La compagnie électrique Lion entendrait, apprenait-on la semaine dernière,  construire une usine de batteries (un investissement de l’ordre de 200 millions $). Ce qui représenterait certes un complément idéal à la production actuelle d’autobus et de camions électriques pour laquelle l’entreprise jérômienne a actuellement le vent dans les voiles.
Mais, voilà la question, les dirigeants de Lion considèrent-ils le Québec ou les États-Unis pour ce faire? Car l’option des USA a été soulevée la semaine dernière par le président-fondateur de Lion, Marc Bédard.
Encourager les investisseurs
Comme on s’en doute bien, les instances du Gouvernement Legault sont non seulement attentives au dossier, mais elles y participent activement.
Ce qui a été confirmé par La Presse, vendredi dernier, alors qu’on rapportait qu’«Investissement Québec discute « étroitement » avec Lion, et le ministre de l’Économie (et de l’Innovation), Pierre Fitzgibbon, souhaite que le constructeur d’autobus et de camions électriques décide d’établir au Québec sa future usine de batteries».
«On espère que Lion va investir au Québec (…) On a des programmes d’aide assez percutants chez Investissement Québec. On a beaucoup d’instruments très pertinents. Le PDG de Lion, Marc Bédard, évalue quelles sont les meilleures sources de financement et on considère qu’on a de bonnes sources. C’est à lui et son équipe d’actionnaires de décider»a dit àLa Pressele ministre Fitzgibbon.
Et encore:
« Lion est une compagnie privée avec des aspirations internationales. On ne peut pas, comme gouvernement, dicter à une compagnie privée quoi faire. Notre filière batteries est très solide. Il y a d’autres joueurs qui vont venir au Québec fabriquer des véhicules électriques ou des composantes de batteries. On veut encourager tous les investisseurs qui veulent investir ici». 
Financement de 50 %
On se souviendra qu’en novembre 2019, le gouvernement du Québec a financé à hauteur de 50 % un investissement de 15,8 M$ par lequel la Compagnie Électrique Lion lançait, avec des partenaires, un projet d’intégration d’équipements et de technologies sur des véhicules lourds 100 % électriques. On parlait alors d’une nouvelle génération d’ambulances et différents types de camions urbains de spécialité entièrement électriques (et offrant une autonomie de 400 km), tels que le camion de collecte et le camion nacelle.
La nouvelle avait annoncée dans les locaux de Lion, en présence des ministres Pierre Fitzgibbon et Benoît Charette, Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
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Le service de police de Saint-Jérôme compte dorénavant deux duos d’agents notamment affectés au respect des consignes sanitaires reliées à la COVID-19.
La direction du SPVSJ répond ainsi aux demandes formulées en ce sens par le ministère de la Sécurité publique dans le but de soutenir la Santé publique.
Les principales tâches de ces deux Équipes-COVIDsont, nous dit-on, de répondre aux appels en matière de Covid-19, un travail de sensibilisation et prévention auprès de nos citoyens et commerçants, cibler les endroits problématiques, l’application stricte des lois et des règlements, faire le suivi auprès des divers partenaires, devenir une référence pour l’ensemble des intervenants travaillant sur le terrain, ainsi que collaboration, partenariat et entraide à l’ensemble des patrouilleurs. «Le SPVSJ demande une collaboration citoyenne afin que tous ensemble, nous mettons l’épaule à la roue afin de s’assurer de respecter le décret gouvernemental pour ainsi protéger notre santé collective» lancent les dirigeants du service.
Cas actifs
Par ailleurs, Saint-Jérôme présentait, le 5 novembre dernier (au relevé hebdomadaire publié par le CISSS des Laurentides), le plus de cas de COVID-19 depuis le début de la pandémie, et un bilan similaire à trois autres villes des Laurentides en regard du nombre de cas actifs.
De façon concrète, avec ses 924 cas depuis le début de la pandémie, Saint-Jérôme devançait Blainville (768), Saint-Eustache (689), Mirabel (643), Sainte-Thérèse (471) et Boisbriand (435).
En nombre de cas actifs, c’est Sainte-Thérèse qui en affiche le plus avec 48, tout juste devant Saint-Jérôme è 47 ainsi que Blainville et Boisbriand avec 46 chacune.
Saint-Eustache qui a présenté le plus de cas actifs dans les Laurentides au cours des deux dernières semaines vient derrière les autres avec 38 cas, devant Mirabel à 35.
En regard des cas actifs, la MRC Thérèse-de Blainville qui présente une fois de plus le plus haut total avec 171, loin devant la MRC de la Rivière-du-Nord à 71, la MRC Deux-Montagnes avec 53 (on en était à 73 au 29 octobre) et la MRC de Mirabel (une ville une MRC) avec 35.
Pour ce qui est du total depuis le début de la pandémie, la MRC Thérèse-de Blainville était rendue jeudi dernier à 2 269, la MRC de la Rivière-du-Nord à 1 444 et la MRC de Deux-Montagnes à 1 242.
