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Photo Mychel Lapointe

Sur l’heure du midi mercredi dernier, des employés de soutien manifestaient devant le centre administratif du CSSRDN.

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Photo Mychel Lapointe

Ces gens-là sont là depuis le début de la pandémie, ils ont travaillé. Ils ne sont pas restés à la maison»indique Brigitte Beaudry.

Le personnel de soutien scolaire revendique: «On sort de l’ombre…» -Brigitte Beaudry

Publié le 26/11/2020

«On entend parler souvent des enseignants dans le milieu scolaire, mais jamais du personnel de soutien. Des gens qui travaillent dans l’ombre. Des éducatrices en service de garde, des secrétaires, des techniciens en éducation spécialisée, etc. On a 33 corps d’emploi juste dans notre centre de services. Ces gens-là sont là depuis le début de la pandémie, ils ont travaillé. Ils ne sont pas restés à la maison»indique Brigitte Beaudry, présidente du Syndicat du personnel de soutien en éducation de la Rivière-du-Nord.

Sur l’heure du midi mercredi dernier, Mme Beaudry manifestait en compagnie de collègues devant le centre administratif du CSSRDN, angle du boulevard du Curé-Labelle (route 117) et Bélanger à Saint-Jérôme. Le matin ils avaient fait la même chose devant le bureau du député de Saint-Jérôme, Youri Chassin, rue St-Georges. En fin d’après-midi, ils souhaitaient rendre visite à la député d’Argenteuil, Agnès Grondin, à Lachute.

Ils n’ont pas rencontré les deux députés .

Quadrupler la charge de travail

Parmi les doléances, Brigitte Beaudry plaide pour les éducatrices dans les services de garde.

«Elles se sont revirées sur un dix cents.

La COVID a quadruplé la charge de travail et le gouvernement fait la sourde oreille. C’est comme si on n’existait pas. (On nous dit) merci d’être des anges gardiens, mais c’est à peu près tout. Dans une école, il n’y a pas juste des enseignants. On veut se faire reconnaître. Une école sans secrétaire, sans service de garde, sans concierge, je ne pense pas que ça fonctionnerait. Tout le monde est essentiel en éducation. Aujourd’hui, on sorte de l’ombre»de dire Mme Beaudry.

Pas la même chanson…

Cette dernière en avait d’ailleurs contre les deux députés à qui ils rendaient y visite.

«Nous avons essayé de voir M.Chassin. Il ne pouvait pas, dû à la COVID. On aimerait qu’il vienne voir (ce que font les employés de soutien). Il ne chanterait pas la même chanson».

«Il est temps»…

Le son de cloche est similaire du côté d’Éric Pronovost, président de la fédération.

«M.Chassin a décidé de ne pas nous rencontrer. Ça reflète ce gouvernement-là. Ils prennent des décisions sur le coin de la table. C’est de l’incohérence sur le dos du personnel de soutien scolaire, sans consultation»souligne-t-il d’entrée de jeu.

«Nous, le personnel de soutien, on était là le 13 mars. On a répondu oui. On a répondu présent avec des conditions qui sont exécrables. Il est temps qu’on nous mette des conditions gagnantes et valorisantes, autant salariales que de travail»d’ajouter M.Pronovost.