pour la garde de leurs enfants.

Le renouvellement de la convention collective se fait attendre depuis plus d’un an. Le Front commun exprime le besoin de négociations sérieuses d’ici deux semaines. Comme l’a souligné Magali Picard, présidente de la FTQ, « le gouvernement a deux semaines pour revenir à la table des négociations avec de véritables offres ».

PHOTOS: Maxime Labelle

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