Certains rôles ont également été redistribués au sein du conseil. Steven Larose, maire de Montcalm, occupe toujours le rôle de vice-président, et Chantal Ladouceur, directrice du Service développement économique et territorial pour la MRC des Pays-d’en-Haut, assure toujours ses fonctions de secrétaire du conseil d’administration.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="763" height="640" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/02/ca-ptit-train-du-nord-1-763x640.png" alt="Membre du ca du P'tit Train du Nord" class="wp-image-11551" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/02/ca-ptit-train-du-nord-1-763x640.png 763w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/02/ca-ptit-train-du-nord-1-260x218.png 260w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/02/ca-ptit-train-du-nord-1-768x644.png 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/02/ca-ptit-train-du-nord-1.png 940w" sizes="(max-width: 763px) 100vw, 763px" /><figcaption>L’assemblée générale annuelle de la Corporation du Parc linéaire Le P’tit Train du Nord a eu lieu le 27 janvier. On retrouve ici les membres de son conseil d’administration.</figcaption></figure>



Les autres administrateurs poursuivent leur travail auprès de la Corporation&nbsp;: Michel Chouinard, maire de Lac-Saguay, Paul Germain, maire de Prévost, Émilie Derganc, conseillère municipale à la Ville de Mirabel, Nancy Pelletier, directrice générale de la MRC des Laurentides, Roger Hotte, directeur général de la MRC de la Rivière-du-Nord, Carolyne Lapierre, directrice du Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire à la Ville de Mirabel, Michèle Lalonde, mairesse de Sainte-Adèle.



Il est à noter que Patrick Brunette, directeur du Service des loisirs, culture, bibliothèque et vie communautaire pour la Ville de Blainville, quitte après plus de 17 années d’implication au sein du conseil d’administration.&nbsp;Son poste d’administrateur sera maintenant occupé par Daniel Bellemare, son adjoint à la Ville de Blainville depuis 2018.

Lors de son plus récent passage à Saint-Jérôme, Infos Laurentides s’est invité à bord pour constater toute l’importance de ce VR, stationné devant l’église Sainte-Paule, endroit de refuge pour de nombreux sans-abri.



La chef d’orchestre de ce projet humanitaire est Rachel Lapierre. Une véritable pionnière dans le domaine de l&#8217;aide humanitaire. Elle est la fondatrice du Book humanitaire, une organisation qui aide les moins bien nantis en leur offrant des produits de première nécessité tels que des vêtements, des aliments et des meubles. C&#8217;est en voyant des patients démunis attendre des heures dans les hôpitaux, désorganisés, confus, que l&#8217;idée de créer une clinique médicale mobile a germé dans son esprit de femme de cœur.



Femme de terrain, cette ancienne infirmière a remarqué avec chagrin que les personnes les plus vulnérables, sans abri ou à faible revenu, étaient souvent confrontées à des problèmes de santé non résolus en raison de l&#8217;inaccessibilité aux soins de santé.



Unique au Québec, ce VR médical est né de désir de Rachel de combler ce vide et d&#8217;apporter des soins de santé aux personnes qui en ont le plus besoin, où qu&#8217;elles se trouvent.



Les patients qui se présentent au VR sont souvent en situation de grande détresse. Ils ont des besoins médicaux urgents, mais ils ont peu ou pas accès aux soins de santé de base.



Certains souffrent d’une pneumonie aiguë, n&#8217;ont pas de pompe pour asthmatique, ingurgitent les médicaments périmés d’un autre sans-abri, se retrouve avec des engelures aux mains et aux pieds ou encore des femmes ont été battues…la liste est sans fin.



<h2>Des médecins et infirmières bénévoles</h2>



Les patients, désemparés et découragés, sont alors reçus par une équipe bénévole de cinq médecins et quatre infirmières pour recevoir les besoins de base qui peuvent faire toute la différence dans leur vie.



Le VR est équipé des principaux équipements médicaux nécessaires pour soigner sur place ou référer les personnes dans un hôpital, dont certains ont désespérément besoin de soins rapidement afin de ne pas aggraver une situation devenue critique.



<h2>Une transformation de 100 000 $</h2>



Grâce à un don, Rachel Lapierre a pu acheter le VR. Elle a également déboursé une somme d&#8217;argent personnelle considérable pour mettre en place ce service, qui a coûté environ 100 000 $. En 2008, Rachel a gagné 1000 $ par semaine à vie à la loterie, ce qui l‘aide à financer ce projet.



Cette initiative novatrice ne pourrait voir le jour sans l’indispensable aide des bénévoles, comme Isabelle. Retraitée, son travail de responsable de la logistique est crucial pour s&#8217;assurer que tout se passe bien lors des déplacements du VR. « Je dois m’assurer que le médecin cette journée-là est disponible, que le chauffeur du VR est dispo et que les patients se présenteront à leur rendez-vous », dit celle qui adore ce travail en coulisse. 



En l’espace d’un an, le VR du Book, a permis de « soigner » plus de 2500 personnes vulnérables. La grande majeure partie de ces personnes sont laissées pour compte dans le labyrinthe complexe qu’est par l’actuel système de la santé et des services sociaux.

Une clinique médicale mobile  unique au Québec

Liza Poulin à la présidence de la Corporation Le P’tit Train du Nord

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