Le CISSS des Laurentides et le Service police de la Ville de Saint-Jérôme travaillent dorénavant de concert pour faire face aux problématiques de santé mentale sur le territoire.
Le but premier de cette association est, nous dit-on, de «consolider les arrimages et les pratiques cliniques lors des interventions policières auprès des personnes avec un état mental perturbé».
Le projet se concrétise grâce à l’aide financière d’urgence apportée en mai dernier par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour assurer le rehaussement des services psychosociaux généraux adulte et en santé mentale offerts au sein des établissements du réseau de la santé et des services sociaux.
Premiers répondants
Comme les policiers sont très souvent les premiers répondants lors de situations de crise ou impliquant des individus aux prises avec des troubles mentaux dans la communauté, la mise sur pied d’un tel partenariat prend tout son sens.
«Le CISSS des Laurentides est heureux que le Service de police de la Ville de Saint-Jérôme ait démontré un intérêt à travailler étroitement avec les professionnels de notre établissement afin d’améliorer leurs interventions face à ce type de problématique», d’indiquer Rosemonde Landry, présidente-directrice générale du CISSS des Laurentides.
Et Mme Landry de rajouter que «le partenariat entre le CISSS des Laurentides et le Service de police de Saint-Jérôme permettra de combiner les rôles de relation d’aide et de protection du citoyen en s’appuyant sur l’expertise de chacun. Nos intervenants psychosociaux vont pouvoir soutenir davantage le travail des patrouilleurs en jouant un rôle-conseil lors de leurs interventions et orienter la personne en état de crise vers les bons services».
Soulignons que pour soutenir le déploiement de ce projet, du personnel psychosocial est arrivé en poste au CISSS des Laurentides pour permettre tous les arrimages nécessaires.
De plus, le Service de police de la Ville de Saint-Jérôme met un local à la disposition du personnel du CISSS pour faciliter la synergie entre les deux organisations et une proximité des ressources lors des interventions.
Banderoles
Par ailleurs, afin de remercier les professionnels et les médecins pour les efforts déployés depuis les tout débuts de la pandémie de la COVID-19, le Centre intégré́ de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides a déployé́ des banderoles de remerciements sur toutes ses installations, du nord au sud, en passant par le centre.
Pour Rosemonde Landry, cette action prend tout son sens dans ce contexte particulier de pandémie.
« Nos professionnels et nos médecins se dévouent sans compter pour offrir des soins et des services de qualité à la population des Laurentides. Les derniers mois ont été très intenses. Tous ont redoublé d’efforts pour faire face à la situation. Je suis très fière de mes troupes».
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Les membres de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) des Laurentides, sans convention collective depuis le 31 mars dernier, ont manifesté à l’intérieur des différents établissements du CISSS, le 30 septembre.
«Notre convention collective est échue depuis six mois aujourd’hui. Avec des augmentations salariales de seulement 5 % sur cinq ans, la dernière offre du gouvernement était non seulement loin d’être à la hauteur de nos attentes, mais elle était aussi méprisante», a indiqué Marie-Ève Meilleur, représentante nationale de l’APTS pour la région des Laurentides.
La surcharge de travail dont sont victimes les professionnelles et techniciennes en soins des Laurentides est un autre point sur lequel les deux partis sont loin de s’entendre.
«La partie patronale reste sur ses positions et n’offre rien pour s’attaquer réellement à ce problème. Nous manifestons aujourd’hui pour que le gouvernement comprenne que nous en avons assez d’être mises de côté».
«Au bout du rouleau»
Afin de respecter les directives de la Santé publique, les membres de l’APTS ont manifesté leur impatience en tenant diverses actions de visibilité dans les établissements du CISSS des Laurentides. Selon elles, la crise que vit le Québec depuis six mois a démontré
les impacts réels de la pénurie de personnel sur le réseau de la santé.
«Le personnel du réseau est au bout du rouleau, insiste Marie-Ève Meilleur. Il est plus que temps de mettre en place des mesures améliorant concrètement l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre pour amener du sang neuf afin de soutenir les équipes en place.»
Pour l’APTS, qui regroupe et représente quelque 56 000 membres, dont 3800 dans les Laurentides, la bonification des primes mises en place pour tenir compte des diverses réalités vécues en marge de cette crise démontrerait la bonne volonté du gouvernement.
«Il s’agit pourtant d’outils essentiels pour amener des ressources à s’engager dans les secteurs névralgiques de notre réseau public, si le réseau n’a pas de bonnes conditions de travail, c’est ultimement la population qui en paiera le prix, notamment par des bris de service».
À Québec
Au CISSS des Laurentides, questionné à ce sujet, on nous a répondu que ce dossier en est un de portée nationale et que par conséquent, on ne se prononcerait pas.
