« Une démarche a débuté pour rallier les différentes organisations qui avaient si bien travaillé ensemble lors des dernières élections. Il était logique, pour chacun des représentants des associations locales, de continuer à collaborer pour faire avancer des dossiers importants pour la région, comme la santé, l’éducation, la protection de notre environnement, l’accès au logement et la lutte aux inégalités sociales », a affirmé le nouveau président régional, Denis Royal.



M. Royal pourra compter sur l’appui de deux nouveaux conseillers, soit Amélie Fiorillio et Geoffroi Garon-Épaule, de même que sur les présidents des associations locales formant la région. Il s’agit de Guillaume Freire dans Bertrand, Daniel Corbeil dans Labelle, Thérèse Chabot dans Prévost, Philip Lapalme dans Saint-Jérôme et Samuel Gervais comme président régional des jeunes.



« Le régional sera présent en appui aux exécutifs locaux, qui garderont une grande autonomie dans la gestion des opérations quotidiennes. Toutefois, nous appuierons les initiatives locales avec notre force de frappe renouvelée, comme nous l’avons montré lors de notre message d’appui à Pascal Paradis, notre candidat à la partielle de Jean-Talon. »



En effet, à la fin de l’assemblée, une <a href="https://www.facebook.com/lepartiquebecois/videos/205594179011192" target="_blank" rel="noreferrer noopener">vidéo d’appui</a> a été tournée pour que les gens présents signifient leur appui au Parti Québécois dans ses efforts de faire élire ce quatrième mousquetaire dans la circonscription de Jean-Talon, le 2 octobre prochain.



En plus de recevoir deux des co-porte-paroles du Parti, soit Stéphane Handfield (Immigration) et Sandrine Michon (Femmes et Jeunesse) sur leurs sujets respectifs, un échange a eu lieu entre le maître de cérémonie, Martin Héroux, comédien, et Biz, auteur et membre du groupe Loco Locass. Les participants ont même eu droit à une prestation de ce dernier.



Le nouvel exécutif régional compte bien faire avancer les dossiers importants pour les Laurentides, faire connaître les politiques mises de l’avant par le parti, mais surtout travailler avec les acteurs de la société civile et les citoyens.

Au retour de la rentrée scolaire, le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel L’Ancrage (CALACS L’Ancrage) s’est vu promettre une aide financière de 149 632 $ par le Secrétariat à la condition féminine. Le financement s’amortira sur quatre ans et servira exclusivement à déployer le programme Empreinte : agir ensemble contre les agressions à caractère sexuel.



Élaboré par le Regroupement québécois des CALACS et des professeures du département de sexologie de l’UQAM, ce programme s’adresse aux élèves de niveau secondaire (2e, 3e et 4e secondaire), à leurs parents et au personnel enseignant. Son objectif général est de diminuer la tolérance sociale envers les violences sexuelles dans les milieux scolaires et familiaux.



<h2>Un maigre budget pour un vaste territoire</h2>



L’équipe du CALACS L’Ancrage se dit reconnaissante de l’aide financière qu’elle reçoit, chaque dollar étant important pour qu’elle puisse continuer d’aider et de lutter contre les agressions à caractère sexuel.



Toutefois, le montant annoncé pour les années 2023 à 2027 est malheureusement trop faible, considérant l’ampleur du territoire à couvrir, fait valoir l’organisme. Pour cette année, spécifiquement, ce sont 29 962 $ qui lui ont été consentis.



Or, le CALACS L’Ancrage dessert les six MRC au sud de la ville de Sainte-Agathe-des-Monts, soit : la MRC des Pays-d’en-Haut, la MRC de la Rivière-du-Nord, la MRC de Mirabel, la MRC de Deux-Montagnes, la MRC de Thérèse-De Blainville et la MRC d’Argenteuil. Sur l’ensemble de son secteur se retrouvent plus ou moins une trentaine d’écoles secondaires représentant environ 30 000 élèves.



La diminution des agressions à caractère sexuel implique un travail de prévention, d’éducation et de sensibilisation auprès de la population en général et, en particulier, des jeunes. La majorité des personnes agressées étaient mineures au moment de l’agression. Il est donc primordial d’offrir ce type d’activité dans les milieux scolaires et les organismes de la région. Cependant, comme le financement est limité, les huit intervenantes doivent refuser des écoles par manque de ressources humaines.



<h2>Des activités en trois volets</h2>



Le financement octroyé par le Secrétariat à la condition féminine sera utilisé exclusivement pour le rayonnement d’Empreinte : agir ensemble contre les agressions à caractère sexuel. Ce programme s’inscrit dans les actions du volet prévention du CALACS L’Ancrage.



Cependant, il est important de noter que l’organisme offre également de l’aide directe aux femmes survivantes de violence à caractère sexuel, en plus de prendre part à des actions de luttes et de défense de droits au sein de sa communauté.



« Pour soutenir le CALACS L’Ancrage, il est essentiel de continuer à investir dans un financement récurrent qui touche l’ensemble des activités offertes. Les mentalités évoluent, les agressions à caractère sexuel sont moins taboues, continuons à nous mobiliser », souligne Patricia Walsh, coordonnatrice à l’intervention.