Rivière-du-Nord
Les 47 cas actifs de Saint-Jérôme représente 66 % du total enregistré sur le territoire de la MRC de la Rivière-du-Nord (71).
Ça donne 8 cas actifs pour Prévost (115 cas cumulés), 6 à Saint-Hippolyte (65) 5 à Saint-Colomban (155) et 5 à Sainte-Sophie (185).
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Saint-Jérôme: deux Équipes-COVID pour faire respecter les consignes

MATHIEU LOCAS
Les recensements au Canada se font toujours la deuxième année d’une nouvelle décennie. À tous les dix ans, depuis 1871, on recueille des données sur la population canadienne. La prochaine cueillette est donc prévue l’an prochain. Deux ou trois ans après le recensement, l’Institut de la statistique du Québec utilise ces données pour y aller de projections démographiques. Après le recensement de 2001, le groupe a estimé que la région des Laurentides connaîtrait la plus forte croissance démographique des 25 prochaines années. Dix ans plus tard, l’Institut de la statistique du Québec a récidivé en affirmant la même chose pour la période entre 2011 et 2036. Au deuxième et troisième rang, on retrouvait l’Outaouais et Lanaudière.
Quelles sont les deux régions qui ont le réseau de la santé le plus handicapé, le réseau routier le plus en regard et le plus gros manque criant d’écoles? Les Laurentides et l’Outaouais.
En près de 30 ans de carrière, j’ai pratiqué mon métier principalement dans ces deux régions du Québec, sauf un intermède de deux ans à Montréal. Et depuis trois ans, je le fais simultanément dans les deux régions. Les problèmes à l’urgence de Saint-Jérôme sont les mêmes qu’à ceux de Hull et Gatineau. Les retards dans la construction d’écoles sont similaires aussi.
Cette situation est clairement dûe au manque de vision du Parti libéral du Québec. Aujourd’hui, ces deux régions reçoivent le boomerang en pleine face. Plutôt que de gouverner en fonction de la croissance démographique et des besoins à venir, on ne se cassait pas trop la tête avec l’Outaouais qui représentait cinq comtés gagnés d’avance. À Saint-Jérôme, peu importe le nom du candidat, il était cuit d’avance.
À la fusion en 2001, Saint-Jérôme avait 57 000 citoyens. Elle en a maintenant 80 000. C’est une augmentation de 40%. Les villes limitrophes ont aussi progressé tout comme les dégâts.
D’abord, en transport. La 158, entre Saint-Jérôme et Sainte-Sophie, est une vraie farce. Le temps presse car Sainte-Sophie a un gros projet dans ses cartons qui devrait être éventuellement être annoncé. Ce n’est pas avec une «trail à beux» qu’on va attirer une entreprise majeure. La 117, dans les secteurs Saint-Antoine et Lafontaine, n’a pas changé d’un poil depuis des décennies. Les poutres de béton sur le pont Lapointe, présentes depuis des années, ne sont pas là pour la décoration mais pour signifier les faiblesses de la structure.
En santé maintenant. La lenteur dans la rénovation de l’hôpital et le fait que le centre d’Youville soit demeuré ouvert aussi longtemps représentent des inepties en soi.
Et en éducation, là, ça dépasse l’entendement. Mise à part l’agrandissement du Cégep St-Jérôme, y’a quelques années, Saint-Jérôme a passé dans la mite plus souvent qu’à son tour. Le manque d’écoles est criant et l’UQO ressemble à une école primaire. En fait, le pavillon de l’Université de Montréal à Laval est plus gros que tous les pavillons de l’UQO réunis.
Au milieu des années 2010, le recteur de l’UQO de l’époque Jean Vaillancourt, un résident d’Ottawa soit dit en passant, s’est assis avec les ministres Stéphanie Vallée (responsable de l’Outaouais) et Hélène David (l’Enseignement supérieur). Le recteur s’est fait demander de choisir SA priorité entre la fusion des pavillons à Gatineau ou un agrandissement de celui de Saint-Jérôme. Il a eu toutes les misères du monde à trancher. Même s’il a penché pour Gatineau, rien n’est encore fait de part et d’autre.
Deux constats.
Le premier, les députés du comté, ADQ, CAQ et PQ n’ont pas eu assez de poids dans la balance pour faire bouger les choses, même les vedettes comme Jacques Duchesneau et Pierre-Karl Péladeau.
Le second, ça piétine autant depuis deux ans. Les dossiers des routes, des écoles et de l’hôpital n’avancent nullement. En visite à Saint-Jérôme en juillet dernier, même François Legault ne comprenait pas pourquoi l’agrandissement de l’hôpital n’avait pas encore débuté.
On a souvent rappelé que Duplessis posait de l’asphalte devant les maisons de ceux qui votaient du bon bord. En rejetant les prévisions démographiques, les libéraux nous ont laissé une impression de déjà-vu.
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Je demeure disponible à <a href="mailto:mathieu.locas@hotmail.com">mathieu.locas@hotmail.com</a>.
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Pour une future usine de batteries: Investissement Québec discute avec Lion