«Le CISSS des Laurentides n’est malheureusement pas en mesure de vous émettre quelconque commentaire en lien avec ces négociations, puisque celles-ci se déroulent au niveau national et non au niveau local. Nous surveillons toutefois avec intérêt le déroulement de celles-ci, puisque nous avons à cœur le bien-être du personnel représenté par cette instance syndicale.»
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Renouvellement de leur convention collective: les professionnels en soins attendent depuis le 31 mars

Mathieu Locas
J’aime beaucoup les restaurants de type buffets. À Saint-Jérôme, j’ai laissé plusieurs centaines de dollars à la Caravelle, au Buffet des Continents, au brunch du Vieux Shack ainsi que chez Ming Wah. Malheureusement, depuis le début de la pandémie, rien n’est plus pareil dans ce genre de resto. En compensation, je me paie un buffet de nouvelles. Ouain, un peu cu-cu comme intro… mais je la garde.
-Petit coucou au comité de toponymie de Saint-Jérôme. Dans votre prochaine série de nominations, laissez faire les insanités comme la rue du pétale, de la tendresse ou du rocher-reluisant. Un nom à retenir: CLAUDE BEAULIEU. Un grand Jérômien. Dans son testament, il a demandé à ses héritiers de faire un don de 100 000$ à Pallia-Vie. Donnez-y pas une rue pour ce geste mais parce qu’il a été impliqué dans sa communauté jusqu’à la fin de sa vie, et par ce don, même après sa mort. Et il ne faut pas oublier qu’il est à la base de la bannière Sports Experts, maintenant la propriété de Canadian Tire.
-Il n’y a pas que Sports Experts qui a vu le jour à Saint-Jérôme. Les bannières Énergie Cardio, avec Alain Beaudry (gérant de la chanteuse Margau), et Couche Tard, avec Alain Bouchard, ont pris naissance ici. Ce dernier cite d’ailleurs Saint-Jérôme dans sa biographie publiée y’a quelques années.
-Si les lieux publics ne sont pas fermés d’ici là, l’aréna de Saint-Antoine, que certains aimeraient rebaptiser l’aréna Jonathan Huberdeau (Jérômien qui endosse l’uniforme des Panthers de la Floride), devrait rouvrir le 16 octobre prochain. D’importants travaux sont présentement en train d’être complétés.
-Précision à mon texte de la semaine dernière sur les nouvelles mesures pour le ramassage des encombrants. Vous auriez dû lire qu’à partir de janvier 2021, il ne sera plus nécessaire d’appeler à la centrale du citoyen pour faire ramasser les encombrants. De la façon dont je l’avais écrit, c’est comme si la mesure entrait en vigueur immédiatement. Mes excuses.
-La Une de la semaine dernière d’Infos Laurentidesm’a frappé de plein fouet. Bon texte de Mychel Lapointe quand il a fait dire à Stéphane Maher qu’il en a ras-le-bol des installations temporaires à Saint-Jérôme. Les deux plus gros ministères à Québec sont santé et éducation. À Saint-Jérôme, nous avons l’UQO et plusieurs écoles qui, faute d’espaces, ont vu des unités modulaires apparaître sur les terrains. L’annonce de l’arrivée de préfabriquées à l’hôpital est la goutte qui a fait déborder le vase du maire. Quand on regarde le portrait froidement, on est obligé de dire que le sous-investissement public chronique a fini par rattraper Saint-Jérôme.
-Les séances du conseil municipal de Saint-Jérôme, uniquement sur le Web, un accro à la démocratie. Pense pas! Les habitués du conseil, ceux qui prenaient le micro, sans aucune préparation et souvent sans pertinence, sont écartés du processus. Dorénavant, les citoyens qui ont des préoccupations précises dans leur quartier ne sont que mieux servis.  Par contre, si vous avez acheminé des questions, dans les délais prescrits et qu’elles sont mises de côté, faites-moi signe. Ça va me faire plaisir de poser les questions aux bonnes personnes.
-Facebook amène des sujets pour les journalistes. Sujets qui doivent être confirmés, mais tout de même. Sans être moralisateur, permettez-moi un conseil. Si vous avez une dent contre un élu, le gouvernement ou autre «bébite publique», évitez d’écrire tard le soir. Le vin et la fatigue en font dire de belles à certains.
-L’inauguration du skatepark, au bout de la rue Ouimet, près de l’aréna et des deux terrains de football, a connu un vif succès. Une de mes filles est passée par là et c’était bondé. J’ai aussi été témoin d’une masse de gens le week-end de la Fête du travail dans le parc avec les jeux d’eau et trampolines. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre. Saint-Jérôme doit investir dans des installations du genre pour attirer les jeunes familles.
Je demeure disponible à mathieu.locas@hotmail.com

Pour les problématiques de santé mentale: le CISSS et le SPVSJ s’unissent