Patricia Walsh, coordonnatrice à l’intervention, et Cassandra Radeschi, intervenante et responsable du programme Empreinte : agir ensemble contre les agressions à caractère sexuel

En action pour prévenir les agressions à caractère sexuel chez les jeunes

Benjamin Forget, 16 ans, a obtenu sa formation de pilote de planeur en août dernier. Pour ce faire, l’Hippolytois s’est rendu en Montérégie, plus exactement au Centre d’entraînement des cadets de Saint-Jean, où il a ainsi pu entamer un grand rêve.



«&nbsp;J’ai toujours été passionné de l’aviation, donc je savais que je voulais faire les cadets de l’Air, même avant de savoir c’était quoi&nbsp;», lance d’entrée de jeu l’adolescent, aujourd’hui membre de l’Escadron des cadets de l’Aviation royale canadienne 682 Laurentides, basée à Saint-Jérôme.



Force d’admettre que «&nbsp;d’apprendre c’était quoi&nbsp;» n’a fait que confirmer la passion de Benjamin Forget qui, avant même de pouvoir conduire une voiture, a obtenu ses ailes de pilote de planeur Schweizer 2-33.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="638" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/09/pilote1-960x638.jpg" alt="" class="wp-image-13395" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/09/pilote1-960x638.jpg 960w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/09/pilote1-327x218.jpg 327w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/09/pilote1-96x64.jpg 96w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/09/pilote1-768x511.jpg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/09/pilote1-615x410.jpg 615w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/09/pilote1.jpg 1024w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Photo&nbsp;: Sergent Sean Miao, cadet reporter CEC St-Jean &#8211; Le cadet Forget debout au centre, cadet Zhang à gauche, cadet St-Jacques à droite et leur instructrice de vol à genoux au centre, l’instructrice-civil Jacques du CEC St-Jean.</figcaption></figure>



De père en fils



Cette passion pour l’aviation, l’Hippolytois se rappelle qu’elle lui est apparue aux alentours de la 3e&nbsp;année du primaire. Et puis, il ne l’a pas prise dans&nbsp;Top Gun. Elle lui vient de son père, Carl Forget, lui-même pilote actuellement commandant pour Air Canada Rouge sur des Airbus A319, A320 et A321.



«&nbsp;Il m’avait dit que je pouvais avoir mes ailes de planeur gratuitement avec les cadets&nbsp;», raconte celui qui, aussi encouragé par sa mère, a immédiatement sauté sur l’opportunité, dès qu’il a (presque) eu l’âge nécessaire.



«&nbsp;Je me suis inscrit une semaine avant mes 12 ans, alors sur ma carte c’est écrit ma date de naissance parce que je n’avais même pas l’âge requis&nbsp;», se remémore-t-il.



D’une étape à l’autre



Entamant sa quête sans perdre un instant, Benjamin Forget a «&nbsp;monté assez vite de grade&nbsp;», faisant l’équipe de tir et appliquant dès qu’il l’a pu pour obtenir sa licence de pilote.&nbsp;



«&nbsp;J’ai fait les cours en ligne et quand je me suis fait accepter pour l’entrevue, ça a tout changé. En me faisant ensuite accepté au camp, je savais que j’avais réussi au moins un de mes buts dans la vie, mais quand j’ai reçu mes ailes, là, j’ai vraiment ressenti que ça commençait ma carrière en tant que pilote&nbsp;», décrit celui qui ne compte pas s’arrêter là.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="527" height="640" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/09/pilote2-527x640.jpg" alt="" class="wp-image-13396" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/09/pilote2-527x640.jpg 527w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/09/pilote2-179x218.jpg 179w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/09/pilote2-768x933.jpg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/09/pilote2.jpg 828w" sizes="(max-width: 527px) 100vw, 527px" /><figcaption>Photo&nbsp;: Benjamin Forget &#8211; L’Hippolytois en plein action.</figcaption></figure>



Vers le ciel



Avec maintenant ses ailes de planeur en poche, il compte terminer son secondaire et poursuivre ses connaissances de vols. Au sommet de sa liste, il compte appliquer pour le&nbsp;Power Pilot Scholarship Program, sinon via le&nbsp;Canadian Forces Aircrew Selection Centre, dans différents cégeps où la formation est accessible, ou encore, comme son père avant lui, plus exactement au Centre québécois de formation aéronautique (CQFA) de Chicoutimi.



Bref, cela prend plusieurs options, car devenir pilote ce n’est pas facile. Sans mettre tous ses œufs dans le même panier, disons simplement que tous les paniers de Benjamin Forget le mènent au même endroit, dans les airs. Et puis qui sait, peut-être qu’un jour cela le mènera jusqu’à Air Canada Rouge comme son père.



«&nbsp;Pour moi, être pilote comme mon père, ça va être plus vers ma retraite… pas à la retraite, mais être ‘relaxe’, je dirais pour plus tard&nbsp;», achève le jeune pilote, rêvant tout d’abord de haute voltige.

Parti Québécois : les associations locales se regroupent