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Problématique de la jonction 117-333: Saint-Hippolyte lance une pétition

Aux heures de pointe, il faut s’armer de patience à la jonction des routes 117 et 333.

Photo Mychel Lapointe

Problématique de la jonction 117-333: Saint-Hippolyte lance une pétition

Publié le 05/11/2019

Le ras-le-bol qui persiste depuis plusieurs années relativement à la congestion aux heures de pointe à la jonction des routes 117 et 333 a incité les autorités de Saint-Hippolyte à lancer, récemment, une pétition demandant au gouvernement du Québec «d’enclencher le processus de réalisation d’un nouveau lien entre les routes 117 et 333 permettant un accès rapide vers et à partir de l’autoroute 15».
Relativement à cette problématique qui perdure, les membres de la Table des préfets des Laurentides, dont Bruno Laroche, maire de Saint-Hippolyte et préfet de la MRC de La Rivière-du-Nord dont il en est le président, ont rencontré le député de Saint-Jérôme, Youri Chassin, et la députée de Mirabel et ministre responsable de la région des Laurentides, Sylvie D’Amours, la semaine dernière.
M. Chassin parraine d’ailleurs la pétition actuellement en ligne sur le site de l’Assemblée nationale: [https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-8093/index.html].
Problématique évidente
Les instigateurs de la pétition basent, entre autres, leur démarche sur le fait qu’«une étude confirmant le problème de capacité routière à la jonction des routes 117 et 333 à Saint-Jérôme a été réalisée par le ministère des Transports en 2010 et aucun travail n’a été fait depuis».
Ajoutez à cela qu’entre 2011 et 2016, la population de Saint-Hippolyte a augmenté de 13 %, passant de 8 083 à 9 113 personnes. C’est aussi sans compter le développement enregistré pendant la même période (et par la suite) dans le secteur Lafontaine (pour la portion qui débouche sur la route 333) et celui de Sainte-Sophie dont la partie nord du territoire s’étend jusqu’à cette même route 333.
Ajoutons à cela que les statistiques font état d’une moyenne de 15 200 véhicules par jour qui empruntent cette voie (route 333), qu’une étude du ministère des Transports révèle que plus de 160 collisions dans cette zone ont été recensées entre 2005 et 2009 seulement et que près des deux tiers de ces accidents sont survenus dans une zone scolaire (à la hauteur de l’école Sacré-Cœur) et que l’intersection entre la 333 et la 117 est la seule voie d’accès pour les services d’urgence, le service intermunicipal des incendies et le transport scolaire vers les écoles secondaires et les cégeps.
Est-il nécessaire de préciser, par ailleurs, que la congestion automobile à laquelle on assiste aux heures de pointe du matin et du soir est source de pollution de l’air et pollution sonore dans le secteur? Surtout considérant que le temps d’attente à l’intersection augmente d’année en année.
Localisation
Quant à la localisation de ce lien souhaité, on s’en remet au ministère des Transports. Certaines hypothèses ont été mises de l’avant par le passé. Parmi celles-là, on a évoqué un lien à la hauteur des Clos Prévostois, mais aussi un lien qui passerait par les terres de la Ferme Forget dans le secteur Lafontaine.
Le dossier traîne depuis tellement d’années qu’on voudra sans doute d’abord s’entendre sur le principe avant de parler de localisation.
Dangereux
Rappelons qu’Infos Laurentides avait traité du dossier dans son édition du 5 septembre 2018.
À l’époque, Bruno Laroche parlait d’une «problématique connue» depuis de nombreuses années déjà et d’un secteur potentiellement à risques d’accident (jonction 117-333) en raison de l’impatience prévisible de certains automobilistes.
«C’est un véritable problème. En plus, à partir de l’autoroute, c’est extrêmement dangereux. Tu ne sais jamais quand il n’y en a pas un qui va sortir [de sa ligne de circulation]. En plus de ceux qui veulent éviter le trafic et qui vont rouler à droite [vers le sud] et vont couper au bout [à l’intersection]. Il faut être constamment sur le qui-vive», nous avait-il dit en substance.
Il est possible de signer la pétition jusqu’au 21 janvier prochain.
Lundi matin, on avait recueilli quelque 588 signatures.

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