Yves Dagenais, maire de Saint-Hippolyte, a rappelé que ce projet, discuté depuis plus de dix ans, lui tenait particulièrement à cœur.



« Je pense que le conseil a fait un très bon travail et je suis très fier de livrer ce projet pour les résidents de Saint-Hippolyte. »



Il estime que cette infrastructure marquera un tournant important pour les jeunes et les familles de la communauté.



Le projet représente un investissement total de 4,4&nbsp;M$, financé en grande partie par les gouvernements provincial et fédéral. Québec et Ottawa y contribuent chacun pour 1 092 782&nbsp;$ par l’entremise du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS). Une somme de 367 465&nbsp;$ provient également du Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ) 2024-2028, tandis que la Municipalité investit 61 980&nbsp;$.



Pensé pour favoriser les échanges entre générations, le parc comprendra&nbsp;:



<h2>Un appui unanime</h2>



Sonia Bélanger, députée de Prévost, ministre responsable des Aînés, déléguée à la Santé et responsable de la région des Laurentides, était sur place pour saluer l’initiative.



« Vous avez bien monté votre dossier et ça donne des résultats. Je suis très contente d’appuyer ce projet. »



Elle a souligné l’importance des lieux intergénérationnels dans un Québec où plus de deux millions de citoyens ont 65&nbsp;ans et plus.



Le député fédéral des Pays-d’en-Haut, Tim Watchorn a pour sa part salué la persévérance de la communauté.



« Ce projet est important pour les aînés, pour les jeunes et pour tout le monde. Le gouvernement fédéral aura beaucoup à investir dans les prochaines années, et on sera là pour appuyer vos projets. »



Les deux députés ont même lancé un clin d’œil sportif en se promettant une partie de pickleball une fois le terrain prêt.

Cette opération vise à assurer la sécurité du réseau et à maintenir la fiabilité du service.



Les arbres dont la hauteur à maturité dépasse 2,5&nbsp;mètres seront coupés, notamment les essences à croissance rapide comme les pins et les épinettes, identifiés à l’aide de peinture bleue. Le déboisement de l’emprise est essentiel pour permettre l’entretien sécuritaire des équipements et le bon fonctionnement des lignes.



Certains arbustes susceptibles de dépasser cette hauteur pourront toutefois être conservés, à condition que leur propriétaire veille à ce qu’ils soient maintenus à une taille inférieure à 2,5&nbsp;mètres.



Les débris de coupe seront déchiquetés et récupérés, tandis que les billots seront tronçonnés et empilés près des souches.



Les propriétaires de terrains contigus ou traversés par une emprise peuvent <a href="https://www.hydroquebec.com/data/securite/pdf/especes-vegetales-f-2020G046.pdf" target="_blank" rel="noreferrer noopener">consulter le guide</a> Les emprises de lignes de transport et les espèces végétales compatibles : un monde de possibilités pour découvrir les végétaux adaptés aux zones concernées.

Hydro-Québec entretient ses lignes à Saint-Jérôme

Lors de cette cérémonie, le directeur général du Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord (CSSRDN), René Brisson, était accompagné de la députée de Prévost, ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides, Sonia Bélanger, ainsi que du maire de la Ville de Prévost, Paul Germain.



<h2>École nouvelle génération</h2>



Cette école de nouvelle génération est construite dans le secteur du Vieux-Shawbridge, sur une portion du site de l’ancien golf, un terrain que la Ville de Prévost a cédé au CSSRDN en avril dernier. Cette école sera le point central d’un nouveau « centre-vie ». Le projet Cœur des Courants prévoit l’aménagement d’un écoquartier sur le site de l’ancien terrain de golf de Shawbridge, incluant cette nouvelle école secondaire.



Ce projet, autorisé en juin 2021, est évalué à 226 M$. L’ouverture est prévue pour l’année scolaire 2028-2029. L’établissement pourra accueillir jusqu’à 1 218 élèves et comptera trente-cinq classes, six laboratoires, des locaux d’arts, un auditorium de 346 places avec scène, quatre plateaux sportifs, un terrain de soccer/football, entre autres installations. L’école intégrera des matériaux québécois à sa construction, favorisera l’apport de lumière naturelle, s’inspirera de la biophilie, et sera dotée d’une place publique extérieure partagée avec la collectivité en dehors des heures de classe.



<h2>Une fierté collective</h2>



Cette première pelletée de terre, Paul Germain l’a rêvée plus d’une fois. Il rappelle qu’il s’agit d’un geste symbolique, puisque les travaux sont déjà amorcés. Cependant, pour un projet réclamé depuis 25 ans par les citoyens, ce symbole est précieux : il marque un jalon historique pour la communauté, selon lui.



« Cette école, ce ne sera pas seulement un bâtiment. Ce sera un lieu de savoir, de rencontres, de rêves partagés. Un lieu que nous avons imaginé, revendiqué, défendu ensemble. Un lieu structurant pour notre communauté, à tous points de vue. Ce projet est le fruit d’un effort collectif, porté par tant de gens. »



D’ailleurs, le nom que portera la rue où sera située cette école secondaire — l’avenue du Quatre-Mai — se veut un hommage à la mobilisation citoyenne du 4 mai 2019, alors que plus de 400 Prévostoises et Prévostois avaient marché ensemble pour réclamer la construction d’une école secondaire.



« Le 4 mai, date marquante de la mobilisation citoyenne de 2019 en faveur d’une école secondaire à Prévost, restera à jamais gravée dans notre mémoire collective […] Ce nom, c’est le symbole de la détermination, de l’engagement, de la patience et de la persévérance de cette communauté », a déclaré Paul Germain.



Sonia Bélanger s’est dite fière d’être présente pour officialiser le début des travaux de cette nouvelle école secondaire. Elle a souligné qu’il s’agira d’un lieu où les élèves pourront évoluer et apprendre dans un environnement moderne et adapté à leurs besoins.



Quant à René Brisson, il affirme être très heureux de voir enfin se réaliser ce projet tant espéré. Selon lui, c’est un projet ambitieux qui offrira un milieu d’apprentissage stimulant, motivant et aligné sur les réalités des élèves d’aujourd’hui et de demain.



« Après plusieurs années d’efforts et d’attente, on entre enfin dans le concret », conclut-il.

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Un appui unanime