Les négociations sont dans une impasse. Les salarié-es des CPE du syndicat des travailleuses des Laurentides affiliées à la CSN seront donc en grève pour quatre jours.
Après une semaine de négociations, les représentantes et représentants de salarié-es de CPE à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) et la partie patronale n’ont pas réussi à s’entendre et ont mis fin aux pourparlers vendredi soir.
« Le gouvernement refuse obstinément d’offrir un rattrapage salarial pour l’ensemble des salarié-es, ce que nous exigeons depuis le tout début des négociations, dénonce Chantal Harrisson présidente du syndicat. C’est très décevant. Nous reconnaissons que le gouvernement a fait un effort pour améliorer le salaire des éducatrices qualifiées, mais pour plusieurs autres titres d’emploi, il n’offre rien de plus que ce qu’il a donné à l’ensemble de la fonction publique. Ce n’est pas ça, un rattrapage. »
Les quatre journées de grève qui auront lieu la semaine prochaine seront les quatre dernières d’un mandat de dix jours qui a été adopté par les travailleuses et les travailleurs au début de l’automne. Les syndicats de la région organiseront donc des scrutins cette semaine en vue de se doter d’un mandat de grève générale illimitée.
« Malheureusement, on se doit de constater qu’il faut encore une fois accroître la pression pour faire bouger le gouvernement, se désole Chantal Maillé présidente du conseil central des Laurentides. Nous n’accepterons pas de laisser pour compte des milliers de travailleuses et de travailleurs essentiels au fonctionnement des CPE. Nos membres sont toujours aussi solidaires et déterminés qu’au début des négociations. »
En plus d’augmentations salariales équitables pour tous les titres d’emploi, les travailleuses et travailleurs revendiquent davantage de soutien pour les enfants à besoins particuliers, le respect des ratios d’enfants par éducateur ou éducatrice, ainsi que des solutions concrètes pour lutter contre la surcharge de travail.
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