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Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) a annoncé qu’une enquête sera menée sur les circonstances qui a mené, très tôt dimanche dernier, au décès de deux personnes à la suite de l&#8217;intervention de policiers de Saint-Jérôme.



Selon ce que révèle le BEI dans un communiqué de presse qu’il publié dimanche matin, des policiers du Service de police de la Ville de Saint-Jérôme ont été appelés à intervenir le dimanche 17 avril dernier, vers 1 h, à la suite d’un signalement pour un véhicule volé.



Après avoir retracé le véhicule impliqué, les policiers auraient voulu l’intercepter et une courte poursuite s’en serait suivi lorsque le conducteur aurait décidé d’accélérer.



Puis, dans une bretelle de l’autoroute&nbsp;15, le véhicule fuyard aurait percuté un second véhicule, et les deux véhicules en cause auraient pris feu.



Le conducteur du véhicule qui avait tenté de s’enfuir a perdu la vie et un des trois occupants de l’autre véhicule impliqué dans l’accident qui a résulté de cette poursuite est également décédé.



Cinq enquêteurs du BEI ont donc reçu le mandat « de faire la lumière sur les circonstances de cette intervention du Service de police de la Ville de Saint-Jérôme&nbsp;». Ils seront assistés, comme le prévoit le Règlement sur le déroulement des enquêtes du Bureau des enquêtes indépendantes, par la Sûreté du Québec (SQ) qui agira comme service de police de soutien. Deux techniciens en reconstitution de la SQ travailleront, à cet effet, sous la supervision des enquêteurs du BEI.



Aucune autre information n&#8217;est disponible pour le moment, et le BEI a fait savoir dans son communiqué de presse qu’il n&#8217;émettra aucun autre commentaire pour ne pas nuire au processus judiciaire en cours. Du même souffle, le BEI demande, enfin, à quiconque aurait été témoin de cet événement de communiquer avec lui via son site web, au&nbsp;<a href="http://www.bei.gouv.qc.ca/nous%20joindre">www.bei.gouv.qc.ca/nous joindre</a>.



Photo Maxime Labelle

L’édition&nbsp;2022 du Défi têtes rasées de Leucan est officiellement lancée. Pour l’occasion, la fondation a choisi un ancien jeune porte-parole qui voulait faire la différence à son tour. Étienne Gravel, originaire de Saint-Colomban a donc décidé de se faire raser les cheveux lui aussi.



Un jeune porte-parole



« J’ai eu envie de soutenir Leucan. Je suis allé à un Défi têtes rasées sans y participer et ça m’a donné envie de le faire aussi », affirme le jeune garçon de 12&nbsp;ans.&nbsp;



Ayant déjà été porte-parole du Défi de 2018, il était naturel pour Étienne de redevenir le porte-parole de l’événement maintenant qu’il est guéri.



En effet, il y a maintenant cinq ans, Étienne a eu la leucémie de Burkitt, une forme de lymphome qui est généralement très agressive.



« Quand on te l’annonce, c’est comme si tu n’y croyais pas, parce que tu as trop peur de ce que ça veut dire », confie-t-il.&nbsp;



Ses parents ont eu un choc également à l’annonce qu’ils ont reçue en août 2017.&nbsp;



« Moi, dans la vie, je suis dans la construction. Quand ça ne marche pas, je le répare. Mais là, j’étais impuissant », se livre Pascal, le père d’Étienne.



Heureusement, le cancer d’Étienne n’aura pas duré plus de quelques mois.&nbsp;



« Les traitements se sont finis la même année. Donc ça a été assez rapide », explique Pascal.



Redonner au suivant



Aujourd’hui, Étienne est totalement remis.&nbsp;



« On le voit jouer avec d’autres enfants et il n’y a pas de différence. Personne ne peut se douter qu’il a passé au travers de ça », ajoute Pascal.&nbsp;



Ses parents soutiennent également que ça ne lui était jamais vraiment sorti de la tête.&nbsp;



« Il a toujours été sensible aux enfants malades », confirme sa mère Mélissa. « On a reçu beaucoup, maintenant on veut redonner. »



L’importance de l’événement a frappé dans la famille.&nbsp;



« C’est moi qui coupe les cheveux dans la famille. Et Étienne m’a lancé ça comme ça qu’il voulait faire le Défi têtes rasées », sourit Mélissa, soulignant que son conjoint a aussi sauté à pied joint dans l’idée.&nbsp;



Depuis maintenant deux ans, le jeune garçon et son père se laissent pousser les cheveux, attendant un événement en présentiel pour se les faire raser.&nbsp;



« Il faut souligner que je n’ai jamais eu les cheveux aussi longs. Présentement, je les attache parce que je ne suis plus capable de les endurer », avoue Pascal, qui voit avec joie la date de l’événement approcher.



