La Municipalité de Sainte-Sophie a annoncé s’être entendue avec ses pompiers, le 6 juillet, en signant une nouvelle convention collective qui viendra ainsi renforcir les rangs de son Service de sécurité incendie.
« L’équipe de sécurité incendie est exceptionnelle et continuera d’offrir un service de grande qualité pour notre population. Le conseil municipal et moi-même en sommes très fiers », a exprimé le maire de Sainte-Sophie, Guy Lamothe, par voie de communiqué.
Amenant d’abord de la stabilité, cette entente sera en vigueur jusqu’au 31 décembre 2027. Pour ce qui est des nouveautés qu’elle implique, cela veut d’abord dire qu’un régime de retraite sous forme de REER sera mis en place. Plus encore, qu’une nouvelle équipe de quatre pompiers travaillera à temps plein, cinq jours par semaine, à veiller (encore plus) au bien-être des citoyens. Cette équipe sera en place dès le 24 août, et ce, pour une durée d’au moins 24 mois puisqu’il s’agit d’un projet pilote.
« Leur rôle sera notamment d’entretenir l’équipement en caserne, mais aussi de faire de la prévention et de la sensibilisation auprès des citoyens », indique Pascal Grenier, qui en est à sa 4e année en tant que directeur du Service, spécifiant du même que cela permettra de mieux répondre aux appels d’urgence à la hausse des citoyens.
À vitesse grand V
Selon le pompier d’expérience, le nombre de ces appels tourne autour de 450 par année à Sainte-Sophie. Pour expliquer cette hausse, il faut comprendre qu’elle est proportionnelle à la population de Sainte-Sophie, qui frôle les 19 000 habitants, soit près de 10 000 de plus que lorsque Pascal Grenier est arrivé au Service il y a 23 ans.
Avant la venue de cette nouvelle convention collective, seuls le directeur et l’un de ses trois capitaines étaient à temps plein parmi les 28 membres du Service. Les six pompiers qui veillaient à répondre aux appels d’urgence étaient donc « en garde externe », ce qui signifie que l’arrivée du nouveau quatuor « en garde interne » permettra très bientôt au Service de gagner en vitesse.
« En étant à temps partiel, les gars prennent les appels, mais peuvent être un peu partout à leur différent travail à temps plein. Avec une garde interne, on élimine pratiquement le délai de mobilisation en passant à 7-8 minutes à environ une minute et demie », explique finalement Pascal Grenier en parlant de cet apport « extrêmement positif ».
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