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Poubelles et macédoine printanière

Photo Mychel Lapointe

Poubelles et macédoine printanière

Publié le 04/06/2019

 

 

MATHIEU LOCAS

Évolution dans le dossier des poubelles à Saint-Jérôme. Parmi les quatre mesures imposées aux Jérômiens, dès le 31 août, il y a l’achat de grosses poubelles à roulettes à un montant qui tourne autour de 100 $. Pas évident pour une personne seule d’acheter ça pour plusieurs raisons. D’abord, la poubelle est trop grosse et trop chère pour les besoins. Aussi, pas évident de transporter ces poubelles dans une petite voiture. Et en terminant, on risque vite de se retrouver en rupture de stock dans les magasins à grande surface. Saint-Jérôme est en train de réajuster le tir. La Ville discute pour acheter les poubelles pour ensuite les revendre aux citoyens. Est-ce que les citoyens vont payer le prix coûtant? Difficile à dire. Par contre, il y a de fortes chances que le prix soit plus bas que dans une grande surface.

Par ailleurs, je ne le vous dis pas souvent, mais un grand merci pour vos commentaires. Ils amènent de l’eau au moulin et me permettent de fouiller des sujets. C’est pourquoi j’y vais avec une macédoine.

2,78 $

Jacques Laferrière en est la preuve. Le 4 avril dernier, il m’envoyait son ajustement de compte de taxe scolaire. Il a reçu une majoration de 2,78 $ pour les années 2017-2018 et 2018-2019. La raison inscrite à son compte: «Construction ou rénovation d’un bâtiment». Pourquoi envoyer une facture quand le timbre coûte 1 $, en plus du coût de l’enveloppe, du papier ainsi que le temps que l’employé a mis à traiter le dossier. Pas besoin d’être un comptable pour savoir que ça coûte de l’argent à la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord d’exécuter une telle opération. Vérification faite, la Commission scolaire n’a pas le choix d’agir ainsi. La dernière réforme de la loi force les commissions scolaires à ne pas avoir de solde au compte. Vous agrandissez votre patio de 22 pieds carrés, ce qui a nécessité un permis à la Ville et on juge que la valeur de votre résidence a augmenté de 750 $, vous recevrez une facture supplémentaire, si ce n’est que quelques cents.

Politique vs administratif

Parlant d’école, il y a eu une manifestation à Prévost, le mois dernier, en présence de la ministre et député de l’endroit, Marguerite Blais. On réclame une école secondaire, attendue depuis longtemps. La ministre Blais invoque le fait que François Legault l’avait promis en campagne. Des promesses de campagne, vous savez ce que ça donne. À Gatineau, on a promis un troisième hôpital et ça fait huit mois que les députés de l’Outaouais passent leur temps à rentrer la pâte à dents dans le tube pour se défaire de cette promesse.

Cela dit, les prochains mois risquent d’être passionnants. Le politique et les citoyens de Prévost veulent une école. Mais dans les hautes sphères de la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord, Prévost n’est pas dans les rangs pour la construction de la prochaine école secondaire sur le territoire. Les données indiquent plutôt un besoin au nord de l’autoroute 15, dans le secteur Bellefeuille. Qui va remporter la partie de bras de fer? Est-ce que le politique va, lui-même, écrire le rapport, normalement rédigé par les administrateurs? À suivre.

 

Fin des Pétroliers

Pas surprenant ce non-renouvellement de l’entente entre la régie de l’aréna et les Pétroliers du Nord de la LHAH. Plate pour les joueurs, plate pour les partisans, mais les propriétaires n’ont pas bien agi dans l’épisode des propos racistes, tant dans l’aréna qu’en matière de gestion de crise en se cachant des médias. Je l’ai déjà écrit, la base de la gestion de crise sur la place publique est: présence-compassion-action. Ce qui n’a malheureusement pas été fait. Est-ce que Saint-Jérôme reviendra sur sa décision? À suivre.

 

Je demeure disponible à mathieu.locas@hotmail.com.