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Programme d’aide pour lutter contre la COVID-19:«Les Laurentides ont droit à leur juste part» -Rhéal Fortin

Les Laurentides ont obtenu un peu plus de 2 millions de $ sur l’ensemble du programme et cela me paraît bien peu pour répondre aux réels besoins» considère Rhéal Fortin.

Photo Mychel Lapointe

Programme d’aide pour lutter contre la COVID-19:«Les Laurentides ont droit à leur juste part» -Rhéal Fortin

Publié le 22/09/2020

«Deux millions de $ sur les 350 millions dévolus à ce programme, c’est 0,67% du budget qui est alloué aux Laurentides; alors, que les Québécoises et les Québécois des Laurentides représentent plus de 1,67% de la population de la fédération canadienne. Il y a vraisemblablement un écart important que le gouvernement libéral doit combler. Les Laurentides ont droit à leur juste part»clame Rhéal Fortin.

Le député de Rivière-du-Nord réagissait ainsi la semaine dernière en constatant que les organismes communautaires des Laurentides n’ont droit qu’à 2 M$ via le Fonds d’urgence pour l’appui communautaire (FUAC).

Lutter contre la COVID-19

Précisons que ce programme a pour principaux objectifs d’aider les organisations communautaires du pays à traverser la pandémie et à soutenir les actions pour lutter contre la COVID-19.

Les activités financées par le fonds en question peuvent, par exemple, accroître les livraisons à domicile de produits alimentaires et de médicaments, accroître les services d’aide téléphonique, aider les citoyens vulnérables à obtenir des prestations gouvernementales, et bien plus.

«Bien peu»

Aux yeux du député Fortin, la COVID-19 a, à date, frappé aussi fort dans les Laurentides qu’ailleurs; et particulièrement dans le comté qu’il représente à la Chambre des communes.

«Je sais très bien que les besoins sont grands dans notre région; c’est d’autant plus vrai dans Rivière-du-Nord, compte tenu de notre statut de capitale régionale. Les Laurentides ont obtenu un peu plus de 2 millions de $ sur l’ensemble du programme et cela me paraît bien peu pour répondre aux réels besoins» dit-il, faisant, entre autres référence à la demande financière refusée du Book Humanitaire.