« Le défi ce n’est pas de se faire raser, c’est d’endurer les cheveux jusqu’à ce moment-là », plaisante-t-il.



Étienne rêve maintenant de redonner au suivant et de pouvoir devenir médecin à Sainte-Justine.&nbsp;



« Avant quand j’étais plus jeune, mes parents me disaient qu’il y avait des enfants malades dans le monde et ça m’a donné envie d’être médecin. Après ma maladie, j’ai vraiment eu envie de l’être à cet hôpital-là », explique-t-il, spécifiant qu’il aimerait travailler en hémato-oncologie.



L’aide aux familles de Leucan



Leucan aide les familles des enfants malades afin de leur permettre de bien vivre malgré la maladie de leur enfant.&nbsp;



« Les activités qu’on fait, ça brise l’isolement. On était bien financièrement, mais on a quand même dû piger dans nos réserves. Les activités n’étaient donc pas dans nos moyens », affirme Mélissa.



« C’est aussi de s’avoir qu’il y a quelqu’un qui est là pour nous écouter, qui comprend ce qu’on traverse, mais qui ne commence pas à pleurer quand on en parle », ajoute-t-elle, confiant que les outils et le support de la fondation les ont beaucoup aidés. « C’est comme un point d’ancrage. »



L’événement aura lieu au parc du Domaine vert le 15&nbsp;mai 2022 entre 10&nbsp;h et 12&nbsp;h.&nbsp;



Le président d’honneur de l’événement, Jessy Turcot, directeur général de Turcot Olivier Optométristes, participera également en se faisant raser.&nbsp;



« Je me souviens, à un très jeune âge, de mon premier contact avec un enfant atteint de leucémie, lors d’un séjour au CHU Sainte-Justine. J’avais été profondément bouleversé de constater que la maladie pouvait s’en prendre aux enfants. Pour moi, soutenir Leucan est non seulement important, mais c’est aussi un devoir », affirme-t-il.



Pour obtenir plus d’information sur le Défi têtes rasées Leucan et pour s’inscrire, la population est invitée à visiter le site Web de l’événement&nbsp;:&nbsp;tetesrasees.com.

Défi Têtes rasées Leucan :  « On a reçu beaucoup, maintenant on veut redonner » – Mélissa

Sandrine Michon, sera candidate du Parti Québécois dans le comté de Saint-Jérôme lors de l’élection d’octobre prochain.



Le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, sera à Saint-Jérôme aujourd’hui pour participer à une rencontre avec les journalistes aux environs de 14h00 à L’Artémis Bistro Urbain de la rue St-Georges et pour l’investiture qui se tiendra de 17h00 à 19h00 au même endroit en fin d’après-midi.



Implication



Montréalaise d’origine, mais résidente de Saint-Jérôme Mme Michon œuvre au niveau de la protection de la jeunesse.



«&nbsp;Je suis interpellée par les enjeux liés au manque de main-d’œuvre dans la santé et dans les services sociaux autant qu’en éducation. Je me porte candidate pour le Parti Québécois. Je veux agir pour les citoyens et les citoyennes de Saint-Jérôme : sur l’inflation, sur le coût de la vie, sur la crise du logement, sur l’accessibilité aux soins de proximité en santé. J’ai des solutions à proposer concernant les défis environnementaux à Saint-Jérôme. Je dis « OUI » à l’indépendance du Québec. Je dis « OUI » pour la protection de notre belle langue française. Je le fais pour notre communauté, pour nos gens vulnérables, pour nos parents et pour nos enfants. Je le fais pour Saint-Jérôme, pour l’ensemble des citoyens. Je le fais, car « oui, Saint-Jérôme est dans mon cœur » a exprimé Sandrine Michon sur sa page Facebook.

Poursuite policière mortelle : le BEI va enquêter à Saint-Jérôme