Les municipalités sont aux premières lignes de cette crise et constatent une augmentation préoccupante des campements et des installations permanentes dans les espaces publics. À l&#8217;approche de l&#8217;hiver, l&#8217;UMQ insiste sur l&#8217;urgence d&#8217;agir pour offrir des solutions immédiates et durables aux personnes en situation d&#8217;itinérance.



<h2>Des mesures immédiates&nbsp;</h2>



L&#8217;UMQ presse le gouvernement du Québec de :



Déposer un plan d&#8217;action national à court terme, incluant des ressources pour permettre aux municipalités de répondre aux besoins criants avant l&#8217;hiver;



Appareiller les sommes fédérales annoncées pour les campements, en les transférant sans condition aux municipalités dans les semaines à venir;



Améliorer la coordination entre le ministère des Affaires municipales, le secteur de l&#8217;habitation et les CIUSSS/CISSS, afin de maximiser l&#8217;efficacité des interventions;



Permettre aux municipalités de déroger temporairement au cadre réglementaire, pour accélérer la mise en place de projets liés aux personnes en situation d&#8217;itinérance.



« Le gouvernement doit agir avec urgence et cohérence pour épauler les villes dans cette crise humanitaire.&nbsp;Les causes menant à l&#8217;itinérance sont essentiellement liées à des compétences provinciales, comme la santé et l&#8217;habitation. C&#8217;est donc au gouvernement d&#8217;assumer un plus grand leadership dans la situation de crise que traverse le Québec, et cela doit venir du plus haut niveau du gouvernement. J&#8217;interpelle directement le premier ministre du Québec, monsieur François Legault, afin qu&#8217;il s&#8217;implique personnellement dans la réponse à la crise de l&#8217;itinérance. Il est nécessaire d&#8217;en faire un enjeu apolitique, basé sur une volonté collective d&#8217;aider les personnes les plus vulnérables. » a déclaré&nbsp;Bruno Marchand, président du Comité sur l&#8217;itinérance de l&#8217;UMQ et maire de Québec.



<h2>La voix des gouvernements de proximité</h2>



Depuis plus de 100 ans, l&#8217;UMQ rassemble les gouvernements de proximité de toutes les régions du Québec. Sa mission est d&#8217;exercer un leadership fort pour des gouvernements de proximité autonomes et efficaces. Pour plus de détails, consultez le&nbsp;site Web&nbsp;de l&#8217;UMQ.

Le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, explique que le PTI est un plan triennal permettant au conseil municipal de prévoir les projets à réaliser et d’estimer leurs coûts. Il souligne que les priorités sont le maintien des infrastructures, la réparation des routes et la construction de nouveaux équipements.



M. Bourcier précise que le conseil a pris l’engagement de doubler le budget consacré aux travaux routiers, une priorité pour la ville. Il cite en exemple la montée Sainte-Thérèse, qui a demandé beaucoup de travail, ainsi que les trottoirs aménagés dans le quartier Place-Citation et les travaux réalisés à Saint-Antoine. Au total, 40 millions de dollars seront investis dans les trois prochaines années, dont 20 millions dès 2025.



Saint-Jérôme prévoit consacrer plus de 97 millions de dollars au maintien des infrastructures existantes pour répondre aux besoins croissants d’une ville en plein développement.



<h2>L’impact des changements climatiques</h2>



M. Bourcier évoque les difficultés rencontrées en raison des changements climatiques. « Au mois d’août, une tempête de pluie a lourdement affecté une partie de notre réseau d’égouts. La réfection est donc essentielle. La prise d’eau de la Rivière-du-Nord est également une priorité, car il faut garantir un approvisionnement durable pour les décennies à venir. Le barrage devra aussi être refait », explique-t-il.



La ville allouera 50 millions de dollars sur trois ans pour atténuer les impacts des changements climatiques. « Il faut agir, sinon les changements climatiques s’occuperont de nous. Cela inclut également la construction d’une nouvelle caserne de pompiers », ajoute M. Bourcier.



Ces investissements visent à gérer les débordements, sécuriser les réseaux d’égouts et d’aqueduc, et rénover des infrastructures essentielles, comme la prise d’eau, l’usine de filtration et les stations de pompage.



<h2>Nouveaux projets</h2>



Une nouvelle caserne de pompiers sera construite dans le secteur Bellefeuille. Par ailleurs, la ville a acquis le bâtiment de la Caisse Desjardins de la Rivière-du-Nord pour le transformer en bibliothèque centrale. Selon M. Bourcier, cet édifice, doté d’une architecture remarquable, sera rénové pour accueillir la nouvelle bibliothèque.



La ville poursuivra également les travaux de maintien dans les parcs, avec 7,5 millions de dollars prévus pour rénover les parcs de soccer, de baseball et de tennis, ainsi que les espaces verts et les plateaux sportifs du quartier des ports.



Le dépôt de neige devra être agrandi pour éviter les problèmes rencontrés lors des épisodes de fortes précipitations, comme les 82 cm tombés en 2024, qui avaient rapidement saturé le dépôt actuel.



Enfin, des bornes de recharge supplémentaires seront installées sur le territoire pour favoriser l’électrification des transports.



« Je pourrais citer bien d’autres projets en cours, mais pour l’instant, je me limiterai aux projets majeurs », conclut M. Bourcier.



24 M$ pour la construction d’une nouvelle caserne de pompiers



19,5 M$ pour la réfection de la piscine de La Durantaye



16 M$ pour l’aménagement de la nouvelle bibliothèque au centre-ville



7,5 M$ pour des travaux dans les parcs, espaces verts et plateaux sportifs



5 M$ pour l’agrandissement du dépôt à neige Valmont



1 M$ pour l’ajout de bornes de recharge.

Saint-Jérôme adopte son programme triennal d’immobilisations

Cette entreprise québécoise, située dans les Laurentides, à Saint-Jérôme et à Mirabel, offre plusieurs emplois importants pour ces deux villes. Nos députés ont tenu à s’exprimer sur le sujet.



<h2>Youri Chassin, député indépendant de Saint-Jérôme</h2>



M. Chassin reconnaît que Lion Électrique fait face à des défis financiers importants. Sa première préoccupation concerne les personnes ayant perdu leur emploi ou risquant de le perdre. « Je comprends à quel point une telle incertitude peut peser lourd, mais tout n’est pas joué, loin de là », mentionne M. Chassin.



M. Chassin ne peut prédire ce qu’il adviendra de l’entreprise, mais il a communiqué avec plusieurs intervenants au sein du gouvernement et garantit que tous sont conscients de l’importance de cet enjeu pour Saint-Jérôme.



« Dans tous les cas, mon équipe et moi, nous serons là pour aider avec tous les outils dont nous disposons. » Youri Chassin



Pour ceux qui souhaitent se réorienter, notamment les personnes touchées par les mises à pied temporaires, il existe plusieurs services et programmes d’aide, rappelle M. Chassin. Heureusement, les employeurs en quête de main-d’œuvre sont nombreux dans les Laurentides, souligne-t-il.



« Personnellement, j’ai une totale confiance envers la créativité, l’audace et la mobilisation des gens des Laurentides, et de ses entrepreneurs en particulier. Quelles que soient les circonstances, nous réussirons ensemble notre développement économique. » Youri Chassin



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/mpl-lion-depute-2-edited.jpeg" alt="Véhicule de Lion Électrique devant les bureaux de l'entreprise " class="wp-image-18444" width="565" height="376" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/mpl-lion-depute-2-edited.jpeg 944w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/mpl-lion-depute-2-edited-327x218.jpeg 327w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/mpl-lion-depute-2-edited-96x64.jpeg 96w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/mpl-lion-depute-2-edited-768x512.jpeg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/12/mpl-lion-depute-2-edited-615x410.jpeg 615w" sizes="(max-width: 565px) 100vw, 565px" /><figcaption>Crédit photo: Marie Pier Lafleur Les députés provincial et fédéral gardent espoir pour Lion Électrique. &nbsp;</figcaption></figure>



<h2>Rhéal Éloi Fortin, député bloquiste de la Rivière-du-Nord</h2>



M. Fortin se dit plutôt optimiste et pense que Marc Bédard, chef de la direction et fondateur de Lion, ainsi que son équipe, réussiront à redresser la barre.



Il souligne que certains problèmes ne relèvent pas uniquement de la gestion interne de l’entreprise, mais également des subventions fédérales promises. En 2021, le gouvernement a annoncé un investissement de 2,75 milliards pour le transport en commun zéro émission, incluant les secteurs scolaire et urbain.



« L’urbain, ça a bien fonctionné; le scolaire, il y a de l’eau dans le gaz », dit-il. M. Fortin mentionne avoir rencontré François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie du Canada, à plusieurs reprises à ce sujet. Toutefois, les démarches traînent, et le programme zéro émission a encore peu financé les autobus de Lion, déplore-t-il.



M. Fortin indique que le gouvernement fédéral avait encouragé Lion à investir massivement pour répondre à la demande attendue. « Quand Justin Trudeau a annoncé son 2,75 milliards, tout le monde applaudissait, moi le premier. Et Lion, pour emboîter le pas, s’est fait dire : investissez, préparez-vous, car les commandes vont arriver. »



Lion Électrique a effectivement investi, mais selon M. Fortin, « à un moment donné, tu investis, puis l’ascenseur ne revient jamais. Là, il y a un problème », déplore-t-il.



Lion reste un acteur clé de l’économie québécoise et de l’industrie de l’électrification des transports. « À partir du moment où l’on sait que l’avenir repose sur l’électrification des véhicules routiers, ce serait gravement dommageable pour l’économie québécoise de tourner le dos à Lion », ajoute-t-il.



Lion produit des autobus électriques et continuera d’en produire davantage. M. Fortin insiste sur l’importance d’acheter des autobus fabriqués à Saint-Jérôme, plutôt qu’à l’étranger.



Si l’industrie québécoise veut rester compétitive, elle doit pouvoir compter sur des entreprises comme Lion. Il rappelle que cette industrie est en pleine expansion, et non en déclin. « J’essaie de rester optimiste. J’ai confiance en Marc Bédard et en son équipe et j’espère que nous pourrons préserver ce fleuron de notre économie à Saint-Jérôme. »



Lion offre des centaines d’emplois bien rémunérés et prometteurs. « Cette entreprise forme des techniciens, embauche des personnes sans formation et leur permet d’apprendre un métier. Aujourd’hui, ces employés sont devenus des acteurs importants de l’industrie de l’électrification des transports, et cela ne peut être négligé », conclut M. Fortin.

Les municipalités demandent un plan national contre l’itinérance

Des mesures immédiates

La voix des gouvernements de proximité