MATHIEU LOCAS
Deux semaines de vacances, c’est long (pour l’actualité, on s’entend). On repart donc avec une belle macédoine de sujets. Le premier sur la liste, l’intersection Madeleine/Parent, dans le Domaine Parent. Si vous n’êtes pas passé par là, c’est difficile à décrire sans photo. Il s’agit d’une intersection en T, où la rue Madeleine aboutit sur la rue Parent. A quatre endroits sur l’intersection, on a installé des attroupements de bollards (bandes noires verticales) en forme de demi-lune. Quelques affiches parlent d’un projet pilote d’atténuation de vitesse. Jusque-là, tout est beau. Le problème est la largeur entre les bollards, principalement sur la rue Madeleine. Je vois trois hypothèses à cette initiative ratée : soit que le responsable du projet ne soit jamais sorti de son bureau pour évaluer la situation, soit qu’il conduise une Hyundai Pony 1985 ou qu’il ait utilisé un gallon à mesurer pour faire de la couture. Je me suis donc rendu sur place avec un vrai «tape» pour confirmer la dangerosité de l’intersection. La largeur entre les bollards et la ligne médiane est de 11 pieds sur la rue Madeleine est de 11 pieds et, pour une raison que j’ignore, de 12 pieds sur Parent. Mon camion fait 9 pieds de large, avec les miroirs, et j’ai peine à demeurer dans ma voie, imaginez un entrepreneur avec une remorque. Autobus et camion de pompiers, on n’en parle même pas. Plan B svp et vite!!
Entreprises locales
Salutations à l’entreprise de Juteau & Paquette Couvreurs qui célèbre ses 50 ans dans sa forme actuelle. L’entreprise est née dans les années 40 mais au décès du fondateur en 1970, Jacques Juteau (fils) et Julien Paquette (beau-frère) ont racheté l’entreprise et l’aventure se poursuit depuis.
Dans la catégorie nouvelle entreprise, Mini Entrepôt Baron a décidé d’acheter cette chronique pour l’année. Depuis quelques mois, presqu’à toutes les semaines, vous voyez la pub sous mon texte. Certains pourraient tenter de me louer un espace pour le foutre dedans pendant quelques semaines mais ça n’adonnera pas…
Salutations aussi à Michael Dagenais, ancien collègue emballeur du Métro, ancien enseignant, spécialisé dans le déménagement depuis plus d’une vingtaine d’années. Je l’ai croisé récemment et il me disait qu’il a eu une seule journée de vacances depuis février dernier. Le marché immobilier est en feu et les déménageurs comme Michael ne chôment pas.
Immobilier
L’an dernier, je revenais de vacances en vous parlant d’une propriété que nous avions vendue à l’entreprise BonAppart. Cette dernière avait acheté massivement plusieurs propriétés à la frontière des quartiers St-Lucien et Ste-Marcelle. Depuis quelques semaines, j’ai reçu plusieurs alertes immobilières soulignant des propriétés à vendre dans le secteur. Une petite visite sur le site de la Ville m’a permis de constater que ces nouveautés sur le marché appartenaient à cette entreprise. J’ai parlé à Joël Warnett pour en savoir plus. Ce changement de cap est synonyme de réorientation de stratégie de l’entreprise. La pub du courtier vendeur, qui parle de la possibilité de construire un complexe immobilier, a une fois de plus été décriée sur les médias sociaux. On se scandalise de démolir pour mieux reconstruire, évoquant le patrimoine. Je ne ferai pas le même exposé que l’an dernier mais pour développer le centre-ville, ça prend du monde. Et quand on aperçoit certains bardeaux de toiture friser comme la chevelure de Farrah Fawcett dans les années 70, on en déduit que certains propriétaires ont le patrimoine loin en matière d’entretien.
L’automne
Pour la première fois en trois ans, il n’y aura pas d’élection, à moins que Justin et sa troupe ne se fassent renverser. L’actualité ne manquera pas. Je vous promets plusieurs sujets chauds, notamment dans le domaine de l’enseignement. Le printemps dernier, j’avais fait plusieurs demandes d’accès à l’information à l’ancienne Commission scolaire de la rivière du Nord sur la situation des enseignants. Des chiffres peu encourageants. Vos suggestions sont aussi les bienvenues.
Je demeure disponible à mathieu.locas@hotmail.com
MOTS-CLÉS
Mathieu